Depuis 2000 jusqu'à ce jour, les pertes économiques dues aux catastrophes dépassent plus de 1.3 billion de dollars dans le monde entier, a annoncé l'ONU.
La représentante spéciale du secrétaire Général de l'ONU pour la réduction des risques de catastrophes, Margareta Wahlström, a lancé un nouveau rapport publié par « Development Initiatives ». Selon le rapport, l'impact des catastrophes sur les personnes et l' économie ces dernières 12 années se résume à trois chiffres. : 1.3 billion de dollars de dégâts, 2.7 milliards de personnes touchées et 1.1 million de morts.
Ce document met en évidence les incohérences dans la façon dont les donateurs allouent des fonds pour la réduction des risques de catastrophes. D'après un des auteurs du rapport, les investissements prioritaires et les récipiendaires de l'aide préventive devraient être redéfinis.
« Il n'y a pas assez de fonds et la totalité est toujours attribuée à très peu de pays », a déclaré le co-auteur, Jan Kellet. Par exemple, la Zambie, la Géorgie et le Sri Lanka se situent en tête de la liste des dix pays qui ont reçu, durant la période 2000 et 2009, entre 5 et 7 dollars par habitant. Pourtant, tous les indicateurs montrent que ces populations sont moins exposées que le Myanmar, le Zimbabwe, la Somalie et la République démocratique du Congo (RDC) qui elles ont perçues moins de 1.5 dollar par personne.
Un des auteurs du rapport intitulé « Disaster Risk Reduction : Spending Where It Should Count », Jan Kellet a mis en évidence le fait que les 40 pays bénéficiaires de l'aide humanitaire entre 2000 et 2009 n'ont reçu que 30% du total de l'aide au développement comparé au 90% d'aide d'urgence. De plus, il a ajouté que juste 3,7 milliards de dollars avaient été dépensés durant cette même période dans ces 40 pays. Parmi les 40 pays qui perçoivent l'aide humanitaire on trouve des Etats qui souffrent d' inondations annuelles régulières tels le Bengladesh, le Mozambique, le Soudan et le Pakistan.
« La disparité qui existe dans l'allocation d'aide au développement peut être partiellement expliquée par des stratégies géopolitiques mais il est quand même surprenant de constater que si peu de moyens soient alloués à la diminution de risques », a déclaré Margareta Wahlström. Les auteurs du rapport ont pu mettre en évidence que seuls 3.7 milliards de dollars ont été investis dans 40 pays parmi les plus pauvres au monde ce qui correspond à environ 1% des 363 milliards de dollars qui leur sont alloués en aide au développement.
La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU a martelé que « clairement il y avait quelque chose qui n'était pas juste ». « Après tout, ces pays regroupent plus de 50% des populations touchées par les catastrophes et 80% des morts », a-t- elle ajouté. Elle a souhaité que les donateurs revoient leurs priorités et s'assurent que les dépenses en direction de la réduction du risque des catastrophes et des changements climatiques sont plus en phases avec les besoins actuels. Le co- auteur, Jan Kellet, a dit « qu'au moment où les besoins humanitaires sont élevés et que les donateurs subissent une pression considérable pour dépenser moins et mieux, il est important de mieux choisir les postes de dépenses ».
En 2010, l'aide des gouvernements a atteint le niveau record de 12.4 milliards. En même temps les appels des Nations Unies en 2010 ont également atteint le niveau record de 11,2 milliards de dollars, le double qu'en 2006.
Source : ONU
Publié le 22 mars 2012
http://www.catnat.net/donneesstats/dernieres-actualites/13744-les-catastrophes-naturelles-ont-co%C3%BBt%C3%A9-1,3-billion-de-$-depuis-2000
La représentante spéciale du secrétaire Général de l'ONU pour la réduction des risques de catastrophes, Margareta Wahlström, a lancé un nouveau rapport publié par « Development Initiatives ». Selon le rapport, l'impact des catastrophes sur les personnes et l' économie ces dernières 12 années se résume à trois chiffres. : 1.3 billion de dollars de dégâts, 2.7 milliards de personnes touchées et 1.1 million de morts.
Ce document met en évidence les incohérences dans la façon dont les donateurs allouent des fonds pour la réduction des risques de catastrophes. D'après un des auteurs du rapport, les investissements prioritaires et les récipiendaires de l'aide préventive devraient être redéfinis.
« Il n'y a pas assez de fonds et la totalité est toujours attribuée à très peu de pays », a déclaré le co-auteur, Jan Kellet. Par exemple, la Zambie, la Géorgie et le Sri Lanka se situent en tête de la liste des dix pays qui ont reçu, durant la période 2000 et 2009, entre 5 et 7 dollars par habitant. Pourtant, tous les indicateurs montrent que ces populations sont moins exposées que le Myanmar, le Zimbabwe, la Somalie et la République démocratique du Congo (RDC) qui elles ont perçues moins de 1.5 dollar par personne.
Un des auteurs du rapport intitulé « Disaster Risk Reduction : Spending Where It Should Count », Jan Kellet a mis en évidence le fait que les 40 pays bénéficiaires de l'aide humanitaire entre 2000 et 2009 n'ont reçu que 30% du total de l'aide au développement comparé au 90% d'aide d'urgence. De plus, il a ajouté que juste 3,7 milliards de dollars avaient été dépensés durant cette même période dans ces 40 pays. Parmi les 40 pays qui perçoivent l'aide humanitaire on trouve des Etats qui souffrent d' inondations annuelles régulières tels le Bengladesh, le Mozambique, le Soudan et le Pakistan.
« La disparité qui existe dans l'allocation d'aide au développement peut être partiellement expliquée par des stratégies géopolitiques mais il est quand même surprenant de constater que si peu de moyens soient alloués à la diminution de risques », a déclaré Margareta Wahlström. Les auteurs du rapport ont pu mettre en évidence que seuls 3.7 milliards de dollars ont été investis dans 40 pays parmi les plus pauvres au monde ce qui correspond à environ 1% des 363 milliards de dollars qui leur sont alloués en aide au développement.
La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU a martelé que « clairement il y avait quelque chose qui n'était pas juste ». « Après tout, ces pays regroupent plus de 50% des populations touchées par les catastrophes et 80% des morts », a-t- elle ajouté. Elle a souhaité que les donateurs revoient leurs priorités et s'assurent que les dépenses en direction de la réduction du risque des catastrophes et des changements climatiques sont plus en phases avec les besoins actuels. Le co- auteur, Jan Kellet, a dit « qu'au moment où les besoins humanitaires sont élevés et que les donateurs subissent une pression considérable pour dépenser moins et mieux, il est important de mieux choisir les postes de dépenses ».
En 2010, l'aide des gouvernements a atteint le niveau record de 12.4 milliards. En même temps les appels des Nations Unies en 2010 ont également atteint le niveau record de 11,2 milliards de dollars, le double qu'en 2006.
Source : ONU
Publié le 22 mars 2012
http://www.catnat.net/donneesstats/dernieres-actualites/13744-les-catastrophes-naturelles-ont-co%C3%BBt%C3%A9-1,3-billion-de-$-depuis-2000
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