Les systèmes de navigation GPS étaient très onéreux il y a une dizaine d'années seulement. Ils se sont démocratisés depuis et se sont faufilés un peu partout. Cela a ses avantages pour certains et des inconvénients pour d'autres.
"GPS FAIL"
Ainsi, aux États-Unis, des accidents sont intervenus sur les aéroports (qui utilisent évidemment le signal GPS). Le signal était brouillé de façon intermittente. Après enquête, on a compris d'où cela venait : des camions qui passaient sur la route d'à côté. En effet, les patrons des entreprises de transport aiment savoir où se trouvent leurs effectifs. Cet aspect « Big Brother is watching you » n'est pas pour plaire aux routiers et certains de ces derniers se sont saignés de quelques centaines de dollars pour acquérir un brouilleur de signaux GPS.
Un satellite GPS ne fait pas le poids. Il a une puissance équivalente à un phare et doit « éclairer » la moitié de la surface du globe. Un brouilleur local n'a pas besoin de beaucoup de puissance pour former une « zone d'ombre » de 300 mètres de diamètre, voire plus. Une étude nommée « The sentinel » au Royaume-Uni a révélé le danger qui guette les avancées de technologies fondées sur le GPS lors d'une conférence sur ce thème (GNSS Vulnerability 2012: Present Danger, Future Threats conference).
Les brouilleurs de GPS sont essentiellement achetés et utilisés par des gens qui ont avec eux des dispositifs GPS et qui ne veulent pas qu'on les suive à la trace. Il faut maintenant mettre au point les moyens de détection et de localisation des brouilleurs. Ces systèmes de brouillage peuvent compromettre la sécurité (avions ou bateaux par exemple), mais aussi faire du mal aux réseaux téléphoniques (qui s'en servent comme source de précision horaire) ou aux réseaux financiers.
Le projet Sentinel a permis de placer 20 détecteurs sur des routes pour détecter l'utilisation de technologies de brouillage. On a ainsi estimé qu'il y a entre 50 et 450 utilisations quotidiennes de brouilleurs sur le sol de la perfide Albion.
"GPS FAIL"
Ainsi, aux États-Unis, des accidents sont intervenus sur les aéroports (qui utilisent évidemment le signal GPS). Le signal était brouillé de façon intermittente. Après enquête, on a compris d'où cela venait : des camions qui passaient sur la route d'à côté. En effet, les patrons des entreprises de transport aiment savoir où se trouvent leurs effectifs. Cet aspect « Big Brother is watching you » n'est pas pour plaire aux routiers et certains de ces derniers se sont saignés de quelques centaines de dollars pour acquérir un brouilleur de signaux GPS.
Un satellite GPS ne fait pas le poids. Il a une puissance équivalente à un phare et doit « éclairer » la moitié de la surface du globe. Un brouilleur local n'a pas besoin de beaucoup de puissance pour former une « zone d'ombre » de 300 mètres de diamètre, voire plus. Une étude nommée « The sentinel » au Royaume-Uni a révélé le danger qui guette les avancées de technologies fondées sur le GPS lors d'une conférence sur ce thème (GNSS Vulnerability 2012: Present Danger, Future Threats conference).
Les brouilleurs de GPS sont essentiellement achetés et utilisés par des gens qui ont avec eux des dispositifs GPS et qui ne veulent pas qu'on les suive à la trace. Il faut maintenant mettre au point les moyens de détection et de localisation des brouilleurs. Ces systèmes de brouillage peuvent compromettre la sécurité (avions ou bateaux par exemple), mais aussi faire du mal aux réseaux téléphoniques (qui s'en servent comme source de précision horaire) ou aux réseaux financiers.
Le projet Sentinel a permis de placer 20 détecteurs sur des routes pour détecter l'utilisation de technologies de brouillage. On a ainsi estimé qu'il y a entre 50 et 450 utilisations quotidiennes de brouilleurs sur le sol de la perfide Albion.
newton
21-3-2012
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