Très répandue à travers la Pennsylvanie (USA) car couvrant jusqu'à 280.000 km2 du bassin des Appalaches, le Fracking (ou fracturation hydraulique), reste une méthode controversée utilisée pour exploiter le gaz de schiste.
De nouvelles recherches publiées dans 'The Annals of the New York Academy of Sciences'passent en revue les différences menaces à quoi doivent faire face la biodiversité, comme la pollution par les produits chimiques toxiques, la construction des puits de forage et des gazoducs ainsi que les modifications apportées aux zones humides.
"L'exploitation du gaz de schiste a suscité beaucoup de controverse, surtout en raison de son impact sur la santé humaine, mais les effets sur la biodiversité et les ressources naturelles (ex. eau douce) ont à peine été abordés en débats publics", a déclaré auteur de l'étude, Erik Kiviat.
"Cette étude a révélé un large éventail d'impacts potentiels, dont certains pourraient être graves, tels que la salinisation des sols et des eaux de surface, ou encore la fragmentation des forêts. Le degré d'industrialisation des gaz de schiste, et l'ampleur de la superficie occupée dans les bassins des Appalaches (Marcellus et Utica soit 285.000 km2), devrait exiger la plus grande prudence en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité" a t-il ajouté.
Il s'avèrent que les impacts physiques et chimiques de la fracturation hydraulique horizontale à haut volume (HVHHF) entraînent une pollution causée par des produits chimiques de synthèse, le sel, les radionucléides, ou encore une fragmentation du paysage, des routes, voire la modification des cours d'eau, l'hydrologie des zones humides, et enfin l'augmentation de la circulation des camions.
Malgré les inquiétudes concernant la santé humaine, il n'y a eu que très peu d'études sur les impacts sur les habitats naturels et le biote, (ou l'ensemble des organismes vivants).
Aussi, les impacts sont potentiellement graves en raison surtout du développement rapide de la HVHHF sur de grandes étendues.
Publié le 26/06/2013 à 07:45
© Enerzine.com
De nouvelles recherches publiées dans 'The Annals of the New York Academy of Sciences'passent en revue les différences menaces à quoi doivent faire face la biodiversité, comme la pollution par les produits chimiques toxiques, la construction des puits de forage et des gazoducs ainsi que les modifications apportées aux zones humides.
"L'exploitation du gaz de schiste a suscité beaucoup de controverse, surtout en raison de son impact sur la santé humaine, mais les effets sur la biodiversité et les ressources naturelles (ex. eau douce) ont à peine été abordés en débats publics", a déclaré auteur de l'étude, Erik Kiviat.
"Cette étude a révélé un large éventail d'impacts potentiels, dont certains pourraient être graves, tels que la salinisation des sols et des eaux de surface, ou encore la fragmentation des forêts. Le degré d'industrialisation des gaz de schiste, et l'ampleur de la superficie occupée dans les bassins des Appalaches (Marcellus et Utica soit 285.000 km2), devrait exiger la plus grande prudence en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité" a t-il ajouté.
Il s'avèrent que les impacts physiques et chimiques de la fracturation hydraulique horizontale à haut volume (HVHHF) entraînent une pollution causée par des produits chimiques de synthèse, le sel, les radionucléides, ou encore une fragmentation du paysage, des routes, voire la modification des cours d'eau, l'hydrologie des zones humides, et enfin l'augmentation de la circulation des camions.
Malgré les inquiétudes concernant la santé humaine, il n'y a eu que très peu d'études sur les impacts sur les habitats naturels et le biote, (ou l'ensemble des organismes vivants).
Aussi, les impacts sont potentiellement graves en raison surtout du développement rapide de la HVHHF sur de grandes étendues.
Publié le 26/06/2013 à 07:45
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