Les gouvernements doivent réformer la base structurelle de leur économie pour stimuler la croissance économique et créer des emplois, selon la dernière édition de la publication de l'OCDE Objectif croissance.
« Les politiques budgétaire et monétaire n'offrent plus guère de marges de manœuvre pour soutenir la reprise ; par conséquent, remettre l'accent sur la mise en œuvre des réformes structurelles constitue le seul moyen de stimuler la croissance et la création d'emplois », a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría (lire l'intégralité du discours - en anglais).
« Des réformes structurelles sont essentielles pour transformer la reprise actuelle tirée par l'action publique en croissance auto-entretenue. Elles peuvent également contribuer de manière significative à la résorption des déséquilibres mondiaux et à l'assainissement des finances publiques. De nouvelles mesures politiques sont fondamentales pour garantir que la croissance favorise la création de nouveaux emplois, en particulier pour les jeunes ».
M. Gurría a présenté ce rapport à Budapest, en Hongrie, avant la réunion informelle du Conseil des ministres de l'Économie et des Finances (ECOFIN) de l'Union européenne (UE). Il a indiqué que les pays de l'UE remporteraient un double bénéfice en appliquant les recommandations de réformes structurelles de l'OCDE alors que leurs économies se remettent de la crise. En effet, ces réformes permettraient non seulement de stimuler la croissance et l'emploi, mais aussi d'assainir les finances publiques, en entraînant une hausse des recettes fiscales, une baisse des dépenses publiques, et un allègement de la charge de la dette.
Depuis le lancement d'Objectif croissance en 2005, cette publication annuelle cerne cinq grandes priorités en matière de réformes destinées à stimuler l'activité économique et à rehausser le niveau de vie dans chaque pays de l'OCDE. Selon l'édition 2011 du rapport, qui couvre pour la première fois de grandes économies émergentes,une accélération des réformes structurelles, dont le rythme a été ralenti par la récession mondiale, pourrait contribuer de manière décisive à la reprise de l'activité économique.
La libéralisation des marchés de produits est l'axe de réforme le plus prometteur en termes de gains à court terme pour les gouvernements. Une réduction des obstacles à l'entrée dans le commerce de détail et les professions libérales se traduirait en effet par des progrès rapides en matière de revenu et d'emploi. L'allègement des charges administratives qui pèsent sur les entreprises et le retrait des obstacles à l'investissement direct étranger (IDE) pourraient également avoir des répercussions à brève échéance.
Les conséquences dramatiques de la crise sur l'emploi au niveau mondial étayent les précédents appels de l'OCDE à la préservation des dépenses consacrées aux politiques actives du marché du travail, et à l'amélioration de leur conception, en particulier s'agissant des mesures destinées à aider les jeunes à trouver leur premier emploi, et les chômeurs de longue durée à réintégrer la population active. Les pays caractérisés par des taux de chômage élevés devraient également réformer leurs systèmes de prestations pour favoriser le travail et opérer un transfert de charge fiscale du travail vers d'autres bases d'imposition. Des réformes des retraites – passant notamment par un relèvement des âges minimums de départ en retraite et un allongement des vies actives – permettraient d'accroître le nombre de travailleurs et de renforcer la consommation, tout en améliorant la situation des finances publiques.
« L’activité et les mesures de formation tout au long de la vie devraient être renforcées et la protection de l’emploi mieux équilibrée entre titulaires de contrats de longue durée et titulaires de contrats courts afin d’aider les groupes marginalisés tels que les jeunes, les femmes aux faibles compétences et les immigrés » a déclaré M. Gurría. ...
OCDE
07/04/2011
Lire le texte complet en cliquant sur le titre.
« Les politiques budgétaire et monétaire n'offrent plus guère de marges de manœuvre pour soutenir la reprise ; par conséquent, remettre l'accent sur la mise en œuvre des réformes structurelles constitue le seul moyen de stimuler la croissance et la création d'emplois », a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría (lire l'intégralité du discours - en anglais).
« Des réformes structurelles sont essentielles pour transformer la reprise actuelle tirée par l'action publique en croissance auto-entretenue. Elles peuvent également contribuer de manière significative à la résorption des déséquilibres mondiaux et à l'assainissement des finances publiques. De nouvelles mesures politiques sont fondamentales pour garantir que la croissance favorise la création de nouveaux emplois, en particulier pour les jeunes ».
M. Gurría a présenté ce rapport à Budapest, en Hongrie, avant la réunion informelle du Conseil des ministres de l'Économie et des Finances (ECOFIN) de l'Union européenne (UE). Il a indiqué que les pays de l'UE remporteraient un double bénéfice en appliquant les recommandations de réformes structurelles de l'OCDE alors que leurs économies se remettent de la crise. En effet, ces réformes permettraient non seulement de stimuler la croissance et l'emploi, mais aussi d'assainir les finances publiques, en entraînant une hausse des recettes fiscales, une baisse des dépenses publiques, et un allègement de la charge de la dette.
Depuis le lancement d'Objectif croissance en 2005, cette publication annuelle cerne cinq grandes priorités en matière de réformes destinées à stimuler l'activité économique et à rehausser le niveau de vie dans chaque pays de l'OCDE. Selon l'édition 2011 du rapport, qui couvre pour la première fois de grandes économies émergentes,une accélération des réformes structurelles, dont le rythme a été ralenti par la récession mondiale, pourrait contribuer de manière décisive à la reprise de l'activité économique.
La libéralisation des marchés de produits est l'axe de réforme le plus prometteur en termes de gains à court terme pour les gouvernements. Une réduction des obstacles à l'entrée dans le commerce de détail et les professions libérales se traduirait en effet par des progrès rapides en matière de revenu et d'emploi. L'allègement des charges administratives qui pèsent sur les entreprises et le retrait des obstacles à l'investissement direct étranger (IDE) pourraient également avoir des répercussions à brève échéance.
Les conséquences dramatiques de la crise sur l'emploi au niveau mondial étayent les précédents appels de l'OCDE à la préservation des dépenses consacrées aux politiques actives du marché du travail, et à l'amélioration de leur conception, en particulier s'agissant des mesures destinées à aider les jeunes à trouver leur premier emploi, et les chômeurs de longue durée à réintégrer la population active. Les pays caractérisés par des taux de chômage élevés devraient également réformer leurs systèmes de prestations pour favoriser le travail et opérer un transfert de charge fiscale du travail vers d'autres bases d'imposition. Des réformes des retraites – passant notamment par un relèvement des âges minimums de départ en retraite et un allongement des vies actives – permettraient d'accroître le nombre de travailleurs et de renforcer la consommation, tout en améliorant la situation des finances publiques.
« L’activité et les mesures de formation tout au long de la vie devraient être renforcées et la protection de l’emploi mieux équilibrée entre titulaires de contrats de longue durée et titulaires de contrats courts afin d’aider les groupes marginalisés tels que les jeunes, les femmes aux faibles compétences et les immigrés » a déclaré M. Gurría. ...
OCDE
07/04/2011
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