TUNIS - Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a assuré jeudi que
son gouvernement faisait l'impossible pour mener à bien la transition et
conduire le pays aux élections dans deux mois, dans un discours à la Nation
prononcé au Palais des Congrès à Tunis.
On a fait l'impossible, a déclaré M. Caïd Essebsi dans un discours de 40 minutes en forme de plaidoyer prononcé devant quelque 250 personnalités politiques et représentants de la société civile.
Le gouvernement assume ses responsabilités malgré les difficultés, a ajouté le Premier ministre, en évoquant une situation économique et sociale très difficile et en affirmant entendre les revendications du peuple.
Notre objectif fondamental est d'arriver à l'élection de la Constituante le 23 octobre et d'organiser un scrutin libre et transparent. Si nous n'y arrivons pas, notre gouvernement aura échoué, la révolution aura échoué, a déclaré le Premier ministre, confronté à une contestation croissante.
Le gouvernement de transition de M. Caïd Essebsi dirige le pays depuis la fin février, dans la foulée de la chute du régime du président Zine el Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir le 14 janvier par un soulèvement populaire.
La Tunisie était dans un chaos total lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, a souligné M. Essebsi, visiblement sur la défensive. Il a énuméré les difficultés: 700.000 chômeurs, croissance négative de 3% au premier semestre, 900.000 réfugiés passés en Tunisie depuis le début du conflit libyen.
Dans cette situation difficile, nous essayons d'avancer du mieux que nous pouvons, avec modestie. Tous ceux qui veulent nous aider ou apporter de nouvelles idées sont les bienvenus, a-t-il lancé, avant de vanter la patience de son gouvernement, l'un des meilleurs que la Tunisie aie jamais connus.
A l'actif de son équipe, il a cité les mesures d'augmentation générale des salaires ou un projet de 125 milliards de dollars pour les régions défavorisées de l'intérieur de la Tunisie. Il a également assuré que son gouvernement respectait l'indépendance de la justice et promis une rupture avec le passé.
Plusieurs manifestations anti-gouvernementales ont eu lieu au cours des derniers mois, les dernières en date s'étant déroulées lundi à Tunis.
Les Tunisiens doivent élire le 23 octobre une assemblée constituante chargée de jeter les bases d'un nouveau régime après la chute de Ben Ali.
(©AFP / 18 août 2011 13h04)
http://www.romandie.com/news/n/_Tunisie_le_gouvernement_fait_l_impossible_pour_reussir_la_transition180820111308.asp
On a fait l'impossible, a déclaré M. Caïd Essebsi dans un discours de 40 minutes en forme de plaidoyer prononcé devant quelque 250 personnalités politiques et représentants de la société civile.
Le gouvernement assume ses responsabilités malgré les difficultés, a ajouté le Premier ministre, en évoquant une situation économique et sociale très difficile et en affirmant entendre les revendications du peuple.
Notre objectif fondamental est d'arriver à l'élection de la Constituante le 23 octobre et d'organiser un scrutin libre et transparent. Si nous n'y arrivons pas, notre gouvernement aura échoué, la révolution aura échoué, a déclaré le Premier ministre, confronté à une contestation croissante.
Le gouvernement de transition de M. Caïd Essebsi dirige le pays depuis la fin février, dans la foulée de la chute du régime du président Zine el Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir le 14 janvier par un soulèvement populaire.
La Tunisie était dans un chaos total lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, a souligné M. Essebsi, visiblement sur la défensive. Il a énuméré les difficultés: 700.000 chômeurs, croissance négative de 3% au premier semestre, 900.000 réfugiés passés en Tunisie depuis le début du conflit libyen.
Dans cette situation difficile, nous essayons d'avancer du mieux que nous pouvons, avec modestie. Tous ceux qui veulent nous aider ou apporter de nouvelles idées sont les bienvenus, a-t-il lancé, avant de vanter la patience de son gouvernement, l'un des meilleurs que la Tunisie aie jamais connus.
A l'actif de son équipe, il a cité les mesures d'augmentation générale des salaires ou un projet de 125 milliards de dollars pour les régions défavorisées de l'intérieur de la Tunisie. Il a également assuré que son gouvernement respectait l'indépendance de la justice et promis une rupture avec le passé.
Plusieurs manifestations anti-gouvernementales ont eu lieu au cours des derniers mois, les dernières en date s'étant déroulées lundi à Tunis.
Les Tunisiens doivent élire le 23 octobre une assemblée constituante chargée de jeter les bases d'un nouveau régime après la chute de Ben Ali.
(©AFP / 18 août 2011 13h04)
http://www.romandie.com/news/n/_Tunisie_le_gouvernement_fait_l_impossible_pour_reussir_la_transition180820111308.asp
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