Plus d’un milliard d’utilisateurs sur Facebook, 200 millions sur Linkedin, 50 millions pour Viadéo, les réseaux sociaux ont envahi notre sphère privée et font peu à peu leur apparition dans le monde de l’entreprise, où les frontières entre vie professionnelle / vie privée s’estompent. Le web 2.0, le partage, les échanges, bref, le collaboratif, au cœur de l’entreprise, via ces réseau sociaux d’entreprise dédiés et propres à chaque société, provoque une vrai rupture culturelle et impacte les organisations. Quel est l’impact de ce phénomène sur le rôle de la formation et les pratiques d’apprentissage ? Quelles sont les usages et les bénéfices de ces écosystèmes virtuels et leurs conditions de réussite ?
L’apprentissage via les nouvelles technologies et le virtuel ne date pas d’hier : le Computer Based Training (CBT) au début des années 1980, puis le e-learning au milieu des années 1990, les serious games dans les années 2000, ont marqué l’évolution de la formation par l’usage du numérique. Aujourd’hui, l’apprentissage via le numérique se complète par les interactions sociales… via des plateformes collaboratives où les salariés créent des communautés d’échanges et pratiques, identifient les collègues pour résoudre une problématique, transmettent leur savoir et connaissances contextualisées. Les compétences développées par les apports mutuels permettent à chacun d’enrichir son expérience et à l’entreprise de progresser.
L’ère de la collaboration
De l’ère industrielle, nous sommes passés à l’ère de l’information par l’usage de l’Internet 1.0 pour parvenir aujourd’hui à l’ère de la collaboration via le web 2.0. Le phénomène s’illustre à travers les multiples exemples d’échanges sur les réseaux sociaux, sites de microblogging, videosharing, slidesharing… ou tout simplement sur les commentaires des sites de e-commerce laissés par les clients qui nous influencent tellement dans nos comportements d’achat. Autre exemple frappant : Wikipedia. Emblème de la collaboration par excellence, Wikipédia est alimenté chaque jour par 100 000 contributeurs à travers le monde et propose plus de 21 millions d’articles dans plus de 270 langues… l’équivalent de 1 772 volumes de l’édition anglaise de l’Encyclopédie Britannica.
Intérêts des Réseaux Sociaux d’Entreprise
Parmi les intérêts des Réseaux Sociaux d’Entreprise les plus fréquemment cités par les entreprises qui en ont mis en place, on peut noter:
- la capacité d’innovation démultipliée (Cisco qui est passé par exemple, d’un projet d’innovation par an à près d’une trentaine),
- l’identification de talents par la mise en place de communautés de pratiques où des experts échangent avec des « experts-amateurs » pour confronter leur idées, formaliser et capitaliser sur les bonnes pratiques,
- la résolution de problèmes dans un contexte donné par les apports de collaborateurs confrontés aux mêmes problématiques,
- la transversalité pour combler les trous structurels et estomper les effets de silos des organisations hiérarchiques verticales,
- la fédération des équipes grâce à une culture commune diffusée, partagée et commentée,
- et la réduction du nombre d’emails…
A noter également l’impact du lien direct qui s’établit entre Direction et Salariés à travers ces réseaux sociaux, ce qui change le paradigme de la posture du manager, où la primeur de l’information n’est plus garantie, mais où sa capacité à donner du sens à celle-ci devient essentielle.
Conditions de mise en place d’un Réseau Social d’Entreprise
Chaque mise en place a bien entendu sa propre singularité selon chaque contexte, mais qui s’appuie tout de même sur quelques impondérables qu’il convient de décrire ici :
- la volonté et l’implication de la Direction de l’entreprise dans ce nouveau mode d’échange et de communication, où l’exemplarité et la transparence sont essentielles,
- L’incitation et la reconnaissance portée par les Ressources Humaines pour favoriser les échanges et la mise en place d’une charte éditoriale entendue de tous,
- L’organisation d’événements physiques réguliers et notamment au lancement de communautés pour instituer confiance et impulser intérêt et objectifs communs,
- La désignation d’une gouvernance pour la mise en place de ces communautés, où l’engagement et la motivation des animateurs sont relayés par des « ambassadeurs », pour alimenter, commenter, partager et solliciter les acteurs clés identifiés,
- et enfin, l’intégration du réseau social d’entreprise à la plateforme collaborative utilisée au quotidien (et non un outil connexe) pour faciliter et stimuler les échanges.
Les atouts et bénéfices d’un réseau social d’entreprise sont manifestes, mais nécessitent de structurer sa fondation et d’assurer son accompagnement pour mener à bien ce projet global.
