... Alors que l’entrepreneuriat, la prise de risque et l’innovation que ça entraine ont toujours été le moteur de toute économie, le Québec est anti-entrepreneurial. ...
Malgré plus d’un demi-milliard en aide à l’entrepreneuriat, le nombre d’entrepreneurs parmi la population de 15 ans et plus est passé de 3,4% en 1987 à 2,9% en 2008. La part des nouvelles entreprises dans le nombre total des entreprises a chuté de 14,6% en 1991 a 11,2% en 2006, pendant ce temps en Ontario elle passait de 13,9% à 11,2%. Moins des deux tiers des entreprises québécoises survivent plus de deux ans et seulement un tiers sont encore en opération après cinq ans. En guise de comparaison, la moyenne de survie après cinq ans des pays de l’OCDE est de 50%. ...
Je crois certainement que notre système d’éducation y est pour quelque chose. Un système où l’enseignement de l’économie est étonnamment négligée, où on nivelle fréquemment vers le bas. Où on enveloppe les enfants de papier à bulle et on évite de trop les faire forcer de peur d’abimer leur estime de soi. Un système où le mot excellence est banni du vocabulaire. Ceux qui en sortent n’ont jamais été mis au défi, mais croient à tort qu’ils ont vraiment accompli quelque chose. On les a tellement couvé, qu’ils sont allergiques au risque. Comment voulez-vous qu’ils développent l’instinct pour démarrer une entreprise. Ils sont bien plus enclins à rester dans leur zone de confort sans vouloir en sortir.
Une culture, pour être préservée doit savoir produire et entreprendre. Il est triste de constater qu’au Québec, la culture entrepreneuriale est en train de mourir et que les québécois se contentent seulement de poinçonner leurs cartes de temps et faire leur petit 35-40 heures par semaine, plutôt que de devenir maitres de leur propre destinées. Il faudrait peut-être commencer à enseigner à nos enfants qu’il n’y a rien de mal à faire de l’argent.
Philippe David
1 juillet 2011
Lire le texte complet http://www.centpapiers.com/la-haine-de-l%e2%80%99entrepreneuriat/75156
Malgré plus d’un demi-milliard en aide à l’entrepreneuriat, le nombre d’entrepreneurs parmi la population de 15 ans et plus est passé de 3,4% en 1987 à 2,9% en 2008. La part des nouvelles entreprises dans le nombre total des entreprises a chuté de 14,6% en 1991 a 11,2% en 2006, pendant ce temps en Ontario elle passait de 13,9% à 11,2%. Moins des deux tiers des entreprises québécoises survivent plus de deux ans et seulement un tiers sont encore en opération après cinq ans. En guise de comparaison, la moyenne de survie après cinq ans des pays de l’OCDE est de 50%. ...
Je crois certainement que notre système d’éducation y est pour quelque chose. Un système où l’enseignement de l’économie est étonnamment négligée, où on nivelle fréquemment vers le bas. Où on enveloppe les enfants de papier à bulle et on évite de trop les faire forcer de peur d’abimer leur estime de soi. Un système où le mot excellence est banni du vocabulaire. Ceux qui en sortent n’ont jamais été mis au défi, mais croient à tort qu’ils ont vraiment accompli quelque chose. On les a tellement couvé, qu’ils sont allergiques au risque. Comment voulez-vous qu’ils développent l’instinct pour démarrer une entreprise. Ils sont bien plus enclins à rester dans leur zone de confort sans vouloir en sortir.
Une culture, pour être préservée doit savoir produire et entreprendre. Il est triste de constater qu’au Québec, la culture entrepreneuriale est en train de mourir et que les québécois se contentent seulement de poinçonner leurs cartes de temps et faire leur petit 35-40 heures par semaine, plutôt que de devenir maitres de leur propre destinées. Il faudrait peut-être commencer à enseigner à nos enfants qu’il n’y a rien de mal à faire de l’argent.
Philippe David
1 juillet 2011
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