En marge du forum annuel de l’OCDE, le vice président de l’université de Sydney s’est exprimé de façon surprenante sur l'avenir de l’enseignement supérieur et, plus particulièrement des universités. Plus de détails avec meltyCampus
L’université française cherche à se démocratiser davantage, avec l’adoption la semaine dernière du projet de loi Fioraso, qui met notamment fin à la gratuité des classes préparatoires. Dans le même temps, le vice président de l’université de Sydney évoque sa vision (très différente) sur l’avenir de l’enseignement supérieur. En effet, alors qu’il était présent à Paris pour le forum annuel des pays de l’OCDE, il s’est exprimé devant nos confrères du Nouvel Observateur ‘’depuis 30 ans les universités se sont multipliées de façon exponentielle, attirant toujours plus d’étudiants, y compris moins qualifiés, qui se détournent des voies professionnelles. Mais jusqu’où veut-on aller ? Combien d’étudiants pouvons nous accepter à l’université ?‘’. Michael Spence a continué son raisonnement en expliquant que, si l’université devait ‘’continuer à former des étudiants de haut niveau’’, aujourd’hui le nombre d'inscrits, devraient probablement être revus à la baisse, de façon à contrer le ‘’déficit de techniciens et de métiers manuels ‘’ dans les pays de l’OCDE.
Pour expliquer sa démarche, Michael Spence, s’est appuyé sur le contexte économique actuel, où par peur du chômage la plupart des jeunes préfèrent accumuler les diplômes plutôt que s’investir dans des filières courtes et professionnalisantes. Il a par ailleurs, évoqué le système anglo-saxon où selon lui ‘’l’idée que l’on gagne mieux sa vie comme plombier, avec une bonne formation, que comme chauffeur de taxi avec en poche un diplôme de sciences politiques‘’ commence à faire son chemin. Un raisonnement qui risque de créer le débat en France, après la polémique sur les cours en anglais. Pensez vous qu'il y a un problème d'orientation en France ?
L’université française cherche à se démocratiser davantage, avec l’adoption la semaine dernière du projet de loi Fioraso, qui met notamment fin à la gratuité des classes préparatoires. Dans le même temps, le vice président de l’université de Sydney évoque sa vision (très différente) sur l’avenir de l’enseignement supérieur. En effet, alors qu’il était présent à Paris pour le forum annuel des pays de l’OCDE, il s’est exprimé devant nos confrères du Nouvel Observateur ‘’depuis 30 ans les universités se sont multipliées de façon exponentielle, attirant toujours plus d’étudiants, y compris moins qualifiés, qui se détournent des voies professionnelles. Mais jusqu’où veut-on aller ? Combien d’étudiants pouvons nous accepter à l’université ?‘’. Michael Spence a continué son raisonnement en expliquant que, si l’université devait ‘’continuer à former des étudiants de haut niveau’’, aujourd’hui le nombre d'inscrits, devraient probablement être revus à la baisse, de façon à contrer le ‘’déficit de techniciens et de métiers manuels ‘’ dans les pays de l’OCDE.
Pour expliquer sa démarche, Michael Spence, s’est appuyé sur le contexte économique actuel, où par peur du chômage la plupart des jeunes préfèrent accumuler les diplômes plutôt que s’investir dans des filières courtes et professionnalisantes. Il a par ailleurs, évoqué le système anglo-saxon où selon lui ‘’l’idée que l’on gagne mieux sa vie comme plombier, avec une bonne formation, que comme chauffeur de taxi avec en poche un diplôme de sciences politiques‘’ commence à faire son chemin. Un raisonnement qui risque de créer le débat en France, après la polémique sur les cours en anglais. Pensez vous qu'il y a un problème d'orientation en France ?
Par YasmineLqr
il y a 18 heures
http://www.meltycampus.fr/trop-d-etudiants-a-l-universite-a184258.html
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