Transfert technologique
Le programme Helmholtz-Entreprise de la
Communauté Helmholtz (HGF) soutient la création de sociétés spin-off issues des
découvertes réalisées par ses chercheurs. Ainsi, grâce à des financements
provenant du Fonds d'impulsion et de mise en réseau, instauré avec le Pacte pour
la recherche et l'innovation (PFI) du Bund et des Länder, la Helmholtz met à
disposition 100.000 euros pour chacune des cinq nouvelles spin-offs. Cette
initiative s'inscrit dans la politique de transfert technologique et de
connaissance de la Helmholtz. L'argent mis à disposition du projet doit être
compléte par un apport au moins équivalent issu de l'institut d'origine du
projet. ...
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Aéronautique
Un avion de ligne utilise la poussée
fournie par ses réacteurs afin de rouler depuis le terminal de départ jusqu'au
début de la piste de décollage, consommant du kérosène et provoquant des
nuisances sonores à proximité des aéroports. Le 30 juin 2011 à l'aéroport de
Hambourg-Finkenwerder, une équipe formée de chercheurs et d'ingénieurs du Centre
allemand de recherche aérospatiale (DLR), d'Airbus, et de Lufthansa Technik a
testé avec succès un prototype de propulsion électrique permettant le roulement
de l'avion au sol. L'expérience a été menée sur un Airbus A320 ATRA (Advanced
Technology Research Aircraft). Le dispositif, formé d'un système de pile à
combustible alimentant en électricité deux électromoteurs placés au niveau des
deux jantes de la roulette de nez [1], permet d'entraîner l'avion de 47 tonnes
sans aucune émission de gaz polluants et presque sans bruit.
Le DLR est impliqué depuis trois ans dans un projet du Ministère fédéral de l'économie et de la technologie (BMWi) visant à développer des systèmes d'entraînement au sol d'avions, sans émissions de gaz polluants. Les travaux actuels s'inscrivent dans le cadre du programme de recherche aéronautique LuFo IV [2]. En coopération avec Airbus Deutschland GmbH, le DLR a ainsi développé le système de piles à combustible compatible avec des avions, ainsi que le système de propulsion pour la roulette de nez électrique d'un Airbus A320 en partenariat avec Airbus et Lufthansa Technik. ...
Le DLR est impliqué depuis trois ans dans un projet du Ministère fédéral de l'économie et de la technologie (BMWi) visant à développer des systèmes d'entraînement au sol d'avions, sans émissions de gaz polluants. Les travaux actuels s'inscrivent dans le cadre du programme de recherche aéronautique LuFo IV [2]. En coopération avec Airbus Deutschland GmbH, le DLR a ainsi développé le système de piles à combustible compatible avec des avions, ainsi que le système de propulsion pour la roulette de nez électrique d'un Airbus A320 en partenariat avec Airbus et Lufthansa Technik. ...
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Electromobilité
Les batteries lithium-air possèdent une capacité de stockage théorique extrêmement élevée et sont ainsi très prometteuses pour des applications dans les véhicules électriques. Deux nouveaux projets de recherche sur ces batteries ont été lancés le 5 juillet 2011 au Centre de recherche sur les batteries (MEET) [1] de l'Université Wilhelm de Westphalie (WWU) de Münster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Leur but est notamment d'étudier la densité énergétique, la durée de vie et la capacité de recyclage de telles batteries.
Le premier projet - GLANZ- vise à développer des cellules lithium-air rechargeables constituées d'électrolytes solides, avec une protection spécifique pour l'anode. Les électrolytes et la protection pour l'anode seront obtenus à partir de verre. Aux côtés de la WWU sont présents les partenaires industriels suivants : Schott, Chemetall, Varta et Volkswagen.
Le projet "STELLA", auquel est associée l'Université de Hambourg avec Michael Fröba, permettra quant à lui d'étudier des électrodes structurées pour les accumulateurs lithium-air.
Le Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF) finance ces deux projets à hauteur totale de 5,6 millions d'euros dans le cadre de l'initiative "Technologies clés pour l'électromobilité" [2]. Parmi cette somme, plus de deux millions d'euros vont revenir à l'Université Wilhelm de Westphalie. ...
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Energie
Le 30 juin 2011, le Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) a inauguré sa dernière installation de recherche à Cologne (Rhénanie du Nord Westphalie) : le TEG-line. Les chercheurs et techniciens du DLR pourront ici développer les générateurs thermoélectriques de demain, sur une surface de 400m2. Selon le directeur de l'institut de recherche sur les matériaux du DLR, Heinz Voggenreiter, l'Allemagne est la seule à posséder l'ensemble de la chaine de création de valeur du domaine thermoélectrique sous un même toit, des matériaux de base jusqu'aux capacités de tests des modules finaux.
Le principe de la thermoélectricité consiste à convertir directement en courant électrique un courant thermique entre un côté froid et un côté chaud d'un matériau. Une partie de la chaleur produite quotidiennement par les ordinateurs, les voitures ou autres, pourrait ainsi être utilisée pour produire de l'électricité. L'objectif des chercheurs du DLR est d'augmenter le degré d'efficacité des générateurs thermoélectriques existants, en travaillant avec l'industrie. ...
