Solution : les microcrédits
En France : L'Adie vous aidera peut-être à devenir entrepreneur. C’est une association reconnue d'utilité publique qui aide des personnes exclues du marché du travail et de l’accès au système bancaire à créer leur entreprise et donc leur emploi en proposant des microprêts. Sachez qu’en complément du microcrédit, l'Adie propose aux micro-entrepreneurs un accompagnement adapté à leurs besoins. L'Adie organise pour la 7ème année consécutive la Semaine du Microcrédit; ce sera du 7 juin au 11 juin 2011. Pendant ces 5 jours, des forums seront organisés dans les lieux publics, un peu partout en France et dans les DOM-TOM : places d’hôtel de ville, rues piétonnes, galeries commerciales, marchés… La Semaine du Microcrédit s'adresse à tous ceux pour qui œuvre l’Adie : demandeurs d'emploi, travailleurs indépendants, salariés précaires exclus du système bancaire classique, et qui souhaitent créer leur entreprise. Les entrepreneurs en herbe sans capital disposent ainsi une porte où frapper pour créer sa petite entreprise. cliquez ici ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PlaNet Finance vient de construire une plateforme de prêt en ligne, destinée aux micro-entrepreneurs du monde entier : son nom MicroWorld. PlaNet Finance est une organisation de solidarité internationale, créée en 2009 à l’initiative de Jacques Attali et de Arnaud Ventura, dont la mission est de lutter contre la pauvreté par le développement de la microfinance. Objectif : améliorer l’accès aux services financiers pour les populations pauvres qui en sont exclues. PlaNet Finance est active dans 80 pays. C’est un lieu de microfinancement pour des microprojets entrepreneuriaux. Comme cela se fait sur d’autres plates-formes de microcrédit, chaque prêteur peut y gérer et suivre les différents prêts qu’il accorde à un ou des micro-entrepreneurs, un peu partout dans le monde. Des prêteurs peuvent se regrouper en communautés autour d’un même projet. Le prêteur peut participer au financement d’une micro-entreprise en investissant seulement 20 €.
Même si le microcrédit a ses contradicteurs, rappelons la centaine de millions de personnes qui bénéficient ou ont bénéficié de la microfinance pour lancer ou développer une petite entreprise. Pour une réflexion sur le sujet, c'est ici.
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Google, Oxatis et SFR viennent de mettre en place un site pour aider les entrepreneurs à rendre leur entreprise plus visible sur le Net. Ils proposent la plateforme ‘Mon entreprise en ligne’ : www.meel.fr. Sur meel.fr, l’entrepreneur peut créer un site web gratuitement et de façon intuitive. Est également inclus l'hébergement gratuit du site pendant un an, et pour ceux qui le souhaitent par la suite, l’abonnement à ce service pour 5€ HT / mois.
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Son objectif : booster l’activité des auto-entrepreneurs en créant une relation unique entre clients et fournisseurs. Il s’agit de mettre en relation directe les auto-entrepreneurs et les demandes émanant de particuliers ou d’entreprises.
Ce site coûte 55 euros par an aux auto-entrepreneurs.
Particuliers et entreprises s’inscrivent gratuitement sur le site et ont accès à un annuaire de professionnels et à un choix de compétences par zone géographique.
Pour des recherches de savoir-faire très spécifiques, un espace est réservé aux entreprises.
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Peter Thiel est l’un des fondateurs de Paypal (en 1998). Aujourd'hui milliardaire, il est investisseur (il a très tôt investi dans Facebook) et philanthrope. Il vient de créer le Thiel Fellowship, une bourse visant à aider de tout jeunes entrepreneurs prêts à se lancer dans l’entrepreneuriat avant même la fin de leurs études. C’est ainsi que 20 jeunes de moins de 20 ans ont reçu 100 000 dollars pour créer leur entreprise. L’objectif de Thiel : encourager tous ces jeunes américains qui ont des idées innovantes, notamment dans les nouvelles technologies : « Our world needs more breakthrough technologies. From Facebook to SpaceX to Halcyon Molecular, some of the world's most transformational technologies were created by people who stopped out of school because they had ideas that couldn't wait until graduation. This fellowship will encourage the most brilliant and promising young people not to wait on their ideas, either » indique-t-il.
