Devant plus de 250 participants, le Pacte PME a mis en avant les bonnes pratiques de grands comptes qui intensifient les échanges avec les PME. Des relations « gagnants-gagnants » qui favorisent l’innovation et permet aux PME de grandir de plus vite.
Dans la course éternelle aux nouvelles parts de marchés, la propension d’une entreprise à innover détermine si elle appartient au camp des vainqueurs ou des « stagnants ». Il suffit de regarder Google et Apple dont on ne présente plus la créativité. Mais, passé le symbole, l’innovation ne doit pas se résumer aux seules technologies de rupture. William Fellows, conseiller en capital-risque, le rappelle d’ailleurs en prenant l’exemple de Fedex, une des entreprises les plus innovantes à ses yeux « avec zéro nouvelles technologies ».
Entre ces deux extrêmes, le Pacte PME a recueilli les bonnes pratiques qui font circuler l’innovation, le tout en accord avec le tissu économique et l’esprit français. Et cela passe par davantage d’échanges entre les grands comptes et les PME. Car si les grandes entreprises détiennent les structures adéquates pour conquérir les marchés mondiaux, les PME, elles, innovent davantage, ne serait-ce que pour marquer leur différence. La nature des entreprises est ainsi faite…
Un portail de l’innovation et des conférences…
Or, pour que la synergie de compétences, les grands comptes communiquer leur besoins. Une évidence qui n’est pas encore assez partagée. Par exemple, la Direction générale des armements (DGA) élabore deux documents publics, disponible su sonportail. Le premier synthétise « les domaines les plus amont de la recherche » comme l’explique Richard Priou, sous-directeur de PME à la DGA. L’autre, qui intéressera davantage les PME, rassemble les domaines technologiques de la recherche appliquée. Idéal pour « identifier les technologies dont elles disposent et qui sont susceptibles d’intéresser la Défense » juge Richard Priou.
Autre moyen de capter les innovations et ainsi faire grandir plus vite les PME, la Société Générale organise des conférences pour intégrer l’innovation à son offre. Que ce soit sur les services mobiles, l’e-réputation ou les nouveaux usages liés à l’Ipad, la banque française chasse toutes les réputations qui pourraient lui faire gagner un avantage compétitif sur ses concurrentes. Une démarche gagnante pour les PME qui souhaiteraient accrocher à leur tableau de chasse une grande entreprise
… mais également des boites à idées
Mais si « les voies du seigneur sont impénétrables » selon l’expression consacrée, les chemins de l’innovation ne ressemblent pas non plus à des voies balisées. Raison pour laquelle, la SNCF a mis en place « une boîte de messagerie dédiée à la réception des propositions spontanées des PME » explique Bernard Roger, Chef de projet à la direction des achats. Une nouvelle boite aux lettres qui a permis la réception de 291 offres spontanées dont 82 sont arrivés en phase de pré-business, et ce toujours « dans une logique gagnant-gagnant » d’après Bernard Roger.
Ce qui amène aux problématiques d’accompagnement effectifs des PME sans qu’elles ne soient « confinées au rôle de bureau d’études » rappelle Emmanuel Leprince, Directeur général du Pacte PME. Autant dire que le thème des relations entre PME et grandes groupes n’en est qu’à ses balbutiements.
Auteur : Tancrède Blondé
Source : www.widoobiz.com
Publié par : Temey, le Samedi 14 Avril 2012 - 06:08
http://www.invention-europe.com/Article627698.htm
Dans la course éternelle aux nouvelles parts de marchés, la propension d’une entreprise à innover détermine si elle appartient au camp des vainqueurs ou des « stagnants ». Il suffit de regarder Google et Apple dont on ne présente plus la créativité. Mais, passé le symbole, l’innovation ne doit pas se résumer aux seules technologies de rupture. William Fellows, conseiller en capital-risque, le rappelle d’ailleurs en prenant l’exemple de Fedex, une des entreprises les plus innovantes à ses yeux « avec zéro nouvelles technologies ».
Entre ces deux extrêmes, le Pacte PME a recueilli les bonnes pratiques qui font circuler l’innovation, le tout en accord avec le tissu économique et l’esprit français. Et cela passe par davantage d’échanges entre les grands comptes et les PME. Car si les grandes entreprises détiennent les structures adéquates pour conquérir les marchés mondiaux, les PME, elles, innovent davantage, ne serait-ce que pour marquer leur différence. La nature des entreprises est ainsi faite…
Un portail de l’innovation et des conférences…
Or, pour que la synergie de compétences, les grands comptes communiquer leur besoins. Une évidence qui n’est pas encore assez partagée. Par exemple, la Direction générale des armements (DGA) élabore deux documents publics, disponible su sonportail. Le premier synthétise « les domaines les plus amont de la recherche » comme l’explique Richard Priou, sous-directeur de PME à la DGA. L’autre, qui intéressera davantage les PME, rassemble les domaines technologiques de la recherche appliquée. Idéal pour « identifier les technologies dont elles disposent et qui sont susceptibles d’intéresser la Défense » juge Richard Priou.
Autre moyen de capter les innovations et ainsi faire grandir plus vite les PME, la Société Générale organise des conférences pour intégrer l’innovation à son offre. Que ce soit sur les services mobiles, l’e-réputation ou les nouveaux usages liés à l’Ipad, la banque française chasse toutes les réputations qui pourraient lui faire gagner un avantage compétitif sur ses concurrentes. Une démarche gagnante pour les PME qui souhaiteraient accrocher à leur tableau de chasse une grande entreprise
… mais également des boites à idées
Mais si « les voies du seigneur sont impénétrables » selon l’expression consacrée, les chemins de l’innovation ne ressemblent pas non plus à des voies balisées. Raison pour laquelle, la SNCF a mis en place « une boîte de messagerie dédiée à la réception des propositions spontanées des PME » explique Bernard Roger, Chef de projet à la direction des achats. Une nouvelle boite aux lettres qui a permis la réception de 291 offres spontanées dont 82 sont arrivés en phase de pré-business, et ce toujours « dans une logique gagnant-gagnant » d’après Bernard Roger.
Ce qui amène aux problématiques d’accompagnement effectifs des PME sans qu’elles ne soient « confinées au rôle de bureau d’études » rappelle Emmanuel Leprince, Directeur général du Pacte PME. Autant dire que le thème des relations entre PME et grandes groupes n’en est qu’à ses balbutiements.
Auteur : Tancrède Blondé
Source : www.widoobiz.com
Publié par : Temey, le Samedi 14 Avril 2012 - 06:08
http://www.invention-europe.com/Article627698.htm
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