Il donne un premier bilan de l’expérience sur la mobilité menée dans l’académie de Créteil : l’idée consiste à expérimenter l’usage de tablettes numériques par les élèves et les enseignants de 4 classes : 2 en écoles, 1 en collège et 1 en lycée.
Les élèves des écoles utilisent les tablettes en classe et en activité périscolaire, les collégiens et les lycéens peuvent en disposer chez eux .
Cette expérimentation qui a débuté en novembre 2010 s’est donnée des objectifs pédagogiques et organisationnels.
Il s’agit d’une part de mesurer « l’effet tablette » dans la multiplication de l’activité pédagogique des élèves, dans l’appropriation de documents multimédia, dans le mode de communication des jeunes et d’autre part d’étudier les conditions qui permettent une utilisation optimum de cet outil : organisation technique, impact sur l’infrastructure réseau, perception de l’outil par les usagers et les parents, gestion d’une flotte importante d’appareils etc .Une véritable ingénierie pédagogique doit donc se mettre en place.
A l’heure où d’autres expériences sont menées comme dans l’académie de Bordeaux , de Grenoble, de Clermont, des collectivités territoriales s’engagent également mais de façon plus systématique comme la Corrèze ou les Hauts de Seine et leVal de Marne.
En fait l’irruption des tablettes tactiles destinées à un usage personnel ouvre de nouvelles perspectives pour l’éducation, difficiles à évaluer aujourd’hui . Elles se substituent progressivement aux notebooks acquis dans les collèges et les lycées qui se sont dotés de « classes mobiles ».
Claudio CIMELLI donne ici les points positifs qui apparaissent dans cette expérimentation et interroge sur quelques difficultés qui devront être réglées dans une hypothèse de généralisation.
L’ergonomie, le poids, l’autonomie et la rapidité de la prise en main par les élèves tout comme la mobilité de l’outil sont appréciées des enseignants qui notent une grande démultiplication de possibilités d’utilisation et les usages nouveaux que permet l’écran tactile .
Mais il faudra s’interroger sur la bande passante nécessaire au bon fonctionnement des tablettes par l’ensemble des élèves et des personnels d’un établissement dès lors que chacun d’eux souhaitera accéder à des ressources numériques en ligne dont le « poids » ne cesse de s’accroître.
Il faudra alors penser Très Haut Débit mais également infrastructure réseau interne et Wifi.
En fait on peut espérer que l’évolution attendue des tablettes tactiles où s’opposent en particulier les stratégies de Google et d’Apple les fera s’adapter, compte tenu du marché que cela constitue, aux besoins spécifiques du monde de l’éducation.
par Claude TRAN dimanche 2 octobre 2011
http://www.educavox.fr/La-tablette-tactile-couteau-suisse
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