En mettant davantage l'accent sur les affaires internationales, l'Université McGill pourra continuer à exiger des frais de scolarité de 29 500 $ pour sa maîtrise en administration des affaires («MBA»), des frais neuf fois plus élevés que la limite permise par le gouvernement du Québec.
La ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp, a annoncé aujourd'hui que l'université montréalaise proposera à l'automne 2012 un programme modifié «afin de se conformer aux Règles budgétaires et calcul des subventions de fonctionnement aux universités du Québec».
En accentuant son orientation en affaires internationales _ notamment avec un corps professoral provenant en majeure partie de l'étranger _, l'Université McGill donnera un «caractère spécialisé» à son programme, ce qui lui permettra de satisfaire aux critères établis par le gouvernement, a indiqué Mme Beauchamp.
La ministre a précisé qu'il ne s'agit pas d'une exception pour McGill, car d'autres institutions québécoises, a-t-elle dit, offrent déjà des programmes au statut similaire.
L'institution anglophone montréalaise soutenait qu'elle devait exiger de tels frais de scolarité pour proposer et maintenir un programme de calibre mondial. McGill plaidait aussi que les étudiants au MBA pouvaient facilement se permettre d'acquitter des frais de scolarité plus élevés, puisque plusieurs d'entre eux sont déjà des professionnels dont le retour aux études est défrayé par l'employeur.
Le gouvernement du Québec, lui, estimait que McGill, à titre d'institution subventionnée, violait l'esprit et la lettre de la loi, et qu'elle ne pouvait fixer à sa guise les frais de scolarité. L'université a finalement écopé plus tôt cette année d'une amende de 2 millions $.
«En faisant reconnaître le caractère spécialisé de son programme et de ses étudiants, j'estime que le travail réalisé par l'Université McGill a tenu compte des exigences que je lui ai fait connaître le printemps dernier, a estimé la ministre Beauchamp par voie de communiqué. Ces modifications confirment le statut particulier du programme au regard des exigences du ministère.»
La ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp, a annoncé aujourd'hui que l'université montréalaise proposera à l'automne 2012 un programme modifié «afin de se conformer aux Règles budgétaires et calcul des subventions de fonctionnement aux universités du Québec».
En accentuant son orientation en affaires internationales _ notamment avec un corps professoral provenant en majeure partie de l'étranger _, l'Université McGill donnera un «caractère spécialisé» à son programme, ce qui lui permettra de satisfaire aux critères établis par le gouvernement, a indiqué Mme Beauchamp.
La ministre a précisé qu'il ne s'agit pas d'une exception pour McGill, car d'autres institutions québécoises, a-t-elle dit, offrent déjà des programmes au statut similaire.
L'institution anglophone montréalaise soutenait qu'elle devait exiger de tels frais de scolarité pour proposer et maintenir un programme de calibre mondial. McGill plaidait aussi que les étudiants au MBA pouvaient facilement se permettre d'acquitter des frais de scolarité plus élevés, puisque plusieurs d'entre eux sont déjà des professionnels dont le retour aux études est défrayé par l'employeur.
Le gouvernement du Québec, lui, estimait que McGill, à titre d'institution subventionnée, violait l'esprit et la lettre de la loi, et qu'elle ne pouvait fixer à sa guise les frais de scolarité. L'université a finalement écopé plus tôt cette année d'une amende de 2 millions $.
«En faisant reconnaître le caractère spécialisé de son programme et de ses étudiants, j'estime que le travail réalisé par l'Université McGill a tenu compte des exigences que je lui ai fait connaître le printemps dernier, a estimé la ministre Beauchamp par voie de communiqué. Ces modifications confirment le statut particulier du programme au regard des exigences du ministère.»
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