Fin mai, le Réseau français des étudiants pour le développement durable organisait ses quatrièmes rencontres annuelles. L'occasion d'échanger sur l'état de l'enseignement supérieur en la matière et de rencontrer de jeunes actifs, fraîchement embauchés sur des postes « émergents ».
Comment intégrer le développement durable dans l'enseignement supérieur et dans la gestion des campus français ? La question habite les membres du Refedd, Réseau français des étudiants pour le développement durable, depuis sa création en 2007. Organe de réflexion et de propositions en contact direct avec les ministères de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la recherche, et de l'environnement, le réseau porte la voix d'une soixantaine d'associations étudiantes qui œuvrent sur le terrain. Chaque année, les membres du réseau se retrouvent lors des rencontres nationale du Refedd, pour « favoriser les échanges de bonnes pratiques entre associations étudiantes et impulser de nouveaux projets ». Cette année, rendez-vous était pris à la Cité Universitaire de Paris, en marge de la Fête de la Cité.
« Partager les bonnes idées »
... L'association étudiante de l'ENS Cachan y a expliqué comment elle était parvenue à faire intégrer une nouvelle unité d'enseignement Climat-Energie dans le cursus proposé par l'école. « A la suite d’une conférence que nous avions organisée, et inspirés par ce qui se faisait déjà à l'École des Mines de Paris, nous avons décidé d’initier la création de cette unité. L’idée était de proposer aux élèves de l’ENS un cours abordant la problématique de la manière la plus globale possible, et s’adressant à toutes les filières quelque soit leurs spécialités. » ...
Présidente de l'association de prévention pour l'hygiène, la sécurité et l'environnement de l'École nationale de chimie de Mulhouse, Tiphaine Le Roux aimerait reproduire l'exercice, pour renforcer l'enseignement de la chimie verte. « Pour l'instant, la chimie verte n'est qu'une option que l'on peut choisir en fin de parcours. Nous aimerions que la thématique soit abordée le plus tôt possible dans le cursus, et surtout, qu'elle ne soit plus réduite au rang d'option, mais plutôt diffusée dans toutes les parcours que propose l'École.» ...
Etudiant à Sciences Po ... , 24 ans, ne veut pas se laisser aller au septicisme. « C'est vrai que les processus de négociations prennent du temps, mais si les jeunes ne s'engagent pas, s'ils ne se montrent pas concernés par leur avenir et impliqués dans la construction d'un monde plus durable, qui le fera ? » ...
Anne Farthouat Mis en ligne le : 06/06/2011 © 2009 Novethic - Tous droits réservés Lire le texte intégral en cliquant sur le titre. |
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