Les 2 premiers satellites du futur système de navigation européen attendent actuellement leur lancement en Guyane. Avec une meilleure couverture et précision, Galileo sera prêt à faire face au GPS américain.
Le 1er satellite opérationnel du système de positionnement par satellites européen Galileo est arrivé en Guyane le mois dernier. Son lancement avec un 2e satellite de la constellation est prévu le 20 octobre sur la 1ere fusée Soyouz à décoller du centre spatial guyanais.
« Le lancement par paire est rendu possible grâce à la charge utile que peut emporter le lanceur russe. Cela nous permet d’accélérer la phase de déploiement de la constellation, tout en en diminuant le coût » explique Claude Audouy, responsable des opérations Galileo au CNES, à Toulouse.
« Astrium est chargé de la construction des 4 premiers exemplaires opérationnels de la constellation, qui seront d’abord utilisés pour une ultime phase de tests, avec un début des opérations prévu pour 2014 » ajoute-t-il. La construction de 14 autres exemplaires sera confiée à OHB-System, une entreprise allemande. Au total, la constellation disposera de 30 satellites.
Le CNES a fortement participé aux phases de test et d’expérimentation en préparation pour Galileo (avec Euridis et Egnos) ainsi qu’à la définition des signaux utilisés.
« Galileo provient d’une volonté européenne d’indépendance en termes de positionnement vis-à-vis du GPS américain et GLONASS russe » explique Claude Audouy.
En effet, tandis que ceux-ci sont sous contrôle militaire, Galileo est civil.
Financé à 100% par la Commission européenne qui a contracté l’ESA pour en assurer le développement, le système vise à fournir un meilleur service pour les applications civiles et commerciales.
Galileo fournira une meilleure couverture ainsi qu’une meilleure précision (jusqu’à 1 m au lieu de 20 m pour le GPS) grâce à sa constellation plus nombreuse et à son orbite plus élevée. En effet, à 23 222 km d’altitude, les satellites Galileo disposeront d’un angle d’inclinaison plus élevé, très utile en ville.
Cette orbite plus élevée leur permettra également de balayer des latitudes plus importantes, allant de -56° jusqu’à +56°. Bien que le système européen se veuille indépendant, il sera néanmoins compatible avec le GPS et GLONASS. L’utilisateur ne saura pas qu’il utilise un satellite Galileo, car les systèmes sont complémentaires.
Une constellation de 30 satellites
Les 2 premiers satellites de la constellation Galileo devraient être mis en orbite le 20 octobre. Crédits : Astrium.
Le 1er satellite opérationnel du système de positionnement par satellites européen Galileo est arrivé en Guyane le mois dernier. Son lancement avec un 2e satellite de la constellation est prévu le 20 octobre sur la 1ere fusée Soyouz à décoller du centre spatial guyanais.
« Le lancement par paire est rendu possible grâce à la charge utile que peut emporter le lanceur russe. Cela nous permet d’accélérer la phase de déploiement de la constellation, tout en en diminuant le coût » explique Claude Audouy, responsable des opérations Galileo au CNES, à Toulouse.
« Astrium est chargé de la construction des 4 premiers exemplaires opérationnels de la constellation, qui seront d’abord utilisés pour une ultime phase de tests, avec un début des opérations prévu pour 2014 » ajoute-t-il. La construction de 14 autres exemplaires sera confiée à OHB-System, une entreprise allemande. Au total, la constellation disposera de 30 satellites.
Le CNES a fortement participé aux phases de test et d’expérimentation en préparation pour Galileo (avec Euridis et Egnos) ainsi qu’à la définition des signaux utilisés.
Un système européen à vocation civile et globale
« Galileo provient d’une volonté européenne d’indépendance en termes de positionnement vis-à-vis du GPS américain et GLONASS russe » explique Claude Audouy.
En effet, tandis que ceux-ci sont sous contrôle militaire, Galileo est civil.
Financé à 100% par la Commission européenne qui a contracté l’ESA pour en assurer le développement, le système vise à fournir un meilleur service pour les applications civiles et commerciales.
Galileo fournira une meilleure couverture ainsi qu’une meilleure précision (jusqu’à 1 m au lieu de 20 m pour le GPS) grâce à sa constellation plus nombreuse et à son orbite plus élevée. En effet, à 23 222 km d’altitude, les satellites Galileo disposeront d’un angle d’inclinaison plus élevé, très utile en ville.
Cette orbite plus élevée leur permettra également de balayer des latitudes plus importantes, allant de -56° jusqu’à +56°. Bien que le système européen se veuille indépendant, il sera néanmoins compatible avec le GPS et GLONASS. L’utilisateur ne saura pas qu’il utilise un satellite Galileo, car les systèmes sont complémentaires.
4 octobre 2011
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