L’argent des contribuables canadiens ne sera pas directement versé à la Tunisie pour aider ce pays à faire la transition vers la démocratie, dans le cadre du «printemps arabe.»
Contrairement à certains alliés européens, le premier ministre Stephen Harper affirme que toute l'aide canadienne sera directement acheminée aux grandes institutions financières de développement.
Cela n’a pas semblé importuner le gouvernement tunisien lors du Sommet du G8 qui s’est déroulé à Deauville en France. «Nous espérons que nous aurons l'occasion de développer des liens plus solides avec le Canada», a déclaré le ministre des Finances tunisien Jalloul Ayed. Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui. «Nous allons devoir travailler là-dessus. Puisque le Canada n’est pas un partenaire historique, nous ne nous attendions pas à grand-chose concernant la contribution canadienne à ce stade.
La déclaration conjointe du G8 sur le «printemps arabe» indique que les institutions financières de développement pourraient donner la somme de 20 milliards $ à la Tunisie et à l’Égypte.
D’autre part, le premier ministre de la Tunisie a évité de dire s’il était satisfait des efforts du Canada visant à expulser du pays le riche beau-frère de l’ancien dictateur tunisien Ben Ali, qui s’est réfugié au pays après la chute du régime.
«Nous sommes en contact avec les autorités canadiennes», a déclaré Beji Caid el Sebsi. Nous devons trouver des solutions appropriées et nous continuons à avoir des discussions sur la question.»
Agence QMI
Daniel Proussalidis
27/05/2011 12h58
Contrairement à certains alliés européens, le premier ministre Stephen Harper affirme que toute l'aide canadienne sera directement acheminée aux grandes institutions financières de développement.
Cela n’a pas semblé importuner le gouvernement tunisien lors du Sommet du G8 qui s’est déroulé à Deauville en France. «Nous espérons que nous aurons l'occasion de développer des liens plus solides avec le Canada», a déclaré le ministre des Finances tunisien Jalloul Ayed. Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui. «Nous allons devoir travailler là-dessus. Puisque le Canada n’est pas un partenaire historique, nous ne nous attendions pas à grand-chose concernant la contribution canadienne à ce stade.
La déclaration conjointe du G8 sur le «printemps arabe» indique que les institutions financières de développement pourraient donner la somme de 20 milliards $ à la Tunisie et à l’Égypte.
D’autre part, le premier ministre de la Tunisie a évité de dire s’il était satisfait des efforts du Canada visant à expulser du pays le riche beau-frère de l’ancien dictateur tunisien Ben Ali, qui s’est réfugié au pays après la chute du régime.
«Nous sommes en contact avec les autorités canadiennes», a déclaré Beji Caid el Sebsi. Nous devons trouver des solutions appropriées et nous continuons à avoir des discussions sur la question.»
Agence QMI
Daniel Proussalidis
27/05/2011 12h58
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