La légende dit que le roi Midas transformait tout ce qu'il touchait en or - mais il n'avait pas encore pu mettre la main sur un nanotube de carbone. Cette prouesse a été récemment réalisée par le prof. Ernesto Joselevich et son étudiant Tohar Yarden, du Département des Matériaux et Interfaces de l'Institut Weizmann : recouvrir des nanotubes de carbone d'une couche d'or uniforme d'épaisseur nanométrique.
Il y a deux ans, Joselevich et son équipe ont mis au point une technique permettant de synthétiser des nanotubes de formes géométriques variées, en forme de boucles ou de serpentins. Ces nanostructrures s'organisent spontanément : en créant une sorte de "chaos ordonné" où les fluctuations contrôlent la formation du tube, les scientifiques se sont rendus compte qu'ils étaient capables de "dessiner" n'importe quel motif souhaité, à partir de ces nanotubes curvilignes.
Joselevich et Yarden ont pu recouvrir ces nanotubes d'une couche d'or grâce à une technique appelée "électrodéposition" : des impulsions électriques permettent de précipiter un sel d'or dissous en solution, qui vient se fixer sur le nanotube. Des observations par microscopie électronique, ainsi que des mesures électriques, ont montré que cette couche d'or est très fine (quelques dizaines de nanomètres) et continue, permettant d'envisager un nombre d'applications différentes pour ces nanostructures.
En effet, cette recherche n'a pas été motivée uniquement par des raisons esthétiques. Il est théoriquement possible de recouvrir les nanotubes avec n'importe quel matériau métallique ou semi-conducteur. L'idée est ainsi de combiner les propriétés du matériau déposé avec la géométrie du nanotube, ou selon la formule employée par Joselevich et Yarden dans leur récente publication dans Nano Letters : "dessiner avec un nanotube". Ainsi, outre l'or, les scientifiques ont réussi à recouvrir les nanotubes de tellure de bismuth, un matériau qui a la propriété de convertir la chaleur en électricité, ou inversement, de se refroidir quand il est traversé par un courant électrique : les nanostructures ainsi formées pourraient être utilisées comme nanobatteries modulées par la température, ou inversement, servir de "nanoclimatiseurs" pour des nanocircuits électroniques.
Actuellement, l'équipe de recherche poursuit ses efforts pour créer de nouveaux matériaux à base de nanotubes aux géométries variées, pouvant ainsi donner naissance à de nombreuses applications dans le domaine des nanotechnologies.
Il y a deux ans, Joselevich et son équipe ont mis au point une technique permettant de synthétiser des nanotubes de formes géométriques variées, en forme de boucles ou de serpentins. Ces nanostructrures s'organisent spontanément : en créant une sorte de "chaos ordonné" où les fluctuations contrôlent la formation du tube, les scientifiques se sont rendus compte qu'ils étaient capables de "dessiner" n'importe quel motif souhaité, à partir de ces nanotubes curvilignes.
Joselevich et Yarden ont pu recouvrir ces nanotubes d'une couche d'or grâce à une technique appelée "électrodéposition" : des impulsions électriques permettent de précipiter un sel d'or dissous en solution, qui vient se fixer sur le nanotube. Des observations par microscopie électronique, ainsi que des mesures électriques, ont montré que cette couche d'or est très fine (quelques dizaines de nanomètres) et continue, permettant d'envisager un nombre d'applications différentes pour ces nanostructures.
En effet, cette recherche n'a pas été motivée uniquement par des raisons esthétiques. Il est théoriquement possible de recouvrir les nanotubes avec n'importe quel matériau métallique ou semi-conducteur. L'idée est ainsi de combiner les propriétés du matériau déposé avec la géométrie du nanotube, ou selon la formule employée par Joselevich et Yarden dans leur récente publication dans Nano Letters : "dessiner avec un nanotube". Ainsi, outre l'or, les scientifiques ont réussi à recouvrir les nanotubes de tellure de bismuth, un matériau qui a la propriété de convertir la chaleur en électricité, ou inversement, de se refroidir quand il est traversé par un courant électrique : les nanostructures ainsi formées pourraient être utilisées comme nanobatteries modulées par la température, ou inversement, servir de "nanoclimatiseurs" pour des nanocircuits électroniques.
Actuellement, l'équipe de recherche poursuit ses efforts pour créer de nouveaux matériaux à base de nanotubes aux géométries variées, pouvant ainsi donner naissance à de nombreuses applications dans le domaine des nanotechnologies.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67529.htm
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