"Principal acteur du financement privé de l'innovation et des jeunes entreprises, le capital risque a connu en 2010 une reprise d'activité... Ce rebond coïncide avec la montée en puissance d'une autre catégorie d'investisseurs dont les capacités d'intervention ne cessent d'augmenter : les investisseurs providentiels, mieux connus sous l'appellation de "business angels". En 2009, ces derniers ont investi dans l'innovation à la même hauteur que les capitaux risqueurs, soit un montant de 17,9 milliards. De façon générale, les anges semblent avoir moins souffert de la crise car leurs investissements n'ont reculé que de 8% entre 2008 et 2009.
Leur rôle dans le financement de l'innovation tend d'autant plus à s'affirmer que leur positionnement sur les entreprises en phase précoce de développement apparaît comme complémentaire du capital risque. Ce dernier compartiment d'investisseurs est en effet traditionnellement plus tourné vers les entreprises en phase plus avancée. La capacité des "anges" à investir des montants moins importants leur procure non seulement de la flexibilité mais aussi une capacité accrue de détecter les bonnes affaires (les "pépites") avant leurs concurrents..."
Publié le 2/05/2011 dans http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66553.htm
Cliquer sur le titre pour lire la suite ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire