vendredi 27 septembre 2013

L’enseignement supérieur ne prépare pas assez efficacement au monde du travail

Le manque de côté pratique des études
est également mis en évidence par les
employeurs. 
ÉdA
Seuls 40 % des travailleurs belges estiment qu’ils ont bien été préparés à leur emploi actuel, alors que 30 % déclarent que leur niveau de formation est bien inférieur aux attentes des entreprises, selon une étude de Tempo-Team.

«Harmoniser au mieux l’enseignement et le marché du travail s’avère crucial pour garantir un emploi durable», souligne le spécialiste en ressources humaines.

Plus de 40 % des travailleurs belges sont d’avis qu’avec les connaissances et l’expérience accumulées, ils ne referaient jamais le même choix d’études. Près d’un travailleur sur deux avoue aussi n’avoir nullement tenu compte d’une future carrière professionnelle dans le choix de ses études.

L’étude a été menée par Insites Consulting en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, auprès d’un échantillon représentatif de 1.611 travailleurs, 600 employeurs et 379 étudiants en dernière année du supérieur.

Les étudiants des écoles supérieures et universités semblent conscients de leurs connaissances fragmentaires du marché du travail. Soixante pour cent d’entre eux reconnaissent ne pas connaître (ou mal) les disciplines leur offrant les plus grandes opportunités de carrière. Près de 70 % déclarent que la matière est bien trop théorique.

Le manque de côté pratique des études est également mis en évidence par les employeurs. Si la moitié d’entre eux semblent être satisfaits du système d’enseignement actuel, plus de deux tiers pensent toutefois que l’enseignement devrait être davantage axé sur la pratique, entre autres en organisant plus de stages et en encourageant les études techniques. Quarante pour cent des employeurs sont d’avis qu’un diplôme du supérieur est une condition indispensable pour trouver un bon emploi.

Dans l’ensemble, les répondants belges sont les plus satisfaits du système académique actuel, contrairement aux Néerlandais et aux Allemands. Les Belges sont séduits par l’accessibilité de l’enseignement et son coût.

Source: belga

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