jeudi 19 avril 2012

Des scientifiques de la NASA contestent le réchauffement climatique

L'origine humaine de l'accélération du réchauffement de la planète est aujourd'hui admise par la majeure partie de la communauté scientifique. Mais certaines organisations, et notamment la NASA, ont-elle accentué la responsabilité de l'homme dans ce changement ? C'est ce qu'affirment 49 anciens employés de l'agence spatiale américaine.

Quarante-neuf anciens membres de la NASA ont écrit une lettre à Charles Bolden, l'administrateur de l'agence spatiale, dans laquelle ils s'insurgent contre la façon dont le Goddard Institute for Space Science (GISS) angle ses diverses études sur le climat. Comme le rapporte le Washington Examiner, ces anciens employés de l'agence spatiale américaine accusent celle-ci d'avoir accordé trop d'importance à l'activité humaine dans le changement climatique. Ils affirment que l'origine anthropique du réchauffement climatique a été largement accentuée, et sans preuve.

"Nous croyons que les affirmations de la NASA et du GISS, selon lesquelles le dioxyde de carbone d'origine humaine a un impact catastrophique sur le changement climatique global, ne sont pas prouvées, spécialement quand elles prennent en considération des milliers d'années de données empiriques" écrivent les chercheurs dans leur lettre datée du 28 mars dernier. Parmi ces scientifiques, Harrison Schmitt, un astronaute ayant participé à la mission Apollo 17 sur la Lune, mais aussi Walter Cunningham, de la mission Apollo 7, ou encore Richard Gordon, d'Apollo 12.

Ils estiment que le lien entre les émissions de dioxyde de carbone engendrées par les activités humaines n'a jamais été clairement démontré. Une absence de preuves qui les mènent à affirmer que ce lien n'existe tout simplement pas. "Avec des centaines de climatologues bien connus et des dizaines de milliers d'autres scientifiques déclarant publiquement leur non-croyance en des prévisions catastrophiques, qui viennent particulièrement du GISS, il est clair que la science n'est PAS établie" soulignent-ils.

Une accusation à laquelle la NASA peut répondre grâce à une étude publiée en janvier dernier par le GISS. Un rapport indiquant que l'année 2011 fut la 9ème plus chaude depuis 1880, année lors de laquelle les premières mesures de températures ont été réalisées.

Source: NASA

Publié le 19 avril 2012 

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