... La nouvelle culture du développement ne se base plus uniquement sur l’économie traditionnelle mais sur une nouvelle économie basée sur la combinaison des piliers du développement durable (économie, social, environnement, culture). On passe clairement d’une logique de développement économique à un logique multidisciplinaire et multisectorielle de développement, où l économie devient un objectif parmi d’autres, ce qui pose la question de la place de l’économie dans le développement, tant au niveau théorique que pratique.
Le développement durable se construit aussi à travers l’exercice de pratiques innovantes sur un territoire. Il peut s’agir de nouvelles filières de formation, d’entraide citoyenne, d’économie sociale ou encore de l’organisation de concertation croisée entre différents secteurs ou acteurs (culture, social, économie, …). ...
De cette thématique principale de nouvelle culture du développement découlent l’observation du territoire et l’innovation compétitive et créative.
Connaître son territoire est un atout. Quelle que soit l’échelle de ce territoire (commune, province, région), il est étroitement lié à la notion de gouvernance qui pose le problème d’interscalarité. Les méthodes d’observation des territoires sont basées sur des statistiques publiques, souvent définies par des politiques économiques. Disponible au niveau des Etats, Régions, Communautés et destinées aux seuls décideurs politiques, elles se font rares à des échelles fines (communales et infra-communales).
L’intelligence territoriale donne une dimension coopérative et participative à l’observation territoriale. Les partenariats publics et privés ou les collaborations multi-sectorielles constituent à présent des outils courants pour une meilleure coopération sur le territoire. Les méthodes d’observation des territoires s’orientent vers des instruments participatifs de gouvernance regroupant les décideurs, les acteurs dont les entreprises, et les citoyens au sein de clusters, quartiers, pôles où ils sont associés au processus d’analyse dans le cadre de diagnostics partagés, de co-production de données, d’ateliers d’interprétation. Les comportements peuvent évoluer, les réflexes d’innovation se font alors plus présents. Ces méthodes donnent aux décideurs des entreprises et des collectivités territoriales une vision plus large, plus complète permettant d’effectuer des choix appropriés et innovants, tenant compte de tous les éléments de l’environnement qui entourent cette décision. Les citoyens, quant-à-eux, bénéficieront d’une information locale et globale, d’interactions sociales multiples et d’une structure émergente utile à la collectivité. On peut dès lors parler d’intelligence collective, déclinée au niveau des collectivités territoriales, des entreprises et de citoyens, qui évalue les avantages comparés de la coopération et de la compétition.
L’innovation, quant-à-elle, est un concept-clé du développement. L’analyse de l’ensemble des aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux du développement durable permet une meilleure coordination des politiques sectorielles œuvrant à l’innovation. La recherche sur les technologies et sur les activités ayant des implications sur le développement durable fait de l’innovation un des moteurs de la transition socio-écologique. L’innovation est aussi au centre des préoccupations relatives à l’emploi à travers, par exemple, la mise à disposition de lieux de travail créatifs, l’épanouissement des travailleurs dans les secteurs d’emploi liés à la transition socio-écologique (renforcement des circuits courts, nouvelles consommations (bio, responsable …). Du point de vue économique, le concept de ‘coopétition’ (collaboration/compétition), dans une société basée sur la connaissance et déterminée par l’innovation, devrait permettre de générer la convergence entre la croissance économique et le développement durable et également de promouvoir l’innovation comme facteur encourageant le développement durable au sein des entreprises. L’innovation étant une des clés de la transition économique et sociale vers un meilleur développement durable, elle revêt un intérêt capital au sein d’un colloque sur l’intelligence territoriale.
L’observation du territoire et l’innovation compétitive et créative ne sont possibles que grâce à l’existence d’une logique de partenariat et de participation transversale.
... La participation de chacun à la richesse de son territoire (de quelque type que ce soit) prend tout son sens. ...
Le développement durable se construit aussi à travers l’exercice de pratiques innovantes sur un territoire. Il peut s’agir de nouvelles filières de formation, d’entraide citoyenne, d’économie sociale ou encore de l’organisation de concertation croisée entre différents secteurs ou acteurs (culture, social, économie, …). ...
De cette thématique principale de nouvelle culture du développement découlent l’observation du territoire et l’innovation compétitive et créative.
Connaître son territoire est un atout. Quelle que soit l’échelle de ce territoire (commune, province, région), il est étroitement lié à la notion de gouvernance qui pose le problème d’interscalarité. Les méthodes d’observation des territoires sont basées sur des statistiques publiques, souvent définies par des politiques économiques. Disponible au niveau des Etats, Régions, Communautés et destinées aux seuls décideurs politiques, elles se font rares à des échelles fines (communales et infra-communales).
L’intelligence territoriale donne une dimension coopérative et participative à l’observation territoriale. Les partenariats publics et privés ou les collaborations multi-sectorielles constituent à présent des outils courants pour une meilleure coopération sur le territoire. Les méthodes d’observation des territoires s’orientent vers des instruments participatifs de gouvernance regroupant les décideurs, les acteurs dont les entreprises, et les citoyens au sein de clusters, quartiers, pôles où ils sont associés au processus d’analyse dans le cadre de diagnostics partagés, de co-production de données, d’ateliers d’interprétation. Les comportements peuvent évoluer, les réflexes d’innovation se font alors plus présents. Ces méthodes donnent aux décideurs des entreprises et des collectivités territoriales une vision plus large, plus complète permettant d’effectuer des choix appropriés et innovants, tenant compte de tous les éléments de l’environnement qui entourent cette décision. Les citoyens, quant-à-eux, bénéficieront d’une information locale et globale, d’interactions sociales multiples et d’une structure émergente utile à la collectivité. On peut dès lors parler d’intelligence collective, déclinée au niveau des collectivités territoriales, des entreprises et de citoyens, qui évalue les avantages comparés de la coopération et de la compétition.
L’innovation, quant-à-elle, est un concept-clé du développement. L’analyse de l’ensemble des aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux du développement durable permet une meilleure coordination des politiques sectorielles œuvrant à l’innovation. La recherche sur les technologies et sur les activités ayant des implications sur le développement durable fait de l’innovation un des moteurs de la transition socio-écologique. L’innovation est aussi au centre des préoccupations relatives à l’emploi à travers, par exemple, la mise à disposition de lieux de travail créatifs, l’épanouissement des travailleurs dans les secteurs d’emploi liés à la transition socio-écologique (renforcement des circuits courts, nouvelles consommations (bio, responsable …). Du point de vue économique, le concept de ‘coopétition’ (collaboration/compétition), dans une société basée sur la connaissance et déterminée par l’innovation, devrait permettre de générer la convergence entre la croissance économique et le développement durable et également de promouvoir l’innovation comme facteur encourageant le développement durable au sein des entreprises. L’innovation étant une des clés de la transition économique et sociale vers un meilleur développement durable, elle revêt un intérêt capital au sein d’un colloque sur l’intelligence territoriale.
L’observation du territoire et l’innovation compétitive et créative ne sont possibles que grâce à l’existence d’une logique de partenariat et de participation transversale.
... La participation de chacun à la richesse de son territoire (de quelque type que ce soit) prend tout son sens. ...
Publié le lundi 30 mai 2011 par Loïc Le Pape
Calenda
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