Le cabinet de recrutement Deloitte, qui avait déjà interrogé l'humeur des jeunes diplômés, se penche cette fois-ci sur le cas des étudiants, en leur demandant de décrire "l'entreprise idéale de demain".
Cette enquête* permet de dresser un "portrait robot" de l'entreprise dont rêve la majorité des étudiants interrogés. Celle-ci doit être d'abord internationale, avec une organisation propre à chaque pays (67 % des répondants) et située dans une grande métropole (60 %).
Sont également privilégiées les entreprises de taille "moyenne" (43 %), de 250 à 5 000 salariés, situées à moins de 30 minutes du lieu de domicile (48 %). Les secteurs préférés des étudiants sont la bancassurance, les services aux entreprises et les médias.
Les étudiants veulent un poste professionnel flexible et "high-tech"
Peu d'étudiants sont attirés par une activité professionnelle entièrement à distance (5 %) et le poste idéal doit, pour eux, permettre de travailler en équipe (90 %). Ils sont en revanche 97 % à souhaiter bénéficier d’une flexibilité entreprise/domicile, et 62 % à préférer une organisation sans différences hiérarchiques, basée sur le travail à distance et la mobilité.
Pour les étudiants, le poste idéal combinerait une variété de tâches plutôt qu’une seule spécialisation, offrirait la possibilité d’horaires flexibles, et une mise à disposition d’équipements technologiques complets utilisables 24h/24.
Recrutement et salaire : les étudiants veulent du sur-mesure
Les étudiants veulent être reconnus à leur juste valeur. Pour 44 % d'entre eux, c'est la personnalité du candidat qui doit primer lors d'un recrutement, loin devant la formation (28 %).
Concernant la rétribution, les étudiants jugent que l’entreprise de demain doit pouvoir associer les salariés à ses bénéfices (61 %), et offrir des conditions de rémunération adaptées à chacun, par exemple un niveau fixe moindre, mais complété par des composantes non financières (61%).
Une grande majorité d'entre eux (82 %) demande surtout du "sur-mesure" : pouvoir construire eux-mêmes leurs packages de rémunération dans une liste proposée par l’entreprise (voiture, conciergerie, crèche, aide au logement, épargne-retraite…), plutôt que de bénéficier d’un package décidé par l’entreprise.
* Enquête réalisée en ligne en novembre 2011, auprès des étudiants de 17 écoles de commerce, 4 écoles d’ingénieurs, 3 universités et 3 écoles d’actuariat. Parmi les 159 répondants, 76 % sont en école de commerce.
Orientations
Cette enquête* permet de dresser un "portrait robot" de l'entreprise dont rêve la majorité des étudiants interrogés. Celle-ci doit être d'abord internationale, avec une organisation propre à chaque pays (67 % des répondants) et située dans une grande métropole (60 %).
Sont également privilégiées les entreprises de taille "moyenne" (43 %), de 250 à 5 000 salariés, situées à moins de 30 minutes du lieu de domicile (48 %). Les secteurs préférés des étudiants sont la bancassurance, les services aux entreprises et les médias.
Les étudiants veulent un poste professionnel flexible et "high-tech"
Peu d'étudiants sont attirés par une activité professionnelle entièrement à distance (5 %) et le poste idéal doit, pour eux, permettre de travailler en équipe (90 %). Ils sont en revanche 97 % à souhaiter bénéficier d’une flexibilité entreprise/domicile, et 62 % à préférer une organisation sans différences hiérarchiques, basée sur le travail à distance et la mobilité.
Pour les étudiants, le poste idéal combinerait une variété de tâches plutôt qu’une seule spécialisation, offrirait la possibilité d’horaires flexibles, et une mise à disposition d’équipements technologiques complets utilisables 24h/24.
Recrutement et salaire : les étudiants veulent du sur-mesure
Les étudiants veulent être reconnus à leur juste valeur. Pour 44 % d'entre eux, c'est la personnalité du candidat qui doit primer lors d'un recrutement, loin devant la formation (28 %).
Concernant la rétribution, les étudiants jugent que l’entreprise de demain doit pouvoir associer les salariés à ses bénéfices (61 %), et offrir des conditions de rémunération adaptées à chacun, par exemple un niveau fixe moindre, mais complété par des composantes non financières (61%).
Une grande majorité d'entre eux (82 %) demande surtout du "sur-mesure" : pouvoir construire eux-mêmes leurs packages de rémunération dans une liste proposée par l’entreprise (voiture, conciergerie, crèche, aide au logement, épargne-retraite…), plutôt que de bénéficier d’un package décidé par l’entreprise.
* Enquête réalisée en ligne en novembre 2011, auprès des étudiants de 17 écoles de commerce, 4 écoles d’ingénieurs, 3 universités et 3 écoles d’actuariat. Parmi les 159 répondants, 76 % sont en école de commerce.
Orientations
Mis en ligne le Lundi 02 Avril 2012
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