samedi 24 mars 2012

Les Belges diplômés de l’enseignement supérieur avides d’apprentissage tout au long de leur carrière

Les Belges titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur restent avides d’engranger de nouvelles connaissances tout au long de leur carrière. Ils accordent une telle importance à l’apprentissage tout au long de la vie (lifelong learning) qu’ils seraient prêts à y consacrer une partie de leur temps libre. Près de la moitié sont même prêts à y sacrifier une augmentation de salaire, selon conclusions d’Experis, la nouvelle marque de ManpowerGroup, sur la base d’une enquête indépendante iVOX auprès de 2.600 Belges diplômés de l’enseignement supérieur.

Jeunes ou vieux, pratiquement tous (99%) les diplômés sondés (au minimum bachelier) sont unanimes : il est important de continuer à apprendre tout au long de la vie. Et ils n’en restent pas simplement aux paroles, puisque 4 sondés sur 5 déclarent pour l’instant apprendre de nouvelles choses dans leur vie professionnelle. Les plus de 50 ans sont plus attentifs à enrichir leurs compétences que les collègues plus jeunes.

En tête du top 10 des principales motivations pour le "lifelonglearning" : la curiosité de découvrir de nouvelles choses (77%), la volonté de rester connecté à ce qui se passe dans le secteur (63%) et le développement personnel (61%). La perspective d’un reculement de l’âge de la retraite n’intervient que pour 5% dans les motivations. La possibilité d’un meilleur salaire (26%) ou d’une promotion (22%) ne motivent qu’une minorité.François Taymans, directeur chez Experis Belgium & Luxemburg précise : “Auprès des moins de 30 ans, la perspective d’une augmentation de salaire (31%) ou d’une promotion (30%) est plus incitative que l’apprentissage tout au long de la vie, bien plus que chez les plus de 50 ans (respectivement 18 et 9%). Toutefois, l’épanouissement personnel s’avère autant chez les jeunes que chez les travailleurs plus âgés une motivation plus forte que l’argent, le statut ou la perspective de devoir travailler plus longtemps. Le Belge diplômé de l’enseignement supérieur trouve donc surtout une motivation personnelle à continuer d’apprendre. Nous estimons que sans esprit d’ouverture et engagement envers un apprentissage tout au long de la vie, les travailleurs, mais également les employeurs, auront beaucoup de mal à réussir dans le nouveau monde du travail. Notre économie n’est plus guidée principalement par le capital mais par le talent humain.”

Par ailleurs, 78% des sondés sont prêts à libérer du temps pour le ‘lifelong learning’ en dehors des heures de travail; les hommes (81%) et les femmes (75%). 91% pensent qu’eux-mêmes autant que leurs employeurs doivent prendre l’initiative. 46% seraient même d’accord pour obtenir un budget de formation de leur employeur plutôt qu’une augmentation de salaire. Selon seulement 44% des participants, l’employeur fait assez d’efforts pour promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie. “Presque tous les diplômés de l’enseignement supérieur sont d’avis qu’autant eux-mêmes que les employeurs doivent faire progresser le ‘lifelong learning’, mais 2 sondés sur 5 pensent que l’employeur fait suffisamment d’efforts pour le stimuler. Cela explique sans doute pourquoi autant de participants à notre enquête sont prêts à apprendre en dehors des heures de travail”.

Le Belge diplômé de l’enseignement supérieur estime qu’à ce moment de sa carrière, les compétences techniques propres à son domaine d’activité méritent un investissement d’apprentissage : Il veut se familiariser avec les techniques, les programmes, les certificats, etc. spécifiques au métier. Les aptitudes de coaching et de management ainsi que la gestion de projet apparaissent en second et troisième lieu.. Les autres besoins de formation évoqués dans le top 10 sontles langues (anglais, néerlandais et français), parallèlement à des aptitudes qui permettent d’augmenter l’efficacité personnelle et la résistance au stress, telles la la communication et l’assertivité, les compétences informatiques ou la gestion du stress et du temps.

62% des sondés préfèrent apprendre en groupe plutôt que seuls. Les 5 manières d’apprendre les plus populaires sont les formations externes (75%), les formations internes (65%), les échanges quotidiens avec les collègues ou fournisseurs sur le lieu de travail (58%), les séminaires & congrès (55%) et la participation à des groupes de projets (52%). L’apprentissage sur le lieu de travail, la lecture et les formations internes et externes s’avèrent également dans les faits les plus utilisés en 2011. La lecture et l’e-learning sont moins appréciés mais figurent toutefois dans le top 5 des méthodes d’apprentissage les plus souvent appliquées. Enfin, ce qui étonne également, c’est le score très faible des webinaires et des médias sociaux autant en termes de popularité que d’usage effectif, même auprès des moins de 30 ans.

23 mars 2012

par Arnaud Lefebvre

http://www.express.be/business/fr/hr/les-belges-diplomes-de-lenseignement-superieur-avides-dapprentissage-tout-au-long-de-leur-carriere/164645.htm

 



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