La Banque islamique de développement et la Société financière internationale ont lancé une feuille de route et un plan d'actions de cinq ans d'un montant de 2 milliards $ US pour relever les défis posés par le chômage parmi les jeunes arabes à travers des programmes d'investissement dans l'éducation pour l'emploi (e4e), en mettant un fort accent sur la participation du secteur privé dans l'enseignement universitaire. L'objectif est d'assurer aux jeunes de la région la bonne éducation, la formation et les compétences pour les emplois créés.
La feuille de route couvre les pays suivants : Palestine, Oman, Arabie Saoudite, Irak, Maroc, Yémen, Algérie, Jordanie et Egypte. Elle est détaillée dans un rapport intitulé "L'éducation pour l'emploi: Réaliser le potentiel de la jeunesse arabe" publié le mois dernier.
Ce rapport indique que le secteur privé doit participer en fournissant un enseignement universitaire pertinent et rentable par l'adaptation des programmes scolaires aux besoins des jeunes et des employeurs privés.
Ce programme peut être visualié sur le site de e4e suivant :
http://www.e4earabyouth.com/
Cette information est publiée par Wagdy Sawahel, le 1 Mai 2011 dans University World news (cliquer sur le titre pour lire l'information).
J'étais surpris de constater que la Tunisie, l'enseignement supérieur tunisien public et privé, les jeunes tunisiens étaient absents de ce programme. Comment se fait-il que la Banque islamique de développement ou la SFI ignorent notre pays qui a grandement besoin de participer à ce genre de programmes, surtout après sa révolution ?
Je pensais qu'il s'agissait d'un oubli mais en accédant au site de e4e, j'ai eu la confirmation que notre pays ne participe pas à ce programme alors que des pays plus riches y participent.
C'est navrant !
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