MENA. L'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO ) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD ) unissent leurs efforts pour investir et promouvoir le secteur agro-alimentaire des pays du sud et de l'est de la Méditerranée. Mercredi 21 mars 2012, les deux institutions ont signé de nouveaux projets d'assistance technique d’un montant total estimé à 1,67 M€. La BERD contribuera à hauteur de 1,14 M€ et la FAO financera le reste.
Depuis le lancement du partenariat entre les deux organisations en 1994, environ quatre-vingt projets d'assistance technique se sont mis en place pour un investissement total de 7,14 M€.
Ce dernier investissement dans le secteur privé de l’agro-alimentaire fait suite à la décision du directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, de « renforcer les partenariats avec le secteur privé et la société civile dans la lutte contre la faim ainsi que la promotion d'un développement durable ».
L’investissement dans les pays permettrait ainsi« l'élaboration de politiques et de cadres juridiques propres à instaurer un climat d'investissement favorable et à encourager la participation du secteur privé dans l'agroalimentaire », la modernisation des infrastructures rurales, la formation des agriculteurs et le renforcement des normes de sécurité sanitaire des aliments.
La Jordanie, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie : des priorités
La BERD étend donc ses opérations aux pays du pourtour sud et est de la Méditerranée en commençant par la Jordanie, l'Egypte, le Maroc et la Tunisie.
« Nous avons constaté l'extrême importance des questions de sécurité alimentaire dans la région, qui est un importateur net de denrées alimentaires. Comme nous le savons, il ne peut y avoir de sécurité alimentaire sans agriculture. Toutefois, l'investissement privé dans le secteur agricole exige des politiques et des cadres réglementaires stables et propices aux investissements » détaille Heike Harmgart, économiste principal à la BERD.
Le sous-directeur général de la FAO, Laurent Thomas, se félicite des accords engagés avec la BERD : « Des investissements nécessaires pour affronter l'insécurité alimentaire dans le monde viendra du secteur privé, en coopération avec les gouvernements et la société civile ».
Quant au directeur du secteur agrobusiness à la BERD, Gilles Mettetal, il regrette que les gouvernements de cette zone d’opération aient « parfois réagi à la crise alimentaire par des mesures à court terme » en décourageant « l'investissement privé dans l'agriculture. En coopération avec la FAO, nous aiderons les pays à répondre de façon à mieux concilier les intérêts des consommateurs et des producteurs ».
La FAO ajoute qu’en «conjuguant l'expertise bancaire de la BERD et le savoir-faire technique de la FAO ainsi que ses relations de travail établies de longue date avec les Etats membres », les deux organisations complèteront leurs compétences.
Astrid Jousset
Jeudi 22 Mars 2012
http://www.econostrum.info/La-FAO-et-la-BERD-investissent-dans-l-agroalimentaire-pour-les-pays-du-sud-et-de-l-est-de-la-Mediterranee_a9480.html
Depuis le lancement du partenariat entre les deux organisations en 1994, environ quatre-vingt projets d'assistance technique se sont mis en place pour un investissement total de 7,14 M€.
Ce dernier investissement dans le secteur privé de l’agro-alimentaire fait suite à la décision du directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, de « renforcer les partenariats avec le secteur privé et la société civile dans la lutte contre la faim ainsi que la promotion d'un développement durable ».
L’investissement dans les pays permettrait ainsi« l'élaboration de politiques et de cadres juridiques propres à instaurer un climat d'investissement favorable et à encourager la participation du secteur privé dans l'agroalimentaire », la modernisation des infrastructures rurales, la formation des agriculteurs et le renforcement des normes de sécurité sanitaire des aliments.
La Jordanie, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie : des priorités
La BERD étend donc ses opérations aux pays du pourtour sud et est de la Méditerranée en commençant par la Jordanie, l'Egypte, le Maroc et la Tunisie.
« Nous avons constaté l'extrême importance des questions de sécurité alimentaire dans la région, qui est un importateur net de denrées alimentaires. Comme nous le savons, il ne peut y avoir de sécurité alimentaire sans agriculture. Toutefois, l'investissement privé dans le secteur agricole exige des politiques et des cadres réglementaires stables et propices aux investissements » détaille Heike Harmgart, économiste principal à la BERD.
Le sous-directeur général de la FAO, Laurent Thomas, se félicite des accords engagés avec la BERD : « Des investissements nécessaires pour affronter l'insécurité alimentaire dans le monde viendra du secteur privé, en coopération avec les gouvernements et la société civile ».
Quant au directeur du secteur agrobusiness à la BERD, Gilles Mettetal, il regrette que les gouvernements de cette zone d’opération aient « parfois réagi à la crise alimentaire par des mesures à court terme » en décourageant « l'investissement privé dans l'agriculture. En coopération avec la FAO, nous aiderons les pays à répondre de façon à mieux concilier les intérêts des consommateurs et des producteurs ».
La FAO ajoute qu’en «conjuguant l'expertise bancaire de la BERD et le savoir-faire technique de la FAO ainsi que ses relations de travail établies de longue date avec les Etats membres », les deux organisations complèteront leurs compétences.
Astrid Jousset
Jeudi 22 Mars 2012
http://www.econostrum.info/La-FAO-et-la-BERD-investissent-dans-l-agroalimentaire-pour-les-pays-du-sud-et-de-l-est-de-la-Mediterranee_a9480.html
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