L'Association des maires ruraux de France (AMRF) vient de lancer une enquête sur l'aménagement numérique du territoire auprès de ses adhérents, en partenariat avec l'université d'été RuraliTIC. Son objectif : "Lutter contre les préjugés de certains décideurs privés ou publics trop 'parisiens', pour lesquels les ruraux n'ont pas besoin du très haut débit (ou qu'ils peuvent bien attendre) et qu'ils ne sauraient quoi faire de la fibre optique..." "Nous faisons l'hypothèse inverse. Qu'il n'existe aucune raison objective pour que ce qui est accessible à un habitant des villes ne puisse pas l'être à un habitant des villages, pas plus qu'il n'existe de raison pour que ces services arrivent beaucoup plus tard dans les territoires ruraux. Qu'il est nécessaire d'agir au plus vite pour favoriser le déploiement de toutes les solutions – aujourd'hui nombreuses – pour alimenter chaque foyer, chaque entreprise, chaque mairie du très haut débit", s'enflamme Vanik Berberian, président de l'AMRF et maire de Gargilesse-Dampierre (Indre), dans la lettre d'accompagnement du sondage.
L'enquête "flash" comporte huit étapes et un nombre de questions et de thèmes volontairement limités pour permettre une réponse en trois minutes chrono.
Les deux premiers items portent sur les équipements (zone d'activité à très haut débit, téléphonie mobile, infrastructures télécoms...) et les services jugés prioritaires (télétravail, accès à la culture et à l'éducation...).
Les deux suivants concernent les services que les technologies de l'information et de la communication (TIC) pourraient contribuer à développer en milieu rural : activité économique, formation, maintien à domicile, e-administration…
Plusieurs questions interrogent les élus sur les aspects financiers du déploiement de la fibre optique : les acteurs qui devraient y participer (opérateurs, Etat, commune, Europe, département, région...), les efforts que les communes pourraient éventuellement consentir si elles ne le font pas déjà...
L'avant-dernière question vise à connaître les sources d'information des élus ruraux sur ces sujets (opérateurs, Etat, associations).
Enfin, la dixième question demande aux élus de lister leurs usages personnels des TIC : recherche d'information, site web communal, téléchargement, e-mail, réseaux sociaux...
Concrètement, le questionnaire a été adressé par e-mail aux maires dont l'AMRF a l'adresse électronique (près de 20.000). Il est également possible de répondre en ligne ou de télécharger l'enquête puis de faxer les réponses. "En une dizaine de jours, plus de 1.600 formulaires, réalisés avec Google Docs, ont déjà été remplis, sans compter les réponses reçues par mail et par fax. C'est un bon signe concernant l'intérêt des élus pour ce sujet", a confié à Localtis le responsable TIC et nouveaux médias de l'AMRF, Hervé Cassagne. "Les résultats ne sont pas écrits à l'avance, naturellement. Mais il n'est pas nécessaire de disposer d'une boule de cristal pour prédire, au vu par exemple de la mobilisation massive des maires pour le plan Ecole numérique rurale, que les ruraux ont bien conscience des enjeux même s'ils ne sont pas tous experts en matière de technologies", commente déjà l'association.
Une analyse détaillée des réponses devrait d'ailleurs être adressée aux maires participants ainsi qu'aux parlementaires et aux dirigeants des opérateurs ou autres institutions concernées par le numérique.
Les premiers résultats seront dévoilés lors de la sixième édition de RuraliTIC à Aurillac (Cantal), les 31 août et 1er septembre prochains. L'université d'été des TIC pour les territoires aura d'ailleurs pour thème : "du très haut débat au très haut débit". Un programme qui vise probablement à dépasser le très beau déni des bas débits pour tous les ruraux !
L'enquête "flash" comporte huit étapes et un nombre de questions et de thèmes volontairement limités pour permettre une réponse en trois minutes chrono.
Les deux premiers items portent sur les équipements (zone d'activité à très haut débit, téléphonie mobile, infrastructures télécoms...) et les services jugés prioritaires (télétravail, accès à la culture et à l'éducation...).
Les deux suivants concernent les services que les technologies de l'information et de la communication (TIC) pourraient contribuer à développer en milieu rural : activité économique, formation, maintien à domicile, e-administration…
Plusieurs questions interrogent les élus sur les aspects financiers du déploiement de la fibre optique : les acteurs qui devraient y participer (opérateurs, Etat, commune, Europe, département, région...), les efforts que les communes pourraient éventuellement consentir si elles ne le font pas déjà...
L'avant-dernière question vise à connaître les sources d'information des élus ruraux sur ces sujets (opérateurs, Etat, associations).
Enfin, la dixième question demande aux élus de lister leurs usages personnels des TIC : recherche d'information, site web communal, téléchargement, e-mail, réseaux sociaux...
Concrètement, le questionnaire a été adressé par e-mail aux maires dont l'AMRF a l'adresse électronique (près de 20.000). Il est également possible de répondre en ligne ou de télécharger l'enquête puis de faxer les réponses. "En une dizaine de jours, plus de 1.600 formulaires, réalisés avec Google Docs, ont déjà été remplis, sans compter les réponses reçues par mail et par fax. C'est un bon signe concernant l'intérêt des élus pour ce sujet", a confié à Localtis le responsable TIC et nouveaux médias de l'AMRF, Hervé Cassagne. "Les résultats ne sont pas écrits à l'avance, naturellement. Mais il n'est pas nécessaire de disposer d'une boule de cristal pour prédire, au vu par exemple de la mobilisation massive des maires pour le plan Ecole numérique rurale, que les ruraux ont bien conscience des enjeux même s'ils ne sont pas tous experts en matière de technologies", commente déjà l'association.
Une analyse détaillée des réponses devrait d'ailleurs être adressée aux maires participants ainsi qu'aux parlementaires et aux dirigeants des opérateurs ou autres institutions concernées par le numérique.
Les premiers résultats seront dévoilés lors de la sixième édition de RuraliTIC à Aurillac (Cantal), les 31 août et 1er septembre prochains. L'université d'été des TIC pour les territoires aura d'ailleurs pour thème : "du très haut débat au très haut débit". Un programme qui vise probablement à dépasser le très beau déni des bas débits pour tous les ruraux !
Luc Derriano / EVS
Publié le mercredi 20 juillet 2011
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