dimanche 31 juillet 2011

Faire rebondir sa carrière avec le bilan de compétence

Two office workers
Avec des carrières qui durent plus de 40 ans, il n'est pas rare que le besoin de faire le point se fasse sentir, notamment à mi-parcours. Le bilan de compétence, grâce à une démarche structurée, permet de se conforter dans son emploi, en identifiant les compétences à renforcer, ou de bâtir un nouveau projet.

L'objectif et la démarche
Le bilan de compétence consiste en une série d'entretiens avec un consultant.
  • Le premier est l'entretien préliminaire, qui permet de définir les objectifs. Si l'on souhaite rester dans son entreprise, on peut, par exemple, souhaiter identifier les compétences à valoriser, et celles à renforcer pour être au mieux dans son job.
Si, par contre, on souhaite changer d'entreprise et/ou de métier, le bilan permettra de définir un nouveau projet de carrière.
  • La deuxième phase est la phase d'analyse de la personnalité et des compétences. Elle passe d'abord par une série de tests de personnalité et de logique, puis par un "360°", qui consiste à s'auto-évaluer et à se faire évaluer par des personnes de son entourage.
Ensuite, une analyse de la carrière et des compétences sera réalisée. L'ensemble de ces analyses demande beaucoup de préparation personnelle, et chaque étape est débriefée par un entretien.
  • La troisième phase est la phase de construction du ou des projets. Les traits de personnalité et les compétences, qui ont été révélées à l'étape précédente, sont combinés aux contraintes personnelles (économiques, familiales... ) afin de définir une ou plusieurs orientations viables.
  • La dernière phase est la phase de synthèse qui est remise, lors du dernier entretien.
L'ensemble du bilan dure une vingtaine d'heures d'entretien, réparties sur environ 2 mois. On peut compter, au moins, autant d'heures de recherches personnelles.

Trouver un organisme
Il y a, malheureusement, une pléthore d'organismes qui proposent ce bilan, et il est difficile de faire un choix.
  • Dans un premier temps, il faut identifier celui qui sera le mieux adapté à ses spécificités personnelles (secteur d'activité notamment).
  • Puis, c'est l'entretien préliminaire qui permettra de valider que l'organisme est le bon, au travers du consultant rencontré. On sera en effet amené à lui confier des éléments très personnels, donc, il faut que la confiance soit établie.
A éviter : les bilans collectifs ou le consultant qui change à chaque fois. Les entretiens doivent être individuels et avec un consultant qui suit votre dossier.

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