La Conférence des présidents d'universités et le Cnam vont signer une charte de coopération pour élargir leur base de formation et mieux répondre aux besoins de formation professionnelle continue sur tout le territoire.
La Conférence des présidents d'universités (CPU) et le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) vont prochainement signer une charte de coopération. Objectif : élaborer une démarche commune pour répondre aux besoins de formation professionnelle continue sur tout le territoire. "On est à peu près sur le même créneau de la formation continue professionnelle et on représente, les universités et le Cnam, seulement 10% de la réponse à la demande, explique Dominique Gentile, directeur national des formations du Cnam. 90% est donc effectué par d'autres organismes. L'idée est d'élargir notre base de formation et éventuellement d'augmenter notre marché pour passer à 15%." Et ce partenariat entre les universités et le Cnam passera donc par des chartes déclinées au niveau régional par des conventions, avec des actions concrètes à la clé. Pour exemple, les deux partenaires travaillent dans le cadre du dispositif national de labellisation pour l'orientation tout au long de la vie à une réponse commune sur la base de la complémentarité de leurs compétences. Autre action commune en cours, en Ile-de-France : une formation à l'entreprenariat du Cnam réalisée avec dix-huit Greta (groupement d'établissements de l'Education nationale). Les deux partenaires cherchent ainsi à contribuer aux services publics régionaux de la formation professionnelle que les régions tentent de mettre en place depuis plusieurs mois. "Le Cnam de par son histoire est à la croisée de ces chemins-là, assure Gilles Schildknecht, directeur délégué à la direction nationale des formations du Cnam. Notre volonté est de répondre aux besoins de qualification qui sont de plus en plus criants."
La Conférence des présidents d'universités (CPU) et le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) vont prochainement signer une charte de coopération. Objectif : élaborer une démarche commune pour répondre aux besoins de formation professionnelle continue sur tout le territoire. "On est à peu près sur le même créneau de la formation continue professionnelle et on représente, les universités et le Cnam, seulement 10% de la réponse à la demande, explique Dominique Gentile, directeur national des formations du Cnam. 90% est donc effectué par d'autres organismes. L'idée est d'élargir notre base de formation et éventuellement d'augmenter notre marché pour passer à 15%." Et ce partenariat entre les universités et le Cnam passera donc par des chartes déclinées au niveau régional par des conventions, avec des actions concrètes à la clé. Pour exemple, les deux partenaires travaillent dans le cadre du dispositif national de labellisation pour l'orientation tout au long de la vie à une réponse commune sur la base de la complémentarité de leurs compétences. Autre action commune en cours, en Ile-de-France : une formation à l'entreprenariat du Cnam réalisée avec dix-huit Greta (groupement d'établissements de l'Education nationale). Les deux partenaires cherchent ainsi à contribuer aux services publics régionaux de la formation professionnelle que les régions tentent de mettre en place depuis plusieurs mois. "Le Cnam de par son histoire est à la croisée de ces chemins-là, assure Gilles Schildknecht, directeur délégué à la direction nationale des formations du Cnam. Notre volonté est de répondre aux besoins de qualification qui sont de plus en plus criants."
De relations de services à des co-constructions de parcours
Durant le 38e colloque annuel du réseau français de formation continue de l'enseignement supérieur qui s'est tenu à Lille les 8, 9 et 10 juin 2011, la CPU et le Cnam ont eu l'occasion de s'interroger sur leur rôle dans ce service public régional, et estiment qu'ils se doivent de construire des relations partenariales fortes avec les régions. "Comment passer de relations de services, autour de la réponse à des demandes, à des co-constructions de parcours et des cartographies d'offres cohérentes et complémentaires et comment faire de la formation professionnelle continue supérieure un acteur à part entière des schémas régionaux ?", se sont ainsi demandés les participants au colloque. "Il faut aller vers un authentique service public de formation continue, au service du territoire, ce qui suppose notamment de faire évoluer les relations entre les universités et le Cnam" pour "témoigner de notre volonté de travailler en complémentarité et de nous affirmer auprès des conseils régionaux", indique le communiqué conjoint de la CPU et du Cnam, diffusé le 8 juillet. L'idée est donc bien de tendre vers un service public régional de formation tout au long de la vie, incluant les universités et le Cnam, en veillant à garantir la complémentarité des offres de chaque opérateur et avec la "nécessité de passer d'une logique d'organisation à une logique stratégique de développement de l'offre de formation continue, définissant clairement les objectifs et priorités", précise le communiqué. La charte concrétisant cette collaboration devrait être signée en septembre ou octobre 2011.
Emilie Zapalski
Publié le mardi 12 juillet 2011
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