« Si le produit de vos rêves n'existe pas, aidez-nous à l'inventer » : telle pourrait être la proposition faite par les Living Labs. L'idée est d'inviter tous les acteurs et notamment les utilisateurs (citoyens, collectivités, PME, associations ou institutions), dès la conception d'un service ou d'un produit. En France, il en existe déjà plus d'une trentaine parmi les 274 que compte le réseau européen ENoLL (European Network of Living Labs).
Les Living Labs sont un des aspects concrets de l'innovation ouverte (open innovation) et ils peuvent concerner des secteurs très divers. Pour exemple, le Living Lab « lCT Usage Lab » vise à développer des services pour la ville de demain en collaboration avec les usagers (transports, énergie, bâtiments intelligents, santé). Labellisé en 2006, il est porté par ses quatre fondateurs : CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment), Inria, l'université de Nice - Sophia Antipolis etOrange Labs
Dans un Living Lab, les (futurs) utilisateurs se retrouvent autour de la table avec des ingénieurs, des ergonomes, des architectes, des sociologues ou tout autre spécialiste adéquat. En général, ces rencontres sont orchestrées en quatre temps : la création des scénarios d'usage, l'exploration des solutions proposées, l'expérimentation puis l'évaluation... avec la possibilité de retourner à la case départ si le but n'est pas atteint !
Axis : des méthodes et outils pour développer l'innovation ouverte
« Un living lab correspond à une rupture totale de système de pensée et de méthodes de travail ! » explique Brigitte Trousse, responsable de l'équipe de recherche Axis, co-représentante d'Inria au sein d' lCT Usage Lab et co-animatrice du réseau « France Living Labs ».
Emblématique de cette démarche d'innovation ouverte, le projet européen Elliot associe notamment, côté Français, Axis de l'Inria et la Fing. L'objectif est de co-créer les futurs services qui pourraient être apportés par des objets communicants via Internet (Internet des objets) dans les domaines de la mobilité et de la santé. Concrètement, comment utiliser et où placer des capteurs de pollution ? Ou comment tirer parti des montres vertes (détection d'ozone ou de C02, mesure de bruit avec localisation automatique par GPS) ? Quel rôle donner au téléphone mobile dans ces problématiques ?
Multidisciplinaires, les chercheurs d'Axis développent des méthodes et outils destinés aux Living Labs pour recueillir et analyser les usages, faciliter la co-création de services, , aider à la prise de décision, ou capitaliser les connaissances utiles à ce champ d'expérimentation nouveau et prometteur.
Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)- 28/03/2012 16:36:15
http://www.newspress.fr/Communique_FR_252890_1015.aspx
Les Living Labs sont un des aspects concrets de l'innovation ouverte (open innovation) et ils peuvent concerner des secteurs très divers. Pour exemple, le Living Lab « lCT Usage Lab » vise à développer des services pour la ville de demain en collaboration avec les usagers (transports, énergie, bâtiments intelligents, santé). Labellisé en 2006, il est porté par ses quatre fondateurs : CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment), Inria, l'université de Nice - Sophia Antipolis etOrange Labs
Dans un Living Lab, les (futurs) utilisateurs se retrouvent autour de la table avec des ingénieurs, des ergonomes, des architectes, des sociologues ou tout autre spécialiste adéquat. En général, ces rencontres sont orchestrées en quatre temps : la création des scénarios d'usage, l'exploration des solutions proposées, l'expérimentation puis l'évaluation... avec la possibilité de retourner à la case départ si le but n'est pas atteint !
Axis : des méthodes et outils pour développer l'innovation ouverte
« Un living lab correspond à une rupture totale de système de pensée et de méthodes de travail ! » explique Brigitte Trousse, responsable de l'équipe de recherche Axis, co-représentante d'Inria au sein d' lCT Usage Lab et co-animatrice du réseau « France Living Labs ».
Emblématique de cette démarche d'innovation ouverte, le projet européen Elliot associe notamment, côté Français, Axis de l'Inria et la Fing. L'objectif est de co-créer les futurs services qui pourraient être apportés par des objets communicants via Internet (Internet des objets) dans les domaines de la mobilité et de la santé. Concrètement, comment utiliser et où placer des capteurs de pollution ? Ou comment tirer parti des montres vertes (détection d'ozone ou de C02, mesure de bruit avec localisation automatique par GPS) ? Quel rôle donner au téléphone mobile dans ces problématiques ?
Multidisciplinaires, les chercheurs d'Axis développent des méthodes et outils destinés aux Living Labs pour recueillir et analyser les usages, faciliter la co-création de services, , aider à la prise de décision, ou capitaliser les connaissances utiles à ce champ d'expérimentation nouveau et prometteur.
Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)- 28/03/2012 16:36:15
http://www.newspress.fr/Communique_FR_252890_1015.aspx
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