Après Planck la semaine dernière, c'est au tour du satellite européen Herschel de livrer son lot de surprises. Le télescope infrarouge, en orbite depuis tout juste un an, remet en cause les théories habituelles sur la formation des étoiles.
400 spécialistes à l'ESTEC
Lancé le 14 mai 2009 par Ariane 5, conjointement avec le satellite Planck, Herschel, du nom du physicien qui découvrit l’infrarouge en 1800, est le plus grand télescope spatial dédié à l’astronomie dans le domaine de l’infrarouge et du submillimétrique.
Depuis le mois de septembre 2009, date à laquelle il a été déclaré « bon pour la science », les données du satellite européen ont été analysées par la communauté scientifique.
Plus de 400 spécialistes sont ainsi présents à l’ESTEC* du 4 au 7 mai pour découvrir les 1ers résultats significatifs de la mission puisqu'ils remettent en question les théories habituelles sur la formation des étoiles.
En observant la région de formation stellaire RCW 120, le télescope spatial européen a mis en évidence une étoile embryonnaire qui pourrait devenir, d’ici quelques centaines de milliers d’années, l’une des plus massives et des plus brillantes de notre Galaxie.
En effet, elle atteint déjà 8 à 10 fois la masse du Soleil et a encore largement de quoi s’alimenter, puisque le nuage qui l’entoure contient une masse de gaz et de poussière équivalant à 2 000 fois celle du Soleil !
« D’après les connaissances actuelles, la formation d’étoiles d’une masse supérieure à 8 fois celle du Soleil ne devrait pas être possible », explique Annie Zavagno, du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille.
Maintenant qu’Herschel est parvenu à observer l’une de ces étoiles au tout début de son évolution, les astronomes vont pouvoir l’étudier pour tenter de comprendre comment ces astres défient leurs théories.
Un réseau d'étoiles en gestation
400 spécialistes à l'ESTEC
Lancé le 14 mai 2009 par Ariane 5, conjointement avec le satellite Planck, Herschel, du nom du physicien qui découvrit l’infrarouge en 1800, est le plus grand télescope spatial dédié à l’astronomie dans le domaine de l’infrarouge et du submillimétrique.
Depuis le mois de septembre 2009, date à laquelle il a été déclaré « bon pour la science », les données du satellite européen ont été analysées par la communauté scientifique.
Plus de 400 spécialistes sont ainsi présents à l’ESTEC* du 4 au 7 mai pour découvrir les 1ers résultats significatifs de la mission puisqu'ils remettent en question les théories habituelles sur la formation des étoiles.
En observant la région de formation stellaire RCW 120, le télescope spatial européen a mis en évidence une étoile embryonnaire qui pourrait devenir, d’ici quelques centaines de milliers d’années, l’une des plus massives et des plus brillantes de notre Galaxie.
En effet, elle atteint déjà 8 à 10 fois la masse du Soleil et a encore largement de quoi s’alimenter, puisque le nuage qui l’entoure contient une masse de gaz et de poussière équivalant à 2 000 fois celle du Soleil !
« D’après les connaissances actuelles, la formation d’étoiles d’une masse supérieure à 8 fois celle du Soleil ne devrait pas être possible », explique Annie Zavagno, du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille.
Maintenant qu’Herschel est parvenu à observer l’une de ces étoiles au tout début de son évolution, les astronomes vont pouvoir l’étudier pour tenter de comprendre comment ces astres défient leurs théories.
Mais ce n’est pas tout, parmi les nombreux résultats : une nouvelle image d’Herschel diffusée aujourd’hui, sur laquelle apparaissent plusieurs pouponnières d’étoiles de la Voie lactée, permet de mieux comprendre comment les choses se déroulent.
Les embryons stellaires apparaissent d’abord au sein de filaments de poussière et de gaz incandescents qui s’étirent à travers la Galaxie.
Ceux-ci forment des chaînes de pouponnières d’étoiles qui s’étendent sur des distances de plusieurs dizaines d’années-lumière, enveloppant la Galaxie d’un réseau d’étoiles en gestation.
Tous les résultats d’Herschel feront l’objet d’une publication dans le courant de l’automne 2010 dans la revue scientifique européenne Astronomy and Astrophysics.
* European Space Research and Technology Centre : centre de recherche spatial européen aux Pays-Bas.
Source : ESA.
Les embryons stellaires apparaissent d’abord au sein de filaments de poussière et de gaz incandescents qui s’étirent à travers la Galaxie.
Ceux-ci forment des chaînes de pouponnières d’étoiles qui s’étendent sur des distances de plusieurs dizaines d’années-lumière, enveloppant la Galaxie d’un réseau d’étoiles en gestation.
Tous les résultats d’Herschel feront l’objet d’une publication dans le courant de l’automne 2010 dans la revue scientifique européenne Astronomy and Astrophysics.
* European Space Research and Technology Centre : centre de recherche spatial européen aux Pays-Bas.
Source : ESA.
Chaîne de production d'étoiles dans la constellation du Petit Renard. Crédits: ESA/Hi-GAL Consortium.
http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/8502-gp-remise-en-question-sur-la-formation-des-etoiles.php
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