"Dans les Etats membres où le taux d’emploi des jeunes est resté stable ou n’a connu qu’une légère baisse (à l’instar de l’Allemagne et de l’Autriche), la plupart des contrats temporaires proposés à de jeunes travailleurs sont couplés à des études ou à une formation", souligne la Commission européenne, ce mardi, s’appuyant sur la dernière livraison de sa Revue trimestrielle sur l’emploi et la situation sociale. A l’inverse, dans les pays où le chômage des jeunes a explosé, comme l’Espagne ou la Pologne, "des contrats courts sont imposés à de jeunes travailleurs intérimaires". "Ces derniers risquent de se retrouver condamnés à des conditions de travail précaires", s’inquiète la Commission, dans un communiqué.
Alors que dans treize pays de la zone euro, le chômage des jeunes a dépassé les 25%, Bruxelles encourage "vivement" les Etats membres à utiliser la nouvelle "garantie pour la jeunesse" adoptée par le Conseil en avril dernier, avec une enveloppe de six milliards d’euros entre 2014 et 2020. L’objectif : proposer aux jeunes de moins de 25 ans qui ne trouvent pas de travail une offre d’emploi, de formation ou d’enseignement de qualité dans les quatre mois suivant leur sortie du système scolaire ou la perte de leur emploi. Mais pour l’heure, cette garantie est réservée aux régions dont le taux de chômage des jeunes est supérieur à 25% (en France, seraient concernées les collectivités d'outre-mer, la Champagne-Ardenne, la Picardie, la Haute-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, l'Aquitaine, l'Auvergne et le Languedoc-Roussillon).
Par ailleurs, la Commission lancera le 2 juillet prochain, à Leipzig, l"Alliance européenne pour l’apprentissage", afin "de faire valoir les avantages de systèmes d’apprentissage bien conçus et de proposer des moyens d’en mettre en place".
Publié le mardi 25 juin 2013
Alors que dans treize pays de la zone euro, le chômage des jeunes a dépassé les 25%, Bruxelles encourage "vivement" les Etats membres à utiliser la nouvelle "garantie pour la jeunesse" adoptée par le Conseil en avril dernier, avec une enveloppe de six milliards d’euros entre 2014 et 2020. L’objectif : proposer aux jeunes de moins de 25 ans qui ne trouvent pas de travail une offre d’emploi, de formation ou d’enseignement de qualité dans les quatre mois suivant leur sortie du système scolaire ou la perte de leur emploi. Mais pour l’heure, cette garantie est réservée aux régions dont le taux de chômage des jeunes est supérieur à 25% (en France, seraient concernées les collectivités d'outre-mer, la Champagne-Ardenne, la Picardie, la Haute-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, l'Aquitaine, l'Auvergne et le Languedoc-Roussillon).
Par ailleurs, la Commission lancera le 2 juillet prochain, à Leipzig, l"Alliance européenne pour l’apprentissage", afin "de faire valoir les avantages de systèmes d’apprentissage bien conçus et de proposer des moyens d’en mettre en place".
Publié le mardi 25 juin 2013
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