Olivier Ertzscheid a demandé à ses étudiant(e)s de DUT information et communication (option "métiers du livre") de La Roche sur Yon de réfléchir sur l'avenir du livre et du livre numérique à l'horizon 2025.
Il partage sur son blog affordance.info à la fois son sujet et une sélection des réponses de ses étudiants :
Sujet : "Vous imaginerez votre scénario de fin du réglement Google Books Search. En fonction du scenario choisi, vous vous projetterez alors 15 ou 20 ans dans le futur pour indiquer quel en aura été l'impact, c'est à dire ce qu'il est advenu du marché du livre numérique pour les auteurs, les éditeurs, les libraires et la place des bibliothèques.
J'attends de vous un vrai exercice de "prospective" et d'imagination qui devra vous permettre d'insister sur ce qui, pour vous, constitue les principaux enjeux de la numérisation à grande échelle et du livre numérique."
best of :
Ca serait une belle revanche de la connaissance sur le matérialisme... Ou au contraire la défaite finale de celle ci face à celui là !
Céline Laisney
Geoffrey Delcroix
21.07.2011
http://futurenewswire.hautetfort.com/archive/2011/07/19/le-livre-numerique-en-2025-selon-olivier-ertzscheid-et-ses-e.html
- des documents numérisés intégralement en mode texte dans les bibliothèques;
- google parvient à transformer son "opt-out" en jurisprudence internationale : pour toute la littérature grise, Google préviendra de leur numérisation et mise à disposition à l'avance, et les ayants-droits pourront s'opposer à la publication ;
- "l'existence d'une version numérique d'un ouvrage venant de sortir n'est pas automatique. Et inversement : l'existence d'un livre numérique ne garantit plus obligatoirement l'existence d'une version papier. C'est par exemple le cas des beaux-livres ou des livres pratiques. Dans le premier cas, très peu de livres sortent en version numérique alors que dans le second, il existe dorénavant plus de livres numériques que de livres papier ";
- "Sur Google Edition, les auteur étant rémunérés au taux de clic (selon le modèle adwords), un ouvrage papier n'est dité que si le livre numérique dépasse un certain nombre de téléchargements." ;
- Apparition de "librairies franchisées", au service d'un éditeur, de Google, d'Apple ou d'Amazon ;
- "de nombreuses bibliothèques sont aujourd'hui dématérialisées. On a également vu apparaître ces dernières années des « conglomérats » de bibliothèques : elles se réunissent et regroupent leurs acquisitions numériques sur un site internet commun" ;
- les bibliothèques se transforment en "centres de services universitaires" ;
- "Après plusieurs États généraux réunissant les différents représentants de ces secteurs, les auteurs ont vu leurs droits passer de 8 % (version papier) à 13 %. Parallèlement, ils ont également la possibilité de s'auto-éditer grâce à certains réseaux sociaux comme par exemple Youscribe.com : un réseau social dédié à l'écrit qui a explosé dans les années 2010. Gratuit et accessible à tous, il permet aux auteurs mais aussi aux éditeurs, étudiants, chercheurs, etc. de publier. D'autres réseaux sont ainsi apparus sur la toile, favorisant l'auto-édition." ;
- "Aujourd'hui près d'un ménage sur deux possède une liseuse électronique ou bien une tablette numérique"
Ca serait une belle revanche de la connaissance sur le matérialisme... Ou au contraire la défaite finale de celle ci face à celui là !
Céline Laisney
Geoffrey Delcroix
21.07.2011
http://futurenewswire.hautetfort.com/archive/2011/07/19/le-livre-numerique-en-2025-selon-olivier-ertzscheid-et-ses-e.html
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