Après le triplement des frais d’inscription à l'université, le gouvernement britannique a annoncé la fin des quotas limitant le nombre d’étudiants et l’ouverture de la concurrence entre établissements pour recruter les meilleurs d’entre eux. Toutes ces nouvelles dispositions entreront en vigueur à la rentrée 2012.
Ce sont surtout les universités de niveau moyen qui risquent de souffrir le plus de cette réforme : elles auront beaucoup de mal à attirer les meilleurs étudiants si elles appliquent le tarif maximal. Or, elles ont déjà presque toutes fait savoir que leurs frais de scolarité passeraient à 10 000 € dès septembre 2012.
Pour répondre aux exigences de la nouvelle réforme, elles seront probablement contraintes de réduire leurs tarifs. Pour le Parti travailliste, « la réforme est une manœuvre désespérée pour que les universités baissent leurs frais de scolarité ». En effet, le gouvernement ne s'attendait pas à ce que pratiquement toutes les universités appliquent le tarif maximal et il se retrouve face à un grave problème de trésorerie, puisqu'il doit avancer l'argent aux futurs étudiants. Mais David Willetts voit les choses autrement, assurant qu'en « mettant la pression sur les universités, les étudiants en auront pour leur argent ».
11.07.11
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire