" Si l’on met l’accent sur ce que devra accomplir la politique économique tunisienne afin de s’affranchir de certains obstacles qui freinent toujours son développement, on doit éviter de recourir aux vieilles panacées qui ont montré leurs limites et s’orienter plutôt sur celles qui ont fonctionné dans d’autres économies émergentes et sont susceptibles de faire converger la Tunisie vers le niveau économique des pays développés. ..."
Il dit notamment : "L’insertion de la Tunisie dans l’économie mondiale à travers son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (l’OMC) et un accord signé avec l’Union européenne en 1995 a conduit à l’accroissement de la compétitivité des entreprises tunisiennes et leur accès plus libre aux marchés internationaux, grâce au démantèlement progressif des barrières douanières.
Ainsi, malgré la prolifération de la prédation et de l’économie mafieuse, l’initiative privée dans son ensemble et la croyance en l’efficacité du marché a permis à la Tunisie d’améliorer ses performances économiques, se hissant à un degré d’insertion dans les échanges mondiaux parmi les plus élevés du monde. Cela en a fait ipso facto, selon le Forum économique mondial sur l’Afrique, tenu en juin 2007, la première économie compétitive d’Afrique, devançant ainsi l’économie sud-africaine. ...
En se basant sur cette expérience historique, on constate que seules les réformes économiques de type libérales sont de nature à consolider la situation économique car qu’on le veuille ou non, seul le marché malgré ses limites est pourvoyeur de richesses et par conséquent un vecteur de croissance et de développement. ..."
Lire ses propositions en cliquant sur le titre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire