Dans la génération 2007, les jeunes ont été nombreux à se tourner vers des formations professionnalisantes. (Infographie ML)
Que deviennent les jeunes après leur sortie définitive du système de formation initiale ? Le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), un organisme public basé à Marseille, a décidé de répondre à cette question. Comme il le fait tous les trois ans au travers d’enquêtes de suivi d’une génération de sortants. La dernière en date vient de paraître. Elle s’intéresse donc aux jeunes qui se sont mis à chercher un travail en 2007, le but étant de savoir ce qu’ils sont devenus pendant les trois années suivantes, c’est-à-dire jusqu’en 2010.
Principal constat : la génération 2007 a bel et bien souffert de la crise de 2008. Mais les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur ont moins souffert du chômage que les autres (voir notre infographie). Et, à l’inverse, plus le diplôme est élevé, plus le taux d’emploi augmente.
Voilà ce qui distingue réellement cette génération 2007 des autres. Car le Cereq s’était déjà intéressé aux sortants de l’année 1998 et à ceux de 2001 et 2004. "Ce qui différencie les générations que nous avons suivies, c’est notamment la conjoncture", rappelle Stéphane Michun, un chercheur montpelliérain qui travaille pour le Cereq en Languedoc-Roussillon. Reste qu’un autre constat peut être établi : malgré tout, "les diplômes demeurent un atout essentiel", insiste le chercheur.
Dans cette génération 2007, les jeunes ont été nombreux à se tourner vers des formations professionnalisantes. La preuve ? Sur 100 jeunes sortants, détaille le Cereq, 17 possédaient un CAP ou un BEP, autant ont un bac technologique ou professionnel, 6 un bac général.
Concernant l’enseignement supérieur cette fois, 16 jeunes sur 100 possédaient à leur sortie de formation initiale un bac + 2. Ils étaient donc deux fois plus nombreux que les titulaires d’une licence L3 ou d’un bac + 5. "Beaucoup de jeunes ont préféré des formations courtes, bac + 2 ou bac + 3, professionnalisantes", résume Stéphane Michun. Une façon de s’insérer au mieux dans le monde du travail.
Les jeunes femmes ont, elles aussi, leur stratégie pour se faire une place dans la vie active. Comment ? En misant sur les diplômes de l’enseignement supérieur. Ainsi, elles sont toujours plus nombreuses que les garçons à se lancer dans les études. "Elles sont majoritaires à l’université. En fait, elles surinvestissent dans l’enseignement supérieur, car elles savent qu’elles devront faire face à plus de difficultés sur le marché du travail et qu’à compétences égales, elles se verront parfois refuser certains postes", ajoute le chercheur.
Enfin, les non-diplômés ont pâti de la crise beaucoup plus que les autres. C’est d’autant plus inquiétant que depuis 1998, malgré la succession de plans contre l’échec scolaire, leur poids ne se réduit pas en France. Ils représentaient 18 % de la génération 2007, contre 17 %, neuf ans plus tôt.
Que deviennent les jeunes après leur sortie définitive du système de formation initiale ? Le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), un organisme public basé à Marseille, a décidé de répondre à cette question. Comme il le fait tous les trois ans au travers d’enquêtes de suivi d’une génération de sortants. La dernière en date vient de paraître. Elle s’intéresse donc aux jeunes qui se sont mis à chercher un travail en 2007, le but étant de savoir ce qu’ils sont devenus pendant les trois années suivantes, c’est-à-dire jusqu’en 2010.
Principal constat : la génération 2007 a bel et bien souffert de la crise de 2008. Mais les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur ont moins souffert du chômage que les autres (voir notre infographie). Et, à l’inverse, plus le diplôme est élevé, plus le taux d’emploi augmente.
Voilà ce qui distingue réellement cette génération 2007 des autres. Car le Cereq s’était déjà intéressé aux sortants de l’année 1998 et à ceux de 2001 et 2004. "Ce qui différencie les générations que nous avons suivies, c’est notamment la conjoncture", rappelle Stéphane Michun, un chercheur montpelliérain qui travaille pour le Cereq en Languedoc-Roussillon. Reste qu’un autre constat peut être établi : malgré tout, "les diplômes demeurent un atout essentiel", insiste le chercheur.
Dans cette génération 2007, les jeunes ont été nombreux à se tourner vers des formations professionnalisantes. La preuve ? Sur 100 jeunes sortants, détaille le Cereq, 17 possédaient un CAP ou un BEP, autant ont un bac technologique ou professionnel, 6 un bac général.
Concernant l’enseignement supérieur cette fois, 16 jeunes sur 100 possédaient à leur sortie de formation initiale un bac + 2. Ils étaient donc deux fois plus nombreux que les titulaires d’une licence L3 ou d’un bac + 5. "Beaucoup de jeunes ont préféré des formations courtes, bac + 2 ou bac + 3, professionnalisantes", résume Stéphane Michun. Une façon de s’insérer au mieux dans le monde du travail.
Les jeunes femmes ont, elles aussi, leur stratégie pour se faire une place dans la vie active. Comment ? En misant sur les diplômes de l’enseignement supérieur. Ainsi, elles sont toujours plus nombreuses que les garçons à se lancer dans les études. "Elles sont majoritaires à l’université. En fait, elles surinvestissent dans l’enseignement supérieur, car elles savent qu’elles devront faire face à plus de difficultés sur le marché du travail et qu’à compétences égales, elles se verront parfois refuser certains postes", ajoute le chercheur.
Enfin, les non-diplômés ont pâti de la crise beaucoup plus que les autres. C’est d’autant plus inquiétant que depuis 1998, malgré la succession de plans contre l’échec scolaire, leur poids ne se réduit pas en France. Ils représentaient 18 % de la génération 2007, contre 17 %, neuf ans plus tôt.
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