La dotation du Thiel Fellowship leur permet de passer de l’idée à l’acte sans perdre de temps.
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Un récent rapport international co-publié par l’INSEAD et le World Economic Forum place l’Australie au 1er rang des pays entrepreneuriaux pour la rapidité avec laquelle on peut y créer une entreprise.
Classements intermédiaires : 7ème pour son cadre politique et réglementaire ; 13ème pour l’environnement général ; 12ème pour l’accès au capital risque.
Alors que les entrepreneurs australiens avaient tendance à tester d’abord leur idée en Australie pour s'en aller ensuite monter leur entreprise aux Etats-Unis, il n’en est plus rien aujourd'hui.
L’Australie montre cependant des signes de faiblesse à l’égard de l’entrepreneuriat dans le secteur des NTIC. Elle se classe seulement au 22ème rang sur ce point, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni, Singapour et Taiwan.
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Le site toute-la-franchise.com donne une très longue liste de franchisseurs situés sur des niches de marché et dans lesquels entreprendre en tant que franchisé. Tous les secteurs sont représentés : alimentaire, automobile, bâtiment, habitat, loisirs, restauration, santé-beauté….
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Dans le cadre de son programme de sensibilisation à l'esprit d'entreprendre, l'Agence wallonne de stimulation économique (ASE) met à disposition des enseignants du secondaire une bande dessinée permettant de travailler l'entrepreneuriat avec les élèves. Son titre ? Antoine et Laura créent leur entreprise.
Sur une quarantaine de pages, elle raconte de façon ludique l’histoire de deux personnages qui en développant leur propre marque de sport, créent leur entreprise. En les accompagnant dans leur aventure, les élèves découvrent les différentes étapes nécessaires pour se lancer dans le processus de création.
L'histoire est accompagnée d'un livret du professeur et d'un cahier d'exercices. Vous pouvez la feuilleter ici. Une autre bande dessinée Lucy et Valentin créent leur entreprise écrite dans le même esprit en 2008. Elle est disponible ici.
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C'est sous ce nom que ACCEDE Provence Entrepreneurs (Euromed Management) organise un grand concours Euro-méditerranéen de la création d’entreprise. LE PHARE est ouvert aux étudiants et demandeurs d'emploi du Sud de la France et de la zone Euro-Méditerranée.
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Le nombre de créations d'entreprises a littéralement explosé depuis 2 ans en France, on le sait, du fait du statut de l'auto-entrepreneur (plus de 332 000 entreprises créées en 2008 et plus de 620 000 créées en 2010 !). Ce nouvel entrepreneuriat est-il favorable à l'emploi ?
A l'occasion du récent Salon des entrepreneurs de Paris, l'APCE et l'institut Opinion Way ont réalisé un sondage auprès d'entrepreneurs français pour évaluer le taux de créations d'emplois généré par les créations d'entreprises.
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Utiliser des technologies mises au point et brevetées par l'armée et les transformer en produits commercialisables dans le secteur médical, tel est l'objectif du partenariat noué entre la Marine américaine et le Centre d'entrepreneuriat de la Ball State University dans l'Indiana. Les étudiants en entrepreneuriat travaillent directement avec les scientifiques et les ingénieurs pour identifier les innovations qui peuvent faire l'objet d'opportunités d'affaires.
Dans ce partenariat atypique, tout le monde est gagnant : l'armée, qui voit ses innovations commercialisées et les étudiants qui, pour y parvenir, doivent savoir détecter des potentialités entrepreneuriales puis réaliser le business plan.
Source : PRWeb du 25/02/2011
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Le JDN Economie du 9/02/2011 s’appuie sur le récent rapport de la Commission Attali pour rappeler les grands secteurs qui seront porteurs pour faire des affaires d’ici à 2050… Il met en avant les innovations de pointe dans ces secteurs. Des idées à prendre pour créer son entreprise ?
