mardi 3 avril 2012

La face cachée de Harvard

La socialisation de l’élite dans les sociétés secrètes étudiantes 

Au cœur des plus grandes universités américaines, se maintient une élite de prééminence via des sociétés secrètes. C'est en enseignant pendant trois ans et demi à l'Université de Harvard que Stéphanie Grousset-Charrière a pu mener ses recherches au cœur de ces Final Clubs.

Ce livre est l'histoire d'un État dans l'État, d'un monde parallèle, secret, privé, où l'élitisme joue un rôle majeur au cœur d'une université d'élite elle aussi.

À travers la description des formes de socialisation développées au sein des sociétés secrètes, l'auteur montre comment s'organise un système oligarchique dissimulé derrière un régime méritocratique et démocratique. Elle montre aussi comment, à travers leur fonction socialisatrice, les sociétés secrètes ouvrent un accès à l'élite des plus grands dirigeants nationaux et mondiaux.

L'objectif n'est pas de prétendre que les final clubs sont représentatifs de l'élite américaine dans son ensemble et encore moins qu'ils sont la voie unique vers l'élite du pouvoir ou encore que tous leurs membres y parviennent. En revanche, il tend à démontrer que si ces clubs se maintiennent et font perdurer une socialisation parallèle, élitiste, secrète et oligarchique (bien que s'immiscent, très lentement, des changements sociaux), c'est parce que dans une certaine mesure, il subsiste aux États-Unis un écho entre ces clubs étudiants et des cercles d'influence dans les plus hautes instances.

Publié le 03 avril 2012

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