Le Réseau Social d’entreprise joue un rôle de baromètre vivant. Véritable pouls de l’entreprise, il représente une opportunité majeure pour la Formation d’identifier les talents et compétences à développer en temps réel et enfin, d’aligner l’opérationnel au stratégique.
Affaire à suivre…
L’apprentissage via les nouvelles technologies et le virtuel ne date pas d’hier : le Computer Based Training (CBT) au début des années 1980, puis le e-learning au milieu des années 1990, les serious games dans les années 2000, ont marqué l’évolution de la formation par l’usage du numérique. Aujourd’hui, l’apprentissage via le numérique se complète par les interactions sociales… via des plateformes collaboratives où les salariés créent des communautés d’échanges et pratiques, identifient les collègues pour résoudre une problématique, transmettent leur savoir et connaissances contextualisées. Les compétences développées par les apports mutuels permettent à chacun d’enrichir son expérience et à l’entreprise de progresser.
L’ère de la collaboration
De l’ère industrielle, nous sommes passés à l’ère de l’information par l’usage de l’Internet 1.0 pour parvenir aujourd’hui à l’ère de la collaboration via le web 2.0. Le phénomène s’illustre à travers les multiples exemples d’échanges sur les réseaux sociaux, sites de microblogging, videosharing, slidesharing… ou tout simplement sur les commentaires des sites de e-commerce laissés par les clients qui nous influencent tellement dans nos comportements d’achat. Autre exemple frappant : Wikipedia. Emblème de la collaboration par excellence, Wikipédia est alimenté chaque jour par 100 000 contributeurs à travers le monde et propose plus de 21 millions d’articles dans plus de 270 langues… l’équivalent de 1 772 volumes de l’édition anglaise de l’Encyclopédie Britannica.
Intérêts des Réseaux Sociaux d’Entreprise
Parmi les intérêts des Réseaux Sociaux d’Entreprise les plus fréquemment cités par les entreprises qui en ont mis en place, on peut noter:
- la capacité d’innovation démultipliée (Cisco qui est passé par exemple, d’un projet d’innovation par an à près d’une trentaine),
- l’identification de talents par la mise en place de communautés de pratiques où des experts échangent avec des « experts-amateurs » pour confronter leur idées, formaliser et capitaliser sur les bonnes pratiques,
- la résolution de problèmes dans un contexte donné par les apports de collaborateurs confrontés aux mêmes problématiques,
- la transversalité pour combler les trous structurels et estomper les effets de silos des organisations hiérarchiques verticales,
- la fédération des équipes grâce à une culture commune diffusée, partagée et commentée,
- et la réduction du nombre d’emails…
A noter également l’impact du lien direct qui s’établit entre Direction et Salariés à travers ces réseaux sociaux, ce qui change le paradigme de la posture du manager, où la primeur de l’information n’est plus garantie, mais où sa capacité à donner du sens à celle-ci devient essentielle.
Conditions de mise en place d’un Réseau Social d’Entreprise
Chaque mise en place a bien entendu sa propre singularité selon chaque contexte, mais qui s’appuie tout de même sur quelques impondérables qu’il convient de décrire ici :
- la volonté et l’implication de la Direction de l’entreprise dans ce nouveau mode d’échange et de communication, où l’exemplarité et la transparence sont essentielles,
- L’incitation et la reconnaissance portée par les Ressources Humaines pour favoriser les échanges et la mise en place d’une charte éditoriale entendue de tous,
- L’organisation d’événements physiques réguliers et notamment au lancement de communautés pour instituer confiance et impulser intérêt et objectifs communs,
- La désignation d’une gouvernance pour la mise en place de ces communautés, où l’engagement et la motivation des animateurs sont relayés par des « ambassadeurs », pour alimenter, commenter, partager et solliciter les acteurs clés identifiés,
- et enfin, l’intégration du réseau social d’entreprise à la plateforme collaborative utilisée au quotidien (et non un outil connexe) pour faciliter et stimuler les échanges.
Les atouts et bénéfices d’un réseau social d’entreprise sont manifestes, mais nécessitent de structurer sa fondation et d’assurer son accompagnement pour mener à bien ce projet global.
Le Réseau Social d’entreprise joue un rôle de baromètre vivant. Véritable pouls de l’entreprise, il représente une opportunité majeure pour la Formation d’identifier les talents et compétences à développer en temps réel et enfin, d’aligner l’opérationnel au stratégique.
Affaire à suivre…
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