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Les cellules solaires, aujourd'hui dominées
par le silicium, coûtent cher, c'est pourquoi de plus en plus de chercheurs
s'intéressent à la possibilité de fabriquer des cellules photovoltaïques à
partir d'autres matériaux, plastiques ou organiques. Ces nouvelles cellules ont
aussi l'avantage d'être plus souples et donc plus malléables que les cellules
fabriquées à partir de silicium ou même de verre.
En mai 2011, des chercheurs allemands de l'Université de Bayreuth (Bavière) ont mis au point une méthode permettant de mesurer la capacité d'absorption de lumière par une molécule, ce qui constitue une avancée majeure pour le domaine [1].
En juillet 2011, c'est le chercheur en matériaux Michael Grätzel qui a reçu le prix d'excellence de l'Université Gutenberg de Mayence (Rhénanie Palatinat), pour ses travaux sur des cellules photovoltaïques colorées fonctionnant selon le principe de photosynthèse. La lumière du soleil est transformée par la cellule (baptisée par le chercheur "cellule Grätzel") en courant électrique, à l'aide de colorants organiques. La dotation de 20.000 euros devrait servir au chercheur germano-suisse pour poursuivre ses recherches à l'Université et au laboratoire de photonique et d'interfaces de Lausanne en Suisse [2].
Enfin, la fondation du Bade-Wurtemberg, une des fondations allemandes les plus investies dans la recherche scientifique [3], vient d'annoncer un budget de 3,5 millions d'euros destinés à soutenir six projets de recherche dans le domaine du photovoltaïque organique. Ce programme "cellules organiques et cellules colorées" vise à augmenter l'efficience de ces cellules et à améliorer les procédés de production. ...
En mai 2011, des chercheurs allemands de l'Université de Bayreuth (Bavière) ont mis au point une méthode permettant de mesurer la capacité d'absorption de lumière par une molécule, ce qui constitue une avancée majeure pour le domaine [1].
En juillet 2011, c'est le chercheur en matériaux Michael Grätzel qui a reçu le prix d'excellence de l'Université Gutenberg de Mayence (Rhénanie Palatinat), pour ses travaux sur des cellules photovoltaïques colorées fonctionnant selon le principe de photosynthèse. La lumière du soleil est transformée par la cellule (baptisée par le chercheur "cellule Grätzel") en courant électrique, à l'aide de colorants organiques. La dotation de 20.000 euros devrait servir au chercheur germano-suisse pour poursuivre ses recherches à l'Université et au laboratoire de photonique et d'interfaces de Lausanne en Suisse [2].
Enfin, la fondation du Bade-Wurtemberg, une des fondations allemandes les plus investies dans la recherche scientifique [3], vient d'annoncer un budget de 3,5 millions d'euros destinés à soutenir six projets de recherche dans le domaine du photovoltaïque organique. Ce programme "cellules organiques et cellules colorées" vise à augmenter l'efficience de ces cellules et à améliorer les procédés de production. ...
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Génie civil
=> Prix spécial pour un ciment
écologique
Développé à l'Institut de technologie de Karlsruhe (KIT), un ciment a reçu le prix spécial dédié aux technologies écologiques du Land de Bade-Wurtemberg. Celui-ci requiert deux fois moins d'énergie pour sa production, avec un rejet de CO2 dans l'environnement deux fois plus faible que les techniques conventionnelles. Seulement un tiers de la quantité de calcaire nécessaire à la fabrication du ciment de référence Portland est requise pour celle du "Celiment". De plus, il ne requiert pas de gypse dans sa composition. A partir de l'automne 2011, l'entreprise Celiment GmbH permettra de produire 100 kg de ce ciment par jour grâce à une usine-pilote installée sur le campus Nord du KIT.
=> Coopération germano-américaine pour des détecteurs d'usure dans les édifices
Une demande de brevet a été déposée pour un concept de détecteur d'usure destiné aux structures d'édifices (ponts, autoroutes, barrages, etc.). Il a été développé par une équipe de chercheurs de l'Université de Potsdam (Brandenbourg) et du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces détecteurs reposent sur des condensateurs polymères souples et peu coûteux à produire. La déformation des détecteurs fixés sur les édifices permet de mesurer le vieillissement continu de ces derniers et de localiser facilement les dégradations telles que des fissures.
Développé à l'Institut de technologie de Karlsruhe (KIT), un ciment a reçu le prix spécial dédié aux technologies écologiques du Land de Bade-Wurtemberg. Celui-ci requiert deux fois moins d'énergie pour sa production, avec un rejet de CO2 dans l'environnement deux fois plus faible que les techniques conventionnelles. Seulement un tiers de la quantité de calcaire nécessaire à la fabrication du ciment de référence Portland est requise pour celle du "Celiment". De plus, il ne requiert pas de gypse dans sa composition. A partir de l'automne 2011, l'entreprise Celiment GmbH permettra de produire 100 kg de ce ciment par jour grâce à une usine-pilote installée sur le campus Nord du KIT.
