samedi 28 septembre 2013

ENTREPRENEURIAT DE NÉCESSITÉ OU NÉCESSITÉ D’ENTREPRENDRE?

La situation économique actuelle de la ville de Québec apparaît fort enviable en ce que le plein emploi est pratiquement atteint. Or, cela soulève certaines inquiétudes car qui dit plein emploi dit absence d’entrepreneuriat de nécessité. La firme SECOR-KPMG a mené une enquête pour le compte de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, et Québec a été comparé à plusieurs villes du Canada et des États-Unis. D’où le constat que notre ville est au bas de l’échelle en terme de dynamisme entrepreneurial avec un taux de 3,9% d’entrepreneurs.

Suivant cette étude, j’ai été invité le 19 septembre dernier à participer à une entrevue à Radio-Canada en compagnie de Renaud Beauchesne de la firme SECOR-KPMG et d’Alain Kirouac, président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.

Tout d’abord, l’Indice du dynamisme entrepreneurial 2013 (Indice) abonde effectivement dans le même sens. Maintenant le problème admis, penchons-nous vers des pistes de solutions. En réalité, l’entrepreneuriat de nécessité en est un de dernier recours, il faut plutôt miser sur la nécessité d’entreprendre afin de créer de la richesse, car disons-le, l’entrepreneuriat est le seul véritable moteur économique pour assurer une réelle pérennité de la santé de notre économie. Cela passe par l’innovation dans divers secteurs, la croissance et l’internationalisation de nos entreprises, ainsi que le transfert de nos entreprises existantes afin d’en préserver le patrimoine.

Comment? Il importe de sensibiliser et d’accompagner les entrepreneurs. En effet, l’Indice nous révèle entre autres que 25% des jeunes rêvent d’avoir leur entreprise alors que seulement 6% d’entre eux passent à l’action. Cela démontre toute l’importance que revêt une action concertée et une plus grande cohésion sur l’ensemble du continuum de la chaîne entrepreneuriale.

Un peu comme ce que nous faisons avec nos jeunes dans le domaine de notre sport national, le hockey, il en va de notre richesse collective de stimuler le plus grand nombre à se lancer en entrepreneuriat afin de découvrir de nouveaux talents d’entrepreneurs, ensuite les accompagner pour en faire des entrepreneurs à succès, puis les inciter à redonner à l’entrepreneuriat lorsque sera venu le temps de céder leur place à la relève.

Alain Aubut
Président-directeur général
Fondation de l’entrepreneurship

Publié le 27 septembre 2013

http://blogue.entrepreneurship.qc.ca/index.php/actualites_fondation/entrepreneuriat-de-necessite-ou-necessite-dentreprendre

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