Une étude visant à déterminer la position et les défis actuels de l'industrie de la machine-outil en Allemagne a été menée par les chercheurs de l'Institut de recherche en management industriel (FIR [1]) au sein de l'Université technique de Rhénanie du Nord-Westphalie (RWTH) à Aix-la-Chapelle, en collaboration avec le Laboratoire de machine-outil (WZL) de la RWTH et la Fédération des constructeurs de machines et d'installations (VDMA). L'étude s'inscrit dans le cadre du programme "WInD" [2] mis en place par le Ministère fédéral pour l'enseignement et la recherche (BMBF) et coordonné par le FIR, son objet étant centré sur le développement d'un système de production plus flexible pour les machines industrielles. Elle sera disponible à partir du 1er octobre 2011 auprès du FIR pour la somme de 150 euros (ISBN : 978-3-943024-06-7)
L'étude se penche sur l'état actuel en Allemagne du domaine de l'organisation de la production et des technologies de l'information y étant liées. Menée auprès de 148 entreprises, majoritairement issues du milieu de la construction de machine-outil, elle s'est centrée autour des deux questions de "flexibilité du système de production" et de la "capacité de réponse en temps réel des systèmes d'information". Selon Stefan Kompa du FIR, les entreprises font face à une augmentation de la complexité dans les processus de planification et de contrôle des systèmes d'information et d'organisation. Avec une exigence accrue de flexibilité dans les attributs des produits, les systèmes d'information exigent actuellement une coordination des données plus importante, ce qui aurait également un effet pervers sur la tenue des délais de livraison.
Il ressort de cette étude que les entreprises investissent beaucoup d'argent pour le respect de leurs délais de livraison. 70% des entreprises sondées doivent ainsi faire appel aux heures supplémentaires afin d'éviter les retards. De plus, les exigences et les décisions de planification sont basées sur des moyennes et des hypothèses, alors que les clients attendent une meilleure transparence sur le temps réel escompté.
25% des entreprises sondées considèrent qu'une évaluation et une transmission régulière des avancées des étapes et des délais aux clients sont une mesure pouvant limiter les imprécisions dans les délais de livraisons.
70% des entreprises estiment que la logistique nécessaire à la planification et au contrôle de la production doit être basée sur une approche décentralisée qui doit permettre un traitement des données en temps réel. Ces mesures doivent permettre d'améliorer la qualité de la planification et, par ce biais, de mieux tenir les engagements de livraison auprès des clients. Dans ce contexte, l'automatisation des réponses augmente non seulement la rapidité mais aussi la qualité des données.
Afin de planifier de manière dynamique leurs capacités de production, les entreprises font souvent appel à des modèles flexibles de temps de travail, mais qui perdent rapidement de leur efficacité dans le cas de grosses capacités de production. Ainsi, lorsque l'entreprise n'est pas en mesure d'assumer la fabrication des volumes de produits commandés, le surplus est externalisé, ce qui pose souvent des problèmes de qualité et de coordination. L'étude montre que les entreprises avec le meilleur respect des délais de livraison sont en général en mesure d'adapter leur capacité de fabrication au jour le jour voir même par roulement de leurs équipes.
Les entreprises ayant recours à un échange d'informations intense sous forme électronique sont celles qui sont en général en mesure de respecter au mieux les délais de livraison. Les formats complexes d'EDI (échange de données électroniques) sont utilisés principalement par les grosses entreprises. Pour les petites structures, ces formats doivent être réduits et adaptés.
L'étude se penche sur l'état actuel en Allemagne du domaine de l'organisation de la production et des technologies de l'information y étant liées. Menée auprès de 148 entreprises, majoritairement issues du milieu de la construction de machine-outil, elle s'est centrée autour des deux questions de "flexibilité du système de production" et de la "capacité de réponse en temps réel des systèmes d'information". Selon Stefan Kompa du FIR, les entreprises font face à une augmentation de la complexité dans les processus de planification et de contrôle des systèmes d'information et d'organisation. Avec une exigence accrue de flexibilité dans les attributs des produits, les systèmes d'information exigent actuellement une coordination des données plus importante, ce qui aurait également un effet pervers sur la tenue des délais de livraison.
Il ressort de cette étude que les entreprises investissent beaucoup d'argent pour le respect de leurs délais de livraison. 70% des entreprises sondées doivent ainsi faire appel aux heures supplémentaires afin d'éviter les retards. De plus, les exigences et les décisions de planification sont basées sur des moyennes et des hypothèses, alors que les clients attendent une meilleure transparence sur le temps réel escompté.
25% des entreprises sondées considèrent qu'une évaluation et une transmission régulière des avancées des étapes et des délais aux clients sont une mesure pouvant limiter les imprécisions dans les délais de livraisons.
70% des entreprises estiment que la logistique nécessaire à la planification et au contrôle de la production doit être basée sur une approche décentralisée qui doit permettre un traitement des données en temps réel. Ces mesures doivent permettre d'améliorer la qualité de la planification et, par ce biais, de mieux tenir les engagements de livraison auprès des clients. Dans ce contexte, l'automatisation des réponses augmente non seulement la rapidité mais aussi la qualité des données.
Afin de planifier de manière dynamique leurs capacités de production, les entreprises font souvent appel à des modèles flexibles de temps de travail, mais qui perdent rapidement de leur efficacité dans le cas de grosses capacités de production. Ainsi, lorsque l'entreprise n'est pas en mesure d'assumer la fabrication des volumes de produits commandés, le surplus est externalisé, ce qui pose souvent des problèmes de qualité et de coordination. L'étude montre que les entreprises avec le meilleur respect des délais de livraison sont en général en mesure d'adapter leur capacité de fabrication au jour le jour voir même par roulement de leurs équipes.
Les entreprises ayant recours à un échange d'informations intense sous forme électronique sont celles qui sont en général en mesure de respecter au mieux les délais de livraison. Les formats complexes d'EDI (échange de données électroniques) sont utilisés principalement par les grosses entreprises. Pour les petites structures, ces formats doivent être réduits et adaptés.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67491.htm
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