=> Coopération germano-américaine pour des détecteurs d'usure dans les édifices
Une demande de brevet a été déposée pour un concept de détecteur d'usure destiné aux structures d'édifices (ponts, autoroutes, barrages, etc.). Il a été développé par une équipe de chercheurs de l'Université de Potsdam (Brandenbourg) et du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces détecteurs reposent sur des condensateurs polymères souples et peu coûteux à produire. La déformation des détecteurs fixés sur les édifices permet de mesurer le vieillissement continu de ces derniers et de localiser facilement les dégradations telles que des fissures.
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NTIC
L'Université Humboldt de Berlin (HU),
l'Université des Arts de Berlin (UDK) et le Centre de recherche en sciences de
Berlin (WZB) ont annoncé conjointement la création de l'Institut de Berlin pour
l'Internet et la Société, qui sera codirigé par les 3 établissements dès
l'automne 2011. Le nouvel Institut sera entièrement financé par Google,
également à la base de l'initiative, qui insiste que ce dernier restera autonome
dans l'organisation de son travail scientifique.
Ce projet commun a été annoncé le 11 juillet 2011 par les présidents des trois établissements berlinois, respectivement les professeurs Jan-Hendrik Olbertz, Martin Rennert et Jutta Allmendinger. Son axe de recherche fondamental portera sur les conséquences de l'Internet sur l'organisation de la science, de la politique, de l'économie et de la société. L'objectif annoncé de l'institut sera de mieux comprendre les changements organisationnels, accompagnés ou subis, et ainsi permettre aux groupes de travail de façonner les fonctionnalités les plus saines pour le réseau numérique du futur. Il sera dirigé par 3 directeurs émanant de chacun des 3 établissements cités, accompagnés d'un chercheur de l'Institut de recherche sur les médias Hans Bredow (HBI, Hamburg). Ainsi, 4 thèmes de recherche principaux ont été lancés (Philosophie du droit et droit constitutionnel, dynamiques d'innovation, politique de l'Internet et politique des médias) dirigés respectivement par chacun des membres cités.
En vue "d'assurer l'indépendance de l'Institut", deux sociétés ont été créées : une société dite "de développement" garantira le financement de l'Institut, puis une seconde forme l'Institut à proprement parlé, rattaché à l'Université Humbolt, et doté d'un conseil scientifique universitaire. Google va mettre à disposition de l'Institut 4,5 millions d'euros pour les trois premières années de travail, et annonce déjà vouloir soutenir davantage de partenaires et de financements après cette phase initiale.
Ce projet commun a été annoncé le 11 juillet 2011 par les présidents des trois établissements berlinois, respectivement les professeurs Jan-Hendrik Olbertz, Martin Rennert et Jutta Allmendinger. Son axe de recherche fondamental portera sur les conséquences de l'Internet sur l'organisation de la science, de la politique, de l'économie et de la société. L'objectif annoncé de l'institut sera de mieux comprendre les changements organisationnels, accompagnés ou subis, et ainsi permettre aux groupes de travail de façonner les fonctionnalités les plus saines pour le réseau numérique du futur. Il sera dirigé par 3 directeurs émanant de chacun des 3 établissements cités, accompagnés d'un chercheur de l'Institut de recherche sur les médias Hans Bredow (HBI, Hamburg). Ainsi, 4 thèmes de recherche principaux ont été lancés (Philosophie du droit et droit constitutionnel, dynamiques d'innovation, politique de l'Internet et politique des médias) dirigés respectivement par chacun des membres cités.
En vue "d'assurer l'indépendance de l'Institut", deux sociétés ont été créées : une société dite "de développement" garantira le financement de l'Institut, puis une seconde forme l'Institut à proprement parlé, rattaché à l'Université Humbolt, et doté d'un conseil scientifique universitaire. Google va mettre à disposition de l'Institut 4,5 millions d'euros pour les trois premières années de travail, et annonce déjà vouloir soutenir davantage de partenaires et de financements après cette phase initiale.
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Le Centre de recherche allemand sur
l'intelligence artificielle (DFKI), institut de recherche reconnu pour la
programmation et la robotique et disposant déjà de 3 sites en Allemagne, a
ouvert une succursale à l'université d'Osnabrück (Basse-Saxe). La tâche
principale de la branche d'Osnabrück sera la mise en oeuvre de solutions
logicielles innovantes pour les applications robotiques, à destination de
clients industriels. Elle sera située à l'Institut pour les sciences
informatiques de l'Université d'Osnabrück, qui mène déjà des recherches dans le
développement de systèmes complexes de connaissances et de contrôle. Les projets
centraux concerneront les problèmes complexes de planification et de
modélisation de l'environnement, appliquée dès lors à la robotique. Chaque
partenaire apporte un capital de 180.000 euros pour les trois premières
années. ...
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L'ensemble de l'information http://www.bulletins-electroniques.com/be_allemagne_534.htm
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