La société Wiki Start Up s’attaque à un créneau longtemps délégué aux politiques publiques. Avec des exigences et des tarifs élevés. En Tunisie, l’expérience en matière d’entrepreneuriat est contrastée. La prédation du clan Ben Ali a longtemps représenté un frein pour les porteurs de projet. Par ailleurs, la politique tunisienne de promotion de l’innovation a souvent davantage insisté sur la qualité de l’accueil des jeunes entreprises que sur leur accompagnement. Seule exception notoire : le technopôle de Sfax, dans le secteur de l’informatique. Pour l’instant, aucune initiative privée n’est réellement parvenue à compléter dans la durée l’offre des structures publiques.
Un créneau sur lequel l’incubateur Wiki Start Up s’est lancé cet été. « Peu d’investisseurs s’intéressaient à cette activité, car trouver un modèle profitable n’est pas simple », explique un de ses cofondateurs, Mondher Khanfir. Pour lui, les consultations proposées ne doivent pas être sous-dimensionnées. De fait, les entrepreneurs ne devront exiger rien d’autre que du premier choix, au vu des tarifs pratiqués : entre 400 et 500 euros la journée.
Fonds d'amorçage
De tels montants ne manqueraient pas de faire fuir la majorité des candidats, si Mondher Khanfir n’avait couplé sa structure de conseil à un fonds d’amorçage, actuellement en cours de création. Géré par l’intermédiaire United Gulf Financial Services (UGFS), il sera doté d’environ 500 000 euros et investira entre 7 800 et 78 000 euros par projet.
« Le choix des candidatures sera entièrement laissé à l’appréciation de notre partenaire », explique Mondher Khanfir. L’objectif de cet outil financier est de participer au démarrage du projet, avant de sortir du capital lors de la première levée de fonds.
Wiki Start Up ne se limite pas aux nouvelles technologies : tous les domaines d’activité sont éligibles, de l’agrobusiness au secteur de l’énergie. « Parmi nos deux premiers clients, nous avons un chimiste qui souhaite fabriquer des détergents écologiques. Après avoir lancé sa société, il s’est retrouvé coincé faute d’argent. Nous allons l’accompagner pour sa deuxième levée de fonds », illustre Mondher Khanfir. L’incubateur étudie actuellement une dizaine d’autres dossiers. Côté investisseurs, des hommes d’affaires américains à la recherche d’opportunités sont attendus début novembre dans les bureaux tunisois de Wiki Start Up.
06/10/2011 à 14h:57 Par Julien Clémençot
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Tunisie : Wiki Start Up, incubateur privé | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Un créneau sur lequel l’incubateur Wiki Start Up s’est lancé cet été. « Peu d’investisseurs s’intéressaient à cette activité, car trouver un modèle profitable n’est pas simple », explique un de ses cofondateurs, Mondher Khanfir. Pour lui, les consultations proposées ne doivent pas être sous-dimensionnées. De fait, les entrepreneurs ne devront exiger rien d’autre que du premier choix, au vu des tarifs pratiqués : entre 400 et 500 euros la journée.
Fonds d'amorçage
De tels montants ne manqueraient pas de faire fuir la majorité des candidats, si Mondher Khanfir n’avait couplé sa structure de conseil à un fonds d’amorçage, actuellement en cours de création. Géré par l’intermédiaire United Gulf Financial Services (UGFS), il sera doté d’environ 500 000 euros et investira entre 7 800 et 78 000 euros par projet.
« Le choix des candidatures sera entièrement laissé à l’appréciation de notre partenaire », explique Mondher Khanfir. L’objectif de cet outil financier est de participer au démarrage du projet, avant de sortir du capital lors de la première levée de fonds.
Wiki Start Up ne se limite pas aux nouvelles technologies : tous les domaines d’activité sont éligibles, de l’agrobusiness au secteur de l’énergie. « Parmi nos deux premiers clients, nous avons un chimiste qui souhaite fabriquer des détergents écologiques. Après avoir lancé sa société, il s’est retrouvé coincé faute d’argent. Nous allons l’accompagner pour sa deuxième levée de fonds », illustre Mondher Khanfir. L’incubateur étudie actuellement une dizaine d’autres dossiers. Côté investisseurs, des hommes d’affaires américains à la recherche d’opportunités sont attendus début novembre dans les bureaux tunisois de Wiki Start Up.
06/10/2011 à 14h:57 Par Julien Clémençot
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