En synthèse, 7 grands domaines d’activité et leurs belles innovations :
- Le BTP : stores photovoltaïques, papier peint lumineux, chaudières produisant de l’électricité…
- Les transports : navire de croisière écologique, taxis automatiques et électriques, location de voitures de type Autolib.
- La santé : l’apparition à venir du cœur artificiel, des kits SOS, des prothèses et des outils de diagnostic.
- Les technologies numériques : le secteur du livre électronique, la miniaturisation, le contrôle à distance (pilotage de la télévision via les gestes de la main, le contrôle d’un ordinateur par la pensée) ou l’essor des robots domestiques.
- L’alimentation : tendance écologique (fruits nécessitant moins de pesticides, chewing-gums biodégradables, etc.), tendance nutrition/santé (produits alimentaires participant à la lutte contre l’obésité par exemple), demande pour une plus grande traçabilité.
- La chimie verte : développement de la première génération de biocarburants (utilisation des co-produits, notamment la glycérine végétale, pour l’élaboration d’intermédiaires chimiques) ; la deuxième génération viendra se substituer principalement au kérosène dans le secteur aéronautique à partir de 2020.
- L’habillement : vêtements thermorégulateurs permettant d’absorber ou de dégager de la chaleur, vêtements anti-eczéma ou chaussures permettant d’augmenter l’activité musculaire.
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Cécile et Damien sont les deux acteurs d’un module pédagogique virtuel élaboré par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris pour les porteurs de projets en début de parcours. L’accès est gratuit ! Il s’agit d’une animation présentant les étapes clés pour passer de l’idée au projet. Chacun peut se construire un parcours à la carte, guidé par Cécile et Damien : financement, business plan, étude de marché, accompagnement, aides… tout au long de l'animation, des quizz et des jeux pédagogiques sont proposés pour tester les bases de son projet et ses connaissances.
Voilà un outil simple et interactif conçu sur le principe du e-learning pour les créateurs futurs entrepreneurs. C’est ici…
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Claude Ananou, chargé de formation au service de l'enseignement du management à HEC Montréal et Claude Thériault ont développé une méthode qui pourrait remplacer le business plan ; il s'agit de la méthode SynOpp. Au contraire du business plan dans lequel l'entrepreneur s'efforce de tout prévoir, la méthode SynOpp se base sur l'intuition : "on part d'une intuition et non d'une idée, pour arriver à une opportunité d'affaires".
"Les porteurs de projets sont incités à trouver des personnes intéressées par leur produit ou service", des adeptes auprès desquels ils vont tester leur intuition. L'avantage est de mettre immédiatement le futur entrepreneur dans l'action et d'éviter le côté paralysant du business plan. La méthode SynOpp s'appuie "sur l'identification du besoin du client et non sur ce que les porteurs de projet veulent faire". Cette méthode mise en place depuis deux ans au Québec doit toutefois encore faire ses preuves.
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Voici un site sympa pour créatifs et entrepreneurs. Chacun peut y proposer son idée d’affaire à créer, les internautes apprécient et jugent de la viabilité de l’idée : "peut marcher / marchera pas". Pour chaque idée, sont indiqués l’investissement de départ, le niveau d’originalité, les risques.
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Ce guide concerne tout projet ayant un caractère innovant, bien sûr, mais aussi un potentiel de développement, mettant en œuvre des technologies ou savoir-faire récents ou encore des services à haute valeur ajoutée. Le projet peut être issu d’une valorisation de la recherche, être en lien avec la recherche ou s’appuyer sur les compétences d’un laboratoire de recherche.
C’est un guide pratique à destination des futurs entrepreneurs avec des informations sur la méthodologie de création d’entreprise, sur les aides financières, les structures d’accompagnement dans la région (incubateurs, ruches et pépinières), ainsi que des exemples d’entreprises innovantes et l’interview de leur créateur.
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Parce que leur entreprise est à la fois écologique et innovante, Jeanne Granger et Sylvie Bétard ont reçu le Prix Eco-Innovation décerné en décembre dernier par CréaRîF.
