Serait-ce le professeur, l'étudiant ou même tout le système scolaire qui est ce créateur de créativité que tous appellent de leurs voeux ?
«Innovation et créativité» semblent être le nouveau leitmotiv des gouvernements de la planète et pour cause : les défis que nous aurons bientôt à relever n'ont plus grand chose à voir avec ceux que nos parents ont connu et on ne pourra continuer encore longtemps à faire ce que nous faisons. Il faudra innover.
La créativité peut s'enseigner à peu près comme la démocratie, c'est à dire que rien ne vaut un fonctionnement créatif ou un fonctionnement démocratique si on veut apprendre comment fonctionner créativement ou démocratiquement. Pour une compétence aussi diffuse que la créativité, on comprend que son apprentissage n'est pas qu'une affaire de cours.
Ce qui n'empêche pas beaucoup d'écoles et de professeurs d'implanter et d'utiliser des pédagogies actives qui favorisent la créativité, ni non plus des fonctionnaires et des ministères à pousser en ce sens. On encourage les professeurs à être créatifs... pourquoi pas les élèves aussi ? Quand le programme est bien établi dans la plupart des disciplines, il reste heureusement encore de la place pour la créativité dans la manière de l'apprendre, ce qui semble tout à fait approprié à la compétence.
Dans un monde changeant, l'un des apprentissages les plus importants et durable est bien celui de la créativité : inventer, créer son emploi, son métier, innover, se renouveler, améliorer, optimiser... on aura tous à le faire de plus en plus fréquemment dans nos vies. Il n'y a pas de réponses toutes faites à un futur inconnu et un environnement changeant.
Certains comme Ken Robinson s'interrogent à savoir si une certaine école ne tue pas la créativité, d'autres se demandent si notre dépendance à Internet n'a pas le même effet. Heureusement compensé par le jeu, l'activité et le partage qu'autorise ce même internet. Tout est apparemment une question d'équilibre.
L'accessibilité de l'éducation augmente partout et ce sont ceux qui y réussissent le mieux qui sont engagés par le système qui les forme. Les autres, les 80 % qui ont B+ en descendant, ont tout à gagner à la créativité...
Alors vive la créativité et encourageons-la.
Denys Lamontagne
direction@cursus.edu
«Innovation et créativité» semblent être le nouveau leitmotiv des gouvernements de la planète et pour cause : les défis que nous aurons bientôt à relever n'ont plus grand chose à voir avec ceux que nos parents ont connu et on ne pourra continuer encore longtemps à faire ce que nous faisons. Il faudra innover.
La créativité peut s'enseigner à peu près comme la démocratie, c'est à dire que rien ne vaut un fonctionnement créatif ou un fonctionnement démocratique si on veut apprendre comment fonctionner créativement ou démocratiquement. Pour une compétence aussi diffuse que la créativité, on comprend que son apprentissage n'est pas qu'une affaire de cours.
Ce qui n'empêche pas beaucoup d'écoles et de professeurs d'implanter et d'utiliser des pédagogies actives qui favorisent la créativité, ni non plus des fonctionnaires et des ministères à pousser en ce sens. On encourage les professeurs à être créatifs... pourquoi pas les élèves aussi ? Quand le programme est bien établi dans la plupart des disciplines, il reste heureusement encore de la place pour la créativité dans la manière de l'apprendre, ce qui semble tout à fait approprié à la compétence.
Dans un monde changeant, l'un des apprentissages les plus importants et durable est bien celui de la créativité : inventer, créer son emploi, son métier, innover, se renouveler, améliorer, optimiser... on aura tous à le faire de plus en plus fréquemment dans nos vies. Il n'y a pas de réponses toutes faites à un futur inconnu et un environnement changeant.
Certains comme Ken Robinson s'interrogent à savoir si une certaine école ne tue pas la créativité, d'autres se demandent si notre dépendance à Internet n'a pas le même effet. Heureusement compensé par le jeu, l'activité et le partage qu'autorise ce même internet. Tout est apparemment une question d'équilibre.
L'accessibilité de l'éducation augmente partout et ce sont ceux qui y réussissent le mieux qui sont engagés par le système qui les forme. Les autres, les 80 % qui ont B+ en descendant, ont tout à gagner à la créativité...
Alors vive la créativité et encourageons-la.
Denys Lamontagne
direction@cursus.edu
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