Deux informations récentes fournies par bulletins-electroniques en matière d'innovation et de valorisation de la recherche aux Etats-Unis.
Selon certains experts, les Etats-Unis ont
perdu leur avance en termes d'innovation et d'entrepreneuriat. [1] Or, comme on
le sait, ces capacités, couplées à un contexte économique florissant, sont les
clés de voûte de l'attractivité du pays.
Depuis son installation, l'Administration Obama s'efforce de redynamiser la croissance économique interne du pays par le biais de multiples petits programmes destinés à favoriser l'entrepreneuriat, la recherche, l'innovation, ou l'attraction des meilleurs talents [2], [3]. A ces initiatives fédérales s'ajoutent de nombreuses initiatives des Etats, dont l'objectif va dans le même sens : développer un crédit impôt- recherche, mettre au point des avantages fiscaux, former des grappes industrielles régionales... Ces initiatives sont nécessaires face à la concurrence des pays émergents, qui se dotent progressivement de politiques globales d'attractivité, cherchant à doper la croissance interne mais aussi et surtout à attirer les investissements étrangers.
Or force est de constater que sur ce dernier point, la politique des Etats-Unis reste plutôt floue. La dernière étude de la fondation Kaufman sur le sujet [4] confirme par exemple les grandes disparités entre les Etats américains en matière d'innovation et d'attractivité. Le Massachusetts, Washington D.C. ou encore New York démontraient de fortes capacités à attirer les capitaux étrangers, alors que certains Etats du centre ou du Nord des Etats-Unis révélaient de grandes faiblesses en la matière. ...
Depuis son installation, l'Administration Obama s'efforce de redynamiser la croissance économique interne du pays par le biais de multiples petits programmes destinés à favoriser l'entrepreneuriat, la recherche, l'innovation, ou l'attraction des meilleurs talents [2], [3]. A ces initiatives fédérales s'ajoutent de nombreuses initiatives des Etats, dont l'objectif va dans le même sens : développer un crédit impôt- recherche, mettre au point des avantages fiscaux, former des grappes industrielles régionales... Ces initiatives sont nécessaires face à la concurrence des pays émergents, qui se dotent progressivement de politiques globales d'attractivité, cherchant à doper la croissance interne mais aussi et surtout à attirer les investissements étrangers.
Or force est de constater que sur ce dernier point, la politique des Etats-Unis reste plutôt floue. La dernière étude de la fondation Kaufman sur le sujet [4] confirme par exemple les grandes disparités entre les Etats américains en matière d'innovation et d'attractivité. Le Massachusetts, Washington D.C. ou encore New York démontraient de fortes capacités à attirer les capitaux étrangers, alors que certains Etats du centre ou du Nord des Etats-Unis révélaient de grandes faiblesses en la matière. ...
Lire la suite http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67258.htm
Le sujet des activités de transfert
conduites au sein des universités est régulièrement abordé dans ce BE. L'objet
du présent article est de faire un point sur la valorisation au sein des
laboratoires fédéraux. Celle-ci est tout aussi importante que dans les
universités : les laboratoires fédéraux sont en effet à l'origine de nombreuses
avancées technologiques, de la création de nombreux technologies dérivées ou de
"spin-off".
On le sait, les lois "Bayh-Dole" et "Stevenson-Wydler" ont introduit à la fois une clarification des rôles des parties prenantes et de la fluidité dans la bureaucratie des centres de transfert universitaires et fédéraux. Ces deux lois ont, au final, favorisé le transfert des technologies des laboratoires fédéraux ou des recherches financées par le Gouvernement fédéral vers l'industrie.
Pour aller plus loin dans la démarche, les parlementaires américains ont amendé la loi "Technology Transfer Commercialization Act of 2000" [1] qui avait pour but d'améliorer les deux lois précitées. Grâce à ce changement, les laboratoires fédéraux ont obtenu la possibilité de monter des collaborations de recherche impliquant plusieurs agences fédérales. Ces mêmes laboratoires ont également été encouragés à développer des partenariats avec des institutions publiques de recherche (universités, institutions d'enseignement supérieur, fondations, etc.) et des petites et moyennes entreprises. Cette loi a par ailleurs obligé les 11 agences fédérales [2] à produire des rapports périodiques quant à leurs activités de valorisation.
C'est dans ce cadre que l'on peut prendre connaissance du rapport du NIST(*) sur le bilan des activités des transferts dans les laboratoires fédéraux.
Plusieurs initiatives nouvelles ont ainsi été développées pour promouvoir les transferts de technologies au sein des laboratoires fédéraux :
- Les partenariats en R&D avec des accords tels que les MoU [3] ("Memoranda of Understanding"), les CTA [4] ("Clinical Trial Agreements"), les CRADA [5] ("Cooperative Research and Development Agreement"). D'ailleurs, les données statistiques fournies dans ce rapport indiquent que de 2005 à 2009, les accords de type CRADA ("Cooperative Research and Development Agreements") ont légèrement augmenté.
- La meilleure gestion de la propriété intellectuelle, qui comprend non seulement la divulgation des inventions mais aussi le dépôt de brevets, les accords de licences, etc.
Chaque agence possède sa propre structure de valorisation indépendante ...
On le sait, les lois "Bayh-Dole" et "Stevenson-Wydler" ont introduit à la fois une clarification des rôles des parties prenantes et de la fluidité dans la bureaucratie des centres de transfert universitaires et fédéraux. Ces deux lois ont, au final, favorisé le transfert des technologies des laboratoires fédéraux ou des recherches financées par le Gouvernement fédéral vers l'industrie.
Pour aller plus loin dans la démarche, les parlementaires américains ont amendé la loi "Technology Transfer Commercialization Act of 2000" [1] qui avait pour but d'améliorer les deux lois précitées. Grâce à ce changement, les laboratoires fédéraux ont obtenu la possibilité de monter des collaborations de recherche impliquant plusieurs agences fédérales. Ces mêmes laboratoires ont également été encouragés à développer des partenariats avec des institutions publiques de recherche (universités, institutions d'enseignement supérieur, fondations, etc.) et des petites et moyennes entreprises. Cette loi a par ailleurs obligé les 11 agences fédérales [2] à produire des rapports périodiques quant à leurs activités de valorisation.
C'est dans ce cadre que l'on peut prendre connaissance du rapport du NIST(*) sur le bilan des activités des transferts dans les laboratoires fédéraux.
Plusieurs initiatives nouvelles ont ainsi été développées pour promouvoir les transferts de technologies au sein des laboratoires fédéraux :
- Les partenariats en R&D avec des accords tels que les MoU [3] ("Memoranda of Understanding"), les CTA [4] ("Clinical Trial Agreements"), les CRADA [5] ("Cooperative Research and Development Agreement"). D'ailleurs, les données statistiques fournies dans ce rapport indiquent que de 2005 à 2009, les accords de type CRADA ("Cooperative Research and Development Agreements") ont légèrement augmenté.
- La meilleure gestion de la propriété intellectuelle, qui comprend non seulement la divulgation des inventions mais aussi le dépôt de brevets, les accords de licences, etc.
Chaque agence possède sa propre structure de valorisation indépendante ...
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