Avec La Réserve des arts , ces deux jeunes entrepreneures se situent tout à fait dans la dynamique de l’éco-entrepreneuriat en donnant une dimension professionnelle au concept du ré-emploi.
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Pensé pour les futurs entrepreneurs, qu'ils soient étudiants ou déjà dans la vie professionnelle, cet ouvrage très complet peut se lire en zappant car il est organisé de façon modulaire.
Il aide à la réflexion de l'entrepreneur, avant d'entreprendre ou pendant l'action. Des allers-retours entre théorie et pragmatisme : beaucoup d'éléments issus du terrain, notamment, pour concevoir la stratégie de son entreprise et son développement.
Il intègre la technologie toute nouvelle du flashcode. Il s'agit d'un code-barre 2D qui met directement le lecteur en lien avec internet sur son smartphone.
Flashez les codes avec votre smartphone, et vous êtes immédiatement dirigé vers des sites d'entreprises originales, vers des sites incontournables en entrepreneuriat ou vers de nombreuses interviews d'experts et d'entrepreneurs en live...
Vous aurez en main le premier livre d'entrepreneuriat connecté à internet sans ordinateur !
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Sophie Mansiat vient de créer sa petite entreprise en Saône et Loire à partir d’un nouveau produit, une niche : des box proposant des activités et animations pour enfants et adolescents (golf, équitation, karting, bowling, atelier cuisine, découverte de la ferme…).
Le produit Momeadobox, s’inspire du concept Smartbox. Sophie Mansiat est tout simplement partie du constat que les box du marché ne sont pas adaptées aux enfants et aux ados car les prestations sont souvent loin de chez soi, les dates imposées etc. Les 5 000 box produites à ce jour ont toutes été fabriquées localement. Et c’est une volonté de cette jeune entrepreneure de ne choisir aussi que des prestataires de la région. Momeadobox est accessible sur internet ou dans certains comités d’entreprises. Sophie Mansiat envisage de commercialiser sa box auprès des offices de tourisme et des syndicats d’initiative.
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Un récent sondage réalisé sur l’entrepreneuriat québécois pourrait détruire le mythe du Québec entrepreneurial.
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En France
Un récent sondage auprès de personnes âgées de 50 ans et plus (APCE et CSA), a révélé un engouement des seniors pour l’entrepreneuriat.
Revenus, autonomie et projet personnel constituent les principales raisons de création d’entreprise en vue de la retraite (17 % des seniors actifs envisagent de créer leur propre entreprise en prévision de leur fin de carrière).
- Eléments présentés comme déterminant pour un passage à l’acte d’entreprendre :
Rebondir après un licenciement ou bénéficier d’une aide du gouvernement pour sécuriser les premiers mois d’activité de la nouvelle entreprise.
- Un Français sur deux encouragerait un senior de sa famille à créer son entreprise.
- Les seniors sont perçus comme disposant de nombreux atouts et comme bien armés pour créer une entreprise (grâce notamment à leurs réseaux professionnels (pour 76% des seniors) et bien sûr leur expérience (77%).
Mais tout ceci traduit évidemment l’angoisse liée à la fin de carrière et au nouveau régime de retraite…
Aux Etats-Unis
Comme en France, les seniors créent de plus en plus d’entreprises et pourraient bien dépasser les jeunes entrepreneurs d’ici à quelques années. Ce n’est pas une mauvaise chose car il semblerait que leurs entreprises soient plus pérennes que celles des jeunes entrepreneurs.
Depuis la crise financière, le nombre d’entrepreneurs de plus de 45 ans aurait fortement augmenté aux Etats-Unis et ce, même dans le secteur des TIC. Entre 1995 et 2005, l’âge moyen des créateurs de start-up dans la Silicon Valley est passé de 19-27 ans à 39 ans. Il y a deux fois plus d’entrepreneurs de plus de 50 ans que de jeunes de moins de 25 ans.
- Facteurs structurels favorisant l’entrepreneuriat chez les seniors :
. Ils présentent de meilleures garanties bancaires
. Ils ont plus souvent un apport en capital plus important
. Ils ont plus souvent une meilleure expérience du management que les jeunes.