Des bionanomachines à la neuroingénierie, les nouveaux programmes de l'Université McGill de Montréal visent à former des experts dans différents domaines scientifiques.
En réponse à l'évolution très rapide des technologies médicales, l'Université McGill a mis au point deux nouveaux programmes de formation destinés aux scientifiques appelés à concevoir des outils perfectionnés qui serviront à lutter contre les maladies de notre époque.
Les bionanomachines sont issues d'organismes vivants. Leur taille correspond environ à un millième du diamètre d'un cheveu humain et elles sont constituées d'ADN, d'ARN, de protéines, de glucides et de lipides. On les emploie actuellement dans la production de certains produits, comme les détergents et l'insuline, mais aussi pour effectuer certains traitements comme le déblocage des artères. La recherche se poursuit, et les bionanomachines serviront vraisemblablement un jour à faciliter la pose d'implants osseux et cornéens et permettront aux scientifiques de créer en laboratoire la peau servant à effectuer des greffes, au lieu de la prélever directement sur le corps du patient.
L'Université offrira bientôt le premier programme canadien de formation sur les principes de fonctionnement, la conception et l'application des nanobiotechnologies. Ce programme réunira des experts de calibre international provenant d'autres universités canadiennes, qui sont des spécialistes des domaines du génie protéique, de la biologie structurale, de la bio-informatique et de la thérapeutique. Les jeunes scientifiques admis à ce programme développeront les compétences multidisciplinaires nécessaires à ce domaine particulier au moyen de cours spécialisés, de symposiums et d'échanges entre établissements. De plus, l'acquisition de compétences en gestion leur permettra de devenir les futurs entrepreneurs du domaine médical.
Les chercheurs de l'Université ont également mis sur pied un programme de neuroingénierie pour la création de nouveaux outils et le perfectionnement des techniques qui serviront à réparer les lésions au système nerveux central. Qu'elles soient d'origine accidentelle, causées par un accident vasculaire cérébral ou une maladie, les lésions au système nerveux central sont extraordinairement difficiles à réparer. Elles touchent des milliers de Canadiens chaque année et entraînent souvent des problèmes de santé chroniques. Les outils utilisés pour détecter ces lésions et les réparer sont très sophistiqués, allant des nanomatériaux aux techniques d'imagerie perfectionnées. Il est donc essentiel que les concepteurs et les utilisateurs de ces outils puissent communiquer de façon précise et comprendre les travaux réalisés par leurs pairs.
Le nouveau programme de formation en neuroingénierie de l'Université réunit des neuroscientifiques, des chercheurs en chimie, des physiciens ainsi que des ingénieurs biomédicaux et électriciens appelés à développer des techniques d'avant-garde qui serviront à étudier les lésions au système nerveux central et à les réparer. Les diplômés de ce programme auront acquis un ensemble de compétences spécifiques qui leur permettront de jouer un rôle prépondérant dans l'industrie des dispositifs biomédicaux, à la direction des organismes gouvernementaux de réglementation et des universités.
Ces deux nouveaux programmes ont été mis sur pied grâce au financement accordé au Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), conçu pour aider les jeunes diplômés en sciences et en génie à acquérir certaines compétences professionnelles en complément de leur formation universitaire. "Grâce au Programme FONCER du CRSNG, les étudiants diplômés deviennent des chercheurs professionnels recherchés dans les domaines des sciences naturelles et du génie, tant au Canada qu'à l'étranger, a affirmé Suzanne Fortier, présidente du CRSNG. En plus de contribuer à l'amélioration des compétences de la prochaine génération de chercheurs canadiens talentueux, ce programme favorise leur maintien en poste."
Il est possible d'obtenir de l'information supplémentaire sur les subventions accordées au Programme FONCER du CRSNG à l'adresse suivante: http://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsRelease-CommuniqueDePresse_fra.asp?ID=287
Source: Université McGill
Posté par Michel le Mercredi 27/07/2011 à 00:00
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=9406
En réponse à l'évolution très rapide des technologies médicales, l'Université McGill a mis au point deux nouveaux programmes de formation destinés aux scientifiques appelés à concevoir des outils perfectionnés qui serviront à lutter contre les maladies de notre époque.
Les bionanomachines sont issues d'organismes vivants. Leur taille correspond environ à un millième du diamètre d'un cheveu humain et elles sont constituées d'ADN, d'ARN, de protéines, de glucides et de lipides. On les emploie actuellement dans la production de certains produits, comme les détergents et l'insuline, mais aussi pour effectuer certains traitements comme le déblocage des artères. La recherche se poursuit, et les bionanomachines serviront vraisemblablement un jour à faciliter la pose d'implants osseux et cornéens et permettront aux scientifiques de créer en laboratoire la peau servant à effectuer des greffes, au lieu de la prélever directement sur le corps du patient.
L'Université offrira bientôt le premier programme canadien de formation sur les principes de fonctionnement, la conception et l'application des nanobiotechnologies. Ce programme réunira des experts de calibre international provenant d'autres universités canadiennes, qui sont des spécialistes des domaines du génie protéique, de la biologie structurale, de la bio-informatique et de la thérapeutique. Les jeunes scientifiques admis à ce programme développeront les compétences multidisciplinaires nécessaires à ce domaine particulier au moyen de cours spécialisés, de symposiums et d'échanges entre établissements. De plus, l'acquisition de compétences en gestion leur permettra de devenir les futurs entrepreneurs du domaine médical.
Les chercheurs de l'Université ont également mis sur pied un programme de neuroingénierie pour la création de nouveaux outils et le perfectionnement des techniques qui serviront à réparer les lésions au système nerveux central. Qu'elles soient d'origine accidentelle, causées par un accident vasculaire cérébral ou une maladie, les lésions au système nerveux central sont extraordinairement difficiles à réparer. Elles touchent des milliers de Canadiens chaque année et entraînent souvent des problèmes de santé chroniques. Les outils utilisés pour détecter ces lésions et les réparer sont très sophistiqués, allant des nanomatériaux aux techniques d'imagerie perfectionnées. Il est donc essentiel que les concepteurs et les utilisateurs de ces outils puissent communiquer de façon précise et comprendre les travaux réalisés par leurs pairs.
Le nouveau programme de formation en neuroingénierie de l'Université réunit des neuroscientifiques, des chercheurs en chimie, des physiciens ainsi que des ingénieurs biomédicaux et électriciens appelés à développer des techniques d'avant-garde qui serviront à étudier les lésions au système nerveux central et à les réparer. Les diplômés de ce programme auront acquis un ensemble de compétences spécifiques qui leur permettront de jouer un rôle prépondérant dans l'industrie des dispositifs biomédicaux, à la direction des organismes gouvernementaux de réglementation et des universités.
Ces deux nouveaux programmes ont été mis sur pied grâce au financement accordé au Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), conçu pour aider les jeunes diplômés en sciences et en génie à acquérir certaines compétences professionnelles en complément de leur formation universitaire. "Grâce au Programme FONCER du CRSNG, les étudiants diplômés deviennent des chercheurs professionnels recherchés dans les domaines des sciences naturelles et du génie, tant au Canada qu'à l'étranger, a affirmé Suzanne Fortier, présidente du CRSNG. En plus de contribuer à l'amélioration des compétences de la prochaine génération de chercheurs canadiens talentueux, ce programme favorise leur maintien en poste."
Il est possible d'obtenir de l'information supplémentaire sur les subventions accordées au Programme FONCER du CRSNG à l'adresse suivante: http://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsRelease-CommuniqueDePresse_fra.asp?ID=287
Source: Université McGill
Posté par Michel le Mercredi 27/07/2011 à 00:00
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=9406
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