mardi 23 août 2011

Réseaux sociaux : pas que du bon pour l'entreprise ?


Si les réseaux sociaux peuvent être des outils intéressants pour l'entreprise, les risques du système sont réels, et difficiles à contrôler, notamment parce que les internautes accorderaient trop de confiance à leurs amis.


Les réseaux sociaux permettent d'obtenir des appuis sociaux efficaces, mais tendent à diminuer les réflexes sécuritaires de leurs utilisateurs. C'est ce que tendrait à démontrer une étude menée par Keith N. Hampton, Lauren Sessions Goulet, Professeurs à l'Université de Pennsylvanie, Lee Rainie et Kirsten Purcell, membres du "Pew research center's internet & American life Project", et visant à identifier les caractéristiques des utilisateurs de réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux endorment la méfiance de l’internaute

Ainsi, il apparait, comparativement au reste de la population, que les utilisateurs de réseaux sociaux disposent d'un appui plus important de la part de leurs connaissances, et notamment professionnelles : environ 10 % des relations d’une personne donnée concernerait ses collègues. Cette tendance peut donc se révéler bénéfique dans l'optique du travail en équipe, et de l'élaboration de solutions communes.

Mais, selon les chercheurs, il y a un revers de médaille. En fréquentant de manière trop assidue les réseaux sociaux, l'utilisateur deviendrait moins méfiant, et accorderait sa confiance beaucoup plus rapidement. Ainsi, 46% des internautes américains affirmeraient pouvoir faire confiance à la majorité des gens présents sur Internet, contre seulement 27% pour le reste de la population. Cet écart se renforce encore lorsque les internautes en question sont des utilisateurs réguliers de Facebook.

Des risques de fuite de données

Du point de vue de l'entreprise, cette tendance pose évidemment le problème de la confidentialité des données. Au final, il apparait que les réseaux sociaux peuvent à la fois être utiles à l'entreprise, dans le sens où ils peuvent s'inscrire efficacement dans une logique de transfert des connaissances. Mais la difficulté de contrôler cette tendance la rend potentiellement nuisible étant donné les risques de fuite évidents.

Publié le 23 août 2011   


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