« Bnooki permet à tout internaute de trouver facilement et rapidement le produit ou service bancaire qu’il recherche, en fonction de ses critères de recherche personnels », explique le fondateur de Bnooki.com, Élie Boujaoudé.
QUATRE QUESTIONS À... Élie Boujaoudé, fondateur de Bnooki.com
Pouvez-vous présenter votre start-up, Bnooki ?
Bnooki.com est le premier moteur de recherche et comparateur de produits bancaires au Liban, et vise à atteindre une dimension régionale. Bnooki permet à tout internaute de trouver facilement et rapidement le produit ou service bancaire qu’il recherche, en fonction de ses critères de recherche personnels. Une fois qu’il fait son choix, l’utilisateur peut automatiquement contacter la ou les banques sélectionnées par le biais de Bnooki pour une question, une simulation ou même remplir une demande. Bnooki vise à travailler avec les banques commerciales et la Banque centrale pour pouvoir mettre à la disposition du public, et d’une manière automatique et instantanée, les simulations de paiements exactes suivant des standards internationaux et le taux annuel effectif global (TAEG). Bnooki n’est pas un simple annuaire de produits, il travaille de façon intégrée avec les banques commerciales.
Que signifie aujourd’hui être jeune entrepreneur au Liban ? Quels sont les principaux défis auxquels vous avez été confrontés ?
Être entrepreneur dans des pays stables, dont les économies sont plus développées, est déjà risqué. Au Liban, la tâche est encore plus difficile – pour des raisons évidentes. Dans cet environnement volatil à plusieurs niveaux, l’entrepreneuriat peut être comparé à un marathon couru sur un terrain miné. La situation politique/économique mise à part, beaucoup d’autres défis se présentent. Par exemple, les formalités nécessaires pour enregistrer une compagnie, une loi commerciale qui doit être modernisée pour subvenir aux besoins de la nouvelle économie (stock-options, structures financières hybrides pour aider à la levée de fonds, etc.), une taille de marché très restreinte, un manque de transparence...
Le financement de votre projet a-t-il été facile ?
Le financement du projet a été relativement facile pour nous, étant donné que je viens du domaine financier et que je jouis de bonnes connexions avec les banques, les investisseurs et les compagnies de financement. Au Liban, avec l’existence de niveaux de liquidités intéressants, de programmes de financement comme Kafalat, ou encore avec l’émergence du capital-risque, l’accès au financement n’est plus problématique comme avant. Cependant, pour accéder à ce financement, il est souvent nécessaire pour l’entrepreneur d’amorcer son projet avec ses propres ressources.
Quels conseils donneriez-vous à un autre jeune entrepreneur ?
Qu’il prenne le risque ; mieux vaut avoir des remords que des regrets (dixit Oscar Wilde). Dans son parcours, il sera confronté à beaucoup de batailles – et il ne les gagnera certainement pas toutes. L’important, c’est de ne pas être émotif, apprendre de ses erreurs, tirer les bonnes leçons et continuer. Cela semble poétique, mais c’est la réalité. Deuxièmement, il faut qu’il pose les bonnes questions aux bonnes personnes. Nous avons tous besoin de conseils ; un bon conseil peut nous faire éviter beaucoup d’erreurs qui coûtent cher. Plus techniquement, il faut toujours faire attention au cash-flow de la compagnie. Le cash, l’argent liquide, c’est le sang qui circule dans les veines de la compagnie. Sans cash la compagnie ne survivra pas. À titre anecdotique, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) apprend aux entrepreneurs le fameux CFIMITYM (« Cash Flow Is More Important Than Your Mother »). De même, il est très important de bien gérer ses ressources humaines. Un employé dans une start-up prend aussi des risques ; il faut donc le récompenser, l’intéresser financièrement... Finalement, il ne faut pas se limiter au marché libanais. Il est très restreint – c’est un bon terrain d’essai, mais il faut, dès le début, mettre en place une stratégie pour s’exporter.
QUATRE QUESTIONS À... Élie Boujaoudé, fondateur de Bnooki.com
Pouvez-vous présenter votre start-up, Bnooki ?
Bnooki.com est le premier moteur de recherche et comparateur de produits bancaires au Liban, et vise à atteindre une dimension régionale. Bnooki permet à tout internaute de trouver facilement et rapidement le produit ou service bancaire qu’il recherche, en fonction de ses critères de recherche personnels. Une fois qu’il fait son choix, l’utilisateur peut automatiquement contacter la ou les banques sélectionnées par le biais de Bnooki pour une question, une simulation ou même remplir une demande. Bnooki vise à travailler avec les banques commerciales et la Banque centrale pour pouvoir mettre à la disposition du public, et d’une manière automatique et instantanée, les simulations de paiements exactes suivant des standards internationaux et le taux annuel effectif global (TAEG). Bnooki n’est pas un simple annuaire de produits, il travaille de façon intégrée avec les banques commerciales.
Que signifie aujourd’hui être jeune entrepreneur au Liban ? Quels sont les principaux défis auxquels vous avez été confrontés ?
Être entrepreneur dans des pays stables, dont les économies sont plus développées, est déjà risqué. Au Liban, la tâche est encore plus difficile – pour des raisons évidentes. Dans cet environnement volatil à plusieurs niveaux, l’entrepreneuriat peut être comparé à un marathon couru sur un terrain miné. La situation politique/économique mise à part, beaucoup d’autres défis se présentent. Par exemple, les formalités nécessaires pour enregistrer une compagnie, une loi commerciale qui doit être modernisée pour subvenir aux besoins de la nouvelle économie (stock-options, structures financières hybrides pour aider à la levée de fonds, etc.), une taille de marché très restreinte, un manque de transparence...
Le financement de votre projet a-t-il été facile ?
Le financement du projet a été relativement facile pour nous, étant donné que je viens du domaine financier et que je jouis de bonnes connexions avec les banques, les investisseurs et les compagnies de financement. Au Liban, avec l’existence de niveaux de liquidités intéressants, de programmes de financement comme Kafalat, ou encore avec l’émergence du capital-risque, l’accès au financement n’est plus problématique comme avant. Cependant, pour accéder à ce financement, il est souvent nécessaire pour l’entrepreneur d’amorcer son projet avec ses propres ressources.
Quels conseils donneriez-vous à un autre jeune entrepreneur ?
Qu’il prenne le risque ; mieux vaut avoir des remords que des regrets (dixit Oscar Wilde). Dans son parcours, il sera confronté à beaucoup de batailles – et il ne les gagnera certainement pas toutes. L’important, c’est de ne pas être émotif, apprendre de ses erreurs, tirer les bonnes leçons et continuer. Cela semble poétique, mais c’est la réalité. Deuxièmement, il faut qu’il pose les bonnes questions aux bonnes personnes. Nous avons tous besoin de conseils ; un bon conseil peut nous faire éviter beaucoup d’erreurs qui coûtent cher. Plus techniquement, il faut toujours faire attention au cash-flow de la compagnie. Le cash, l’argent liquide, c’est le sang qui circule dans les veines de la compagnie. Sans cash la compagnie ne survivra pas. À titre anecdotique, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) apprend aux entrepreneurs le fameux CFIMITYM (« Cash Flow Is More Important Than Your Mother »). De même, il est très important de bien gérer ses ressources humaines. Un employé dans une start-up prend aussi des risques ; il faut donc le récompenser, l’intéresser financièrement... Finalement, il ne faut pas se limiter au marché libanais. Il est très restreint – c’est un bon terrain d’essai, mais il faut, dès le début, mettre en place une stratégie pour s’